
Après une dernière étape au Portugal, nous arrivons à Culatra, la presqu’île juste devant Faro. Un monde à part : pas de voiture, très peu de constructions et déjà le sapin de noël en place ! Une petite soirée avant le départ en Espagne le lendemain pour éviter à avoir à faire le test PCR.





Nous nous attendions à une navigation tranquille pour nous rendre à Ayamonte mais c’était sans compter la houle. Toujours là et toujours forte ! Quelques heures à être secoués et la moitié du temps de navigation à la voile. Ouf !

Nous voilà arrivés à Ayamonté. Après ces conditions sportives, une petite sortie au restaurant s’impose ! Mais quelle surprise… tout est fermé ! Après renseignement, il s’avère que l’Espagne est confinée et tous les commerces non essentiels ferment à 18h00. Nous nous contenterons d’une pizza à emporter dégustée sur le bateau. C’est déjà pas mal !


Deux petites journées pour nous remettre de nos émotions et pour découvrir Ayamonte vivante la journée.






Puis départ pour remonter le fleuve Guadiana jusqu’à Sanlucar, soit 3 heures de moteur.

Le premier pari est de passer le pont côté sur nos guides à 18 mètres de hauteur à marée haute. Nous mesurons 18,50… Heureusement d’autres renseignements nous ont été donnés à la Marina : a priori il côte entre 22 à 25 mètres.

Nous arrivons juste dessous et hésitons fort : nous avons vraiment l’impression que nous allons toucher ! Un ouvrier travaillant sur le pont nous fera signe que çà passe… ouf ! Nous nous engageons et effectivement nous passons mais sans trop de marge….

Nous passerons ensuite le reste de la navigation sous une pluie diluvienne et des orages juste au-dessus de nous. Çà tonne fort et les éclairs se déchaînent… Une visibilité de 50 mètres, des rafales de vent de plus de 60
km/h. Tous les appareils électriques (y compris de navigation) ont été coupés car pas rassurant du tout. Mais il y a tout plein d’éoliennes autour de nous, alors on se dit, si çà doit tomber ce sera sur celles-ci !





Arrivée sur un ponton d’attente à Sanlucar, entre tout plein de bateaux au mouillage dans le fleuve chargé de branches de bambou et d’alluvions. Le fleuve marque la frontière entre l’Espagne et le Portugal.

Sanlucar est du côté espagnol.

Alcoutim est du côté portugais.
Alcoutim est beaucoup plus vivant que Sanlucar mais nous ne nous aventurons pas dans un premier temps au Portugal de peur de contrôle. Et la pluie au rendez-vous ne nous laisse que peu de temps de sortie.
Petite promenade entre deux averses vers les moulins de Sanlucar puis au château fort tout en haut et tout refait à neuf… mais sans charme !




Après deux jours à Sanlucar, nous traversons pour randonner côté portugais et pour retrouver nos amis Fanch et Cathy qui attendent des pièces de moteur à Portimao avant leur départ aux Canaries. Dernière occasion de les voir avant longtemps…







L’art portugais, avec l’artiste international Bordalo II, qui créé des sculptures monumentales avec des déchets qu’il s’acharne à collecter depuis des années. Son message : « alerter le monde sur son insoutenable production d’ordure ».
Quel artiste !
Nous restons sur le fleuve une petite semaine et retournons vers Ayamonte pour une nuit.

Départ vers le très joli site d’El Rompido, que j’avais repéré sur les guides et vivement recommandé par Éric
5 heures de navigation avec entrée délicate dans le rio Pedras. Très beau mais pas permis à tout le monde car les fonds sont très faibles.

La remontée jusqu’à la petite ville est fort belle mais, comme partout actuellement en Espagne, il y a très peu de restaurants et commerces d’ouvert.

Découverte de El Rompido suivie d’une jolie randonnée vers Cartaya à travers une forêt de pins et retour par les marais salants. Que d’espèces d’oiseaux que nous ne connaissons pas…






Dernier coucher de soleil sur le rio Pedras…



Nous attendons le bon créneau (il faut partir impérativement au plus tard une heure avant pleine mer pour arriver à la barre de sortie du rio à pleine mer).
Nous partons donc le jeudi à 15h00 pour une navigation de nuit. Arrivée impérative dans la baie de Cadix avant le mauvais temps annoncé le vendredi matin à 4h00.
Nous passons devant Mazagon, gros port pétrolier au crépuscule. Nous sommes entourés de pétroliers à l’arrêt. Nous en compterons 12, certains jusqu’à près de 20 kms du port. Incroyable : le monde est à l’arrêt !
La baie de Cadix en pleine nuit est très impressionnante : il y a des feux partout, entre Rota, Puerto Sherry et Cadix et ses ports de commerce et autre et ses ponts très éclairés. Et il y a aussi une grosse base navale tout à côté de Rota.
J’aurais été incapable de trouver les bons amers pour entrer dans le port de Rota. La perception la nuit est telle que les feux que nous devons suivre sont soit dissimulés, soit superposés… Le capitaine est à la barre, très concentré et nous entrons dans le port comme s’il connaissait les lieux ! Quelle performance. Je suis toujours impressionnée, surtout les nuits.
De plus, nous arrivons tout juste avant le mauvais temps prévu à 4h00. Il sera même en avance, les rafales commençant dès notre amarrage !
Bravo au capitaine pour ses calculs et sa route !
Découverte de Rota… A suivre…

Bravo les Maverick ! Ça fait plaisir d’avoir de vos nouvelles ! Tenez nous au courant de vos projets ! J’ai découvert un site, « noonsite » extrêmement bien documenté sur les conditions d’entrée dans les pays du monde, à l’usage des plaisanciers ! Une pépite !
Bisavous. Fanch et Cathy.
Ps: le mouillage de la playa Francesa à Gracioza est idyllique ! Et l’eau est bonne, 29 degrés…mais pas grand chose à voir !
Coucou ,aurez vous le droit de prendre une place dans un port,pour votre retour en France pour les fêtes de Noël.??. Est ce différent en Espagne à cause du covid… Aurons peut être le plaisir de vous voir à Saint Malo……du côté de chez Madeleine …ou sur la jetée
A bientôt peut être
Hello, avec plaisir, pour la.place de port pas de soucis, on fait l’aller retour en avion…. A bientôt.