
De retour sur Maverick2 nous voici soumis aux intempéries locales. Une violente tempête tropicale qui donne 24 heures d’orages : éclairs et tonnerre sans discontinuer, des trombes d’eau, de la grêle et en prime plus d’électricité sur toute l’ile toute la nuit jusqu’à 10h00 le lendemain !
Après les inondations dantesques du Caire l’année dernière à la même date, nous attendons le retour à la normale pour de nouveau nous déplacer dans Funchal.




Direction le jardin botanique de Funchal (merci Yvette pour les précisions suivantes).









Après tous ces si bons moments passés à Funchal, il nous faut penser à changer de lieu. Nous partons donc pour une petite navigation pour Quinta do Lorde.






Nous arrivons bientôt en vue de la pointe de Sao Louranço déjà découverte lors de notre dernière randonnée.
L’entrée à la marina est quelque peu impressionnante. La voici en images.





La marina est très peu utilisée et pour cause, nous avons rejoins une ville fantôme !



Cette ville, avec ses villas, ses deux hôtels 5 étoiles resort, ses piscines et grandes salles de restauration, a été construite il y a quelques années mais tout est fermé depuis déjà quelques mois. Tout commence à se détériorer et malheureusement, en l’état actuel du tourisme, et si personne ne rachète l’ensemble, ce site disparaitra. Quelle tristesse ! Voyez par vous même…
Ambiance très particulière le soir, le personnel de la marina quittant la place. Il n’y a donc plus personne. Nous sommes comme seuls au monde. Heureusement les lumières restent allumées…
Petite promenade sur les hauteurs. Magnifique ! A vous de trouver Maverick2.


Et nous découvrons dans l’anse voisine une buvette au bord d’une plage de sable noir dont nous abuserons, bien évidemment !



Pour nous y rendre, il nous faut fournir quand même quelques efforts et croiser de drôles d’arbres !


Nous avons la chance de nous y trouver lors des grandes marées. Ça tape un peu !



Une dernière promenade/séance de sport sur la magnifique pointe de Sao Louranço et nous pensons à notre prochain départ pour les iles Desertas.




Départ de la Marina pour une petite navigation de 5 heures
Au revoir la terre ! Direction les Désertas !




Merci à Yvette de toutes ces précisions.
Nous arrivons à notre mouillage. Nous sommes seuls. Normal, ce n’est pas trop confortable. Nous ne pouvons descendre à terre. Il n’existe qu’un sentier de… 300 mètres. Un gardien y habite et vérifie que nous avons bien toutes les autorisations pour nous poser ici le temps d’une nuit. Les couleurs sont absolument magnifiques :
Nous repartons dès le lendemain pour la marina de Caletha au sud est de Madère, sans voir aucun animal. Une petite journée de navigation encore fort agréable entre couture et repas et sieste.



Arrivée à Calheta où nous resterons quelques jours pour retrouver Cyrille et découvrir en voiture les sites et randonnées que nous n’avons pas encore faits.


Pour la première fois, je prends la barre pour entrer dans le port… C’est pas si facile et si large que çà, dixit le capitaine. Et je confirme…




Je vous présente le gardien de la porte… pas trop aimable d’ailleurs !
Ici, la chasse aux goélands est aussi d’actualité avec les pêcheurs qui arrivent du large. Les madeiriens ont une approche très particulière, et qui marche, pour les faire fuire, comme certaines communes françaises… l’effarouchement par les faucons.



La maison de Cyrille, notre ami normand, tout près de Arco de Sao Jorge







Jolie maison très agréable dans un petit village tout au bout de la route, et en bord de mer. Très chouette ambiance. Elle est à louer si vous avez envie d’un petit paradis sur terre en toute liberté. Pour plus de précisions, téléphonez à Cyrille au 00.33.6.63.92.86.41 (appelez de notre part).





Gourmands moments passés ensemble autour des « espadas » de viande rouge et des bananes du jardin. Trop bon !
Pour éliminer, l’après midi nous nous lançons dans la récupération du bois flotté sur la plage en contrebas en passant par le magnifique jardin d’un autre français installé ici.
Je vous présente « les forçats du bois flotté » !


Après ces moments si sympathiques, dont ce petit concert inattendu, nous voici repartis en voilier pour un mouillage improbable à Paul do Mar d’où partent plusieurs sentiers de randonnées. Malheureusement nous ne pourrons y rester le mouillage étant impossible.

Une drôle de bête nous accompagne… Elle ne se réveillera pas et malheureusement disparaitra lorsque nous lancerons le génois, sur lequel elle est posée.

Et un poisson volant en prime ! trop rigolo !
N’ayant pu partir directement du port, nous voici arrivés sur place en voiture, par bien des détours à Paul do Mar, joli village côtier tourné totalement vers l’océan :
Départ pour une magnifique randonnée d’une vingtaine de kilomètres qui nous fera monter sur les sommets à 500 mètres, longer les collines et découvrir des fleurs que nous ne connaissons pas hors les géraniums géants !




Puis descente tout droit dans la pente. C’est mieux de ne pas le faire à la montée !



Drôle d’ambiance, vous trouvez pas ?

Départ ensuite vers le bijou de l’ile où nous retournerons en passant par Seixal et sa côte superbe.








Nous avons la chance de pouvoir nous arrêter pour déjeuner dans un resto sans prétention mais avec une telle vue !



Direction Porto Moniz avec ses piscines naturelles, tout au nord est de Madère. Un magnifique hôtel, l’Aqua natura Madeira, nous permettra de profiter au maximum de ce lieu unique !




Et de son coucher de soleil !
Mais nous ne sommes pas là que pour nous prélasser…

A nous les jardins extraordinaires de Achadas da Cruz, accessibles uniquement par téléphérique ou par le chemin escarpé, que nous remontrons. Le temps est incertain mais rien ne nous arrête !
Le téléphérique descend les 500 mètres séparant le sommet de la côte, dans une bulle, sans aucun pylône. Il fonctionne a priori tous les jours pour permettre aux habitants de s’y rendre. C’est vertigineux !

Ces jardins sont constitués de parcelles sur lesquelles des constructions très hétéroclites sont construites…
Il n’y a ni électricité et le confort doit être très sommaire ! Mais il y a de l’eau douce ! Nous avons l’impression d’être sur une ile, sur l’ile de Madère !
Mais il y a quand même la maison de Lucas ! Nous avons oublié les doudous !

Il nous faut penser au retour, le couvre feu nous obligeant à rentrer à la marina avant 18h00. 2h30 d’effort pour remonter les 500 mètres par un chemin très étonnant, entre le rocher retenu par un pilier de bois, un escalier avec un mur dantesque et des marches creusées dans la lave !
Avant notre départ pour les Canaries prévu pour cette fin de semaine, une dernière randonnée dans les montagnes situées juste au-dessus de Porto Moniz.
Paysages très étonnants.





Et ses arbres très étonnants, dont le second, l’espèce endémique de l’ile : le laurier fétide. Les explications selon Yvette :

Nous repartons par les routes madeiriennes qui peuvent être incroyables, du jamais vu même…
Et enfin, si vous venez par avion, n’arrivez pas par grand vent…





A bientôt pour de nouvelles aventures aux iles Selvagem puis aux Canaries vers où nous nous dirigeons d’ici quelques heures.

bonjour à tous les deux, merci pour ces magnifiques photos et ces récits toujours passionnants. Profitez bien de tout, bon vent et belle mer. bises Annie
Bravo pour votre blog ! Il donne vraiment envie d’aller visiter Madère ! C’est superbe ! Bisavous !
Bonjour, merci pour votre récit de voyage qui nous permet de s’évader . Profitez et prenez soins de vous. Bon vent
Avec grand plaisir. ?