
Un Maverick est un cheval ou un veau non marqué et évadé du troupeau. Un éleveur Texan refusait de marquer ses bêtes. Quand elles étaient retrouvées par d’autres éleveurs dans les pâturages ils les appelaient : « les Maverick ». Petit à petit ce nom est entré dans le langage courant pour désigner le non-conformiste, celui qui refuse de suivre le troupeau.
C’est aussi – et surtout – le nom du voilier sur lequel JB a appris à naviguer pendant son enfance. Le Maverick était un monocoque biquille de 8.5m, un Westerly Centaur.
En construction, vous trouverez ici la description et photos du bateau, son histoire.
Son histoire
Sur des plans de Jean-Francois André, architecte naval spécialisé dans les bateaux de voyage, le Maverick II est né du travail d’un amateur surement très éclairé dont on connait peu de choses. Sauf qu’il a quand même réussi à construire ce bateau, qui a satisfait l’architecte lui-même quand il l’a croisé en Irlande en 2017.
C’est un dériveur intégral de 11.98m pour 3.92 de large. 18.50 de tirant d’air, le tirant d’eau est seulement de 0.7m dérive relevée, 2.50m abaissée. Mono safran sans prolongement l’architecte préfère installer deux puits de dérives arrières qui viennent renforcer la glisse et la stabilité au portant. C’est la patte de JF André. Et comme ca simplifie et sécurise le safran c’est à notre avis un bon choix.
Coté énergie et ressources, réservoir de gas oil de 480l, eau de 450. Un panneau solaire et une éolienne, couplés à un parc batterie de 400ah permettent une belle autonomie.
Coté moteur un Volvo penta de 55cv. Moteur simple, puissant, sobre et fiable, avec la qualité Volvo et surtout la capacité à être dépanné partout dans le monde.
Les voiles, une grand voile fullbaten en dacron de 2017, 34m². Un génois tout neuf 2020 triradial en hydranet de 51m². La trinquette en hydranet de 17m² vient compléter le plan de voilure.
Ses voyages avant nous
Jean-Luc et Nicole ont voyagé 6 ans à bord de Manara (ancien nom de Maverick II). Cap Horn, canaux de Patagonie, Polynésie, Samblas, waterways aux USA puis retour en Europe. Irlande Ecosse en 2017 et ils décident de passer la main pour repartir vers d’autres projets. Couple de voyageurs insatiables ils sont en ce moment en train de sillonner le grand nord à bord de leur petit van. On est resté en contact, ils suivent avec affection leur ancien bateau. Nous essaierons d’en prendre autant de soin qu’eux, et de vivre autant de belles aventures.
Les travaux


Les spécialistes apprécieront : Changement de l’alternateur, du démarreur, des 4 injecteurs, du calorstat, de la turbine de la pompe à eau, de la courroie, de tous les filtres. Vidange de tous les circuits, huile, glycol. Nettoyage du circuit d’eau de mer. Changement des durites, fixation des vannes, remise en peinture du bloc moteur et du fond de cale.
Gros travail, rien d’indispensable mais le moteur est un élément de sécurité important sur un bateau. Il était donc exclu de ne pas le mettre au mieux de sa forme pour le départ.


Amélioration de l’électronique de bord. Installation d’un PC de bord, d’un AIS, d’une station météo. Modification de l’ergonomie et de l’organisation de la table à carte.
Beaucoup de travail sur ce poste. Il est quadruplé en protection : trois PC portables peuvent se substituer au PC de bord en cas de défaillance de celui-ci. Ils peuvent être reconnectés aux instruments de bord, ou fonctionner en mode dégradé avec une simple antenne GPS connectée à un port USB.
Enfin un ipad, totalement autonome (ou relié aux instruments de bord si disponibles) permet de disposer d’une cartographie au poste de barre.
Galerie de photo : Maverick II dans sa configuration initiale
Vu du mat Carré Cockpit cuisine Descente Penderie à cirés Poste de barre Table à carte Cabine arrière babord