La Gomera, l’île vierge (1)

Préservée des promoteurs en raison de la rareté de ses plages, la Gomera reste l’une des îles les mieux préservées de l’archipel des Canaries.

La Gomera fut à trois reprises l’une des escales de Christophe Colomb, ce qui lui valut le surnom « d’Isla Colombina », passé que l’on retrouve dans sa capitale, San Sebastian de la Gomera.

Avec ses 600 km de sentiers, la Gomera attire principalement des marcheurs. L’ile, petite par sa superficie (370 km2, environ 3,5 fois la surface de Paris), est magique par ses paysages si différents et ses effets météo totalement inattendus -on passe de 30° à Valle Gran Rey à 14° dans la laurisilva-.

En prenant la route traversière entre San Sebastien et Valle Gran Rey vous passerez de paysage en paysage, entre la montagne et les vertigineux ravins qui se lancent vers la mer…

Nous découvrirons lors de nos randonnées les vallées couvertes de palmiers verts, les plages de sable noir et d’eaux cristallines, et les bois touffus millénaires.


Comme vous pouvez l’imaginer, il est bien difficile de choisir les randonnées. Là encore, le guide Rother a été très précieux, même avec une édition en anglais… La topographie de l’île rend les parcours difficiles et longs. Et le peu de routes nous oblige à des parcours en voiture toujours plus sinueux et interminables. Pour exemple, pour traverser l’ile entre San Sebastien et Valle Gran Rey, soit 50 kms, il faut compter au minimum 1h15… Mais notre pilote, Sébastien, s’en donne à cœur joie. Il adore et en redemande !

Avant de vous emmener en randonnée, voici un petit aperçu de notre mouillage. Nous y viendrons à deux reprises, la première avec Grégory et la seconde avec Anne Claire et Sébastien.

Valle Gran Rey (Vallée du grand roi)

L’avantage à Valle Gran Rey, c’est la météo : il fait toujours beau et l’eau est à 25°. Les fonds sont magnifiques et peuplés de poissons de toute sorte comme les perroquets… que vous verrez chassés par le capitaine.

Notre mouillage, est face à la Finca Argayall (ou Arguaga), centre de yoga et de méditation, aujourd’hui très difficile d’accès après l’énorme éboulement condamnant l’accès en voiture, mais qui fonctionne grâce aux navettes en barque et zodiac.

Et Maverick 2 au mouillage, sous différentes lumières, les unes plus belles que les autres…

Sur Maverick 2, nous pouvons aussi relayer de belles initiatives telles que le t-shirt solidaire créé par notre jeune ami Marco Durou « Le pont du cœur » pour l’association « autisme cri 46« . Ce projet professionnel a pu voir le jour grâce à Gérard Awomo, gérant de Goodgame. Découvrez ce beau projet en cliquant.

Et c’est parti pour un petit coucher de soleil…

Comment passer le temps dans de tels endroits : repos, kayak, conduite de l’annexe… Il y a l’embarras du choix pour le fiston !

Et n’oublions pas le repos pour le capitaine !

Sans oublier « LE » spectacle du lieu : les raies avec lesquelles il est possible de nager. Elles se cachent sous le sable, là… Vous les voyez ?

Mais on comprend pourquoi elles ne sont pas sauvages. Il est interdit de les pêcher et en plus elles sont nourries le matin !

Nous ne pouvons nous lasser de photographier ce fort joli port de pêche…

Y compris le soir, lorsque nous rentrons de nos soirées à terre !


Mais nous ne sommes pas là que pour le tourisme. A nous la randonnée. Et l’on va commencer par la plus dure que nous réaliserons sur l’île… On ne rencontrera personne, à l’exception d’un « sadu », un homme tout nu, tout sale, avec de longs cheveux, arrêté au bord du chemin à attendre…

Le barranco de Argaga, de Vuellas à Gerian (40), près de 900m de dénivelé pour 6h de marche active

Le départ du chemin se fait du port et passe le long de la coulée de pierre pour rejoindre le Finca Argaga, face à notre mouillage. Nous ne comprenions pas où se rendaient les voitures garées devant nous. Et bien, elles ne vont nulle part : elles sont piégées là depuis l’éboulement. Quel malheur ! Une belle route commençait à être construite, avec quelques villas dans les hauteurs, juste au-dessus. Mais tout est maintenant arrêté.

Le chemin remonte le barranco. Il est très abrupt et pas toujours facile à trouver.

Nous tâtonnons, escaladons un peu et prions pour que le soleil ne sorte pas trop vite pour éviter la grosse chaleur.

Enfin, nous arrivons à l’Ermitage de Guadalupe où nous trouvons un coin d’ombre pour déjeuner. Il nous faut maintenant tout redescendre. Le chemin est beaucoup plus évident, mais pas forcément plus reposant. C’est dur pour les genoux. Les bâtons sont fort utiles… La vallée s’ouvre à nous et nous retrouvons les maisons, palmiers et les escaliers qui vont avec. En tout plus de 7h00 avec les arrêts. Grosse journée mais heureux d’avoir été au bout. Notre premier parcours classé « noir » dans le Rother. çà le vaut bien !

Pour nous remettre de nos émotions, rien de tel qu’une petite terrasse pour un retour à la vraie vie pour Grégory, que nous laisserons au ferry à San Sébastien pour un retour en France via Ténérife.


La suite vient très vite !

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