
Après quelques jours en France, nous voici de retour dans ce si beau site pour accueillir Anne-Claire et Sébastien, tombés amoureux des Canaries. Après recherche du meilleur hébergement pour eux, nous avons retenus l’appart’hôtel Baja del Secreto (lien). Top appartement de 60m2 avec une très grande terrasse, vue sur mer et la piscine à volonté, avec prestation hôtelière, entre plage, port et partie plus touristique, tout cela pour… moins de 65e par jour ! Nous aussi on va en profiter !



Avant de randonner, parce qu’ils sont venus pour cela, journée sur le Maverick 2. Et à la nage au retour, s’il vous plait !




Serait-ce pour manger le poisson pêché par le capitaine ?





En tout cas, il faut bien se remettre de ses émotions !



Mais Anne Claire et Sébastien sont venus avec tout l’équipement nécessaire pour randonner. Alors en route pour les belles randos de l’île, difficiles à sélectionner comme au vu de la difficulté et des durées le plus souvent élevées.
Les voici, des plus belles aux plus classiques… mais c’est selon mon goût. Merci à Sébastien pour l’apport de ses magnifiques photos. En matière de photo, il y le « pro » et moi !

De Degollada de Peraza au Roque de Agando (5)
Voici la magnifique vallée dans laquelle nous descendons puis… remontons évidemment. Magnifique randonnée, avec plus de 3h00 de marche effective et plus de 600m de dénivelé. Mais c’est tellement beau que çà passe tout seul ! D’ailleurs, le photographe s’arrête continuellement et nous fait prendre la pause à maintes reprises !



Difficile de faire des choix… c’est tellement beau !





Que de palmiers ! Le miel de palme qui en est tiré est une ressource très appréciée sur l’île et par les touristes.




Et voici le parcours et le final !



Avant de passer à la randonnée suivante, voici un petit explicatif sur l’or brun de La Gomera, le miel de palme :
« A ne surtout pas confondre avec l’huile de palme, le miel de palme s’obtient à partir de la sève du palmier qui, juste après avoir été extraite de la tête du palmier, est bouillie pendant plusieurs heures. La technique d’extraction est ancestrale et le suc récolté est appelé Guarapo. Il faut tout d’abord grimper sur le palmier avec une échelle puis l’étêter. On construit une petite rigole en roseau qui va conduire directement la sève dans un seau. Tous les matins et le soir au coucher du soleil, les hommes viennent gratter le suc. Un palmier dattier (de l’espèce phoenix canariensis) peut donner jusqu’à 10 litres de sève par jour. Il faut 8 litres de sève pour obtenir 1 litre de miel de palme. Le palmier est ainsi exploité 5 mois durant puis mis au repos pendant 5 ans. L’île compte 118 000 palmiers. Ils contribuent au paysage de carte postale mais font surtout partie intégrante du terroir de la Gomera. Ils sont recensés et protégés. Quiconque en possède un sur son terrain a le droit de l’exploiter mais pas de le couper. La région de Vallehermoso au nord de l’île est celle qui produit la plus grande quantité de miel de palme. Même si les gomeros exportent une partie de leur production dans les autres iles des Canaries, l’utilisation est principalement locale. »

Autour du Mirador de Abrante, au départ de Agulo (59)
LA randonnée incontournable ! Bon, il faut quand même monter 600m sur un très joli chemin mais le spectacle est grandiose.








Et le mirador unique ici ! Malheureusement, le restaurant où il y avait des démonstrations de silbo, la langue sifflée de la Gomera, est maintenant fermé. Il est possible de déjeuner au centre de Visitantes Juego de Bolas, un peu plus haut.




On passe de la végétation, à la terre très rouge. Quel spectacle !


Et après l’effort, le réconfort. Après il ne nous restera que la descente !


Petit explicatif du « silbo gomero », le langage sifflé par les habitants de La Gomera, immortalisé par le film « les siffleurs » du roumain Corneliu Porumboiu. Nous n’arriverons pas à le voir ici mais le découvrirons en France.
Mais, avant tout, voici ce qu’est le « silbo gomero » :
Le Silbo Gomero est une forme particulière de communication par des sifflements, utilisée depuis des milliers d’années à La Gomera. Ce langage reproduit par le sifflement la langue parlée par ses habitants, le castillan, et pendant des siècles, elle a été transmise de parents à enfants comme un outil pour les travaux des champs. Aujourd’hui et depuis qu’en 1999 le gouvernement l’a instauré comme matière officielle dans les écoles, c’est le seul langage sifflé au monde et on estime qu’environ 22 000 personnes peuvent le parler correctement.
Cliquer pour découvrir le très bel article du journal La Croix.
Et aussi au 30e victoire de la musique. Très chouette !
Avant de rejoindre Valle Gran Rey, nous prenons la route touristique du nord de l’île et nous arrêtons à Vallehormoso, très jolie petite ville…




Bon, retour aux randos et à la découverte d’autres paysages !

A l’assaut du Garajonay, le plus haut sommet de La Gomera (23)
Comme à La Palma, à Gran Canaria ou à Ténérife, il n’est pas possible de ne pas fouler le sommet de ces îles. Nous voici donc sur le chemin du Garajonay (1487m), sommet facile à rejoindre mais là aussi avec des paysages grandioses, encore différents de ceux rencontrés jusqu’ici !
Nous partons sur du terrain très sec que nous n’avions pas encore rancontré




Et arrivons tranquillement au sommet.



Nous en repartons vite pour rejoindre La fortaleza. La randonnée n’est pas trop dure, mais elle est longue et nous réserve des points de vue magnifiques.
On voit le chemin que nous allons prendre sur le versant à droite.


Tout en traversant des parties forestières très vertes, vestiges des forêts qui recouvraient tout le sud de l’île avant les immenses incendies qui ont tout brûlé en 2012.




Notre groupe se scinde en deux car nous ne connaissons pas la difficulté pour rejoindre le sommet de la Fortaleza.
Le chemin grimpe fort puis devient aérien et vertigineux. Ambiance…



Nous voilà au sommet.




Avec les nuages …


Nous avons déjeuner là-bas, de l’autre côté ! Nous voyons bien la partie boisée…


Et voilà, encore un sommet de fait !

Et pour nous remettre de nos émotions, rien de tel qu’un petit rafraichissement dans le bistrot local. Pour une fois qu’on est au soft !

Une route unique nous permet de rejoindre Valle Gran Rey. Un arrêt s’impose au mirador del Palmajero, avant de se lancer dans l’imposant ravin de Valle Gran Rey, . Depuis cette vigie sur les hauteurs, nous pouvons profiter d’une vue privilégiée des parois verticales de roche, les versants terrassés, les forêts de palmiers et les maisons traditionnelles qui justifient la protection de cette vallée comme Parc Rural et Réserve de la Biosphère de l’UNESCO.




Le Mirador de César Manrique à La Gomera
Ce centre est également connu comme mirador César Manrique en honneur au célèbre architecte canarien qui l’a conçu. Manrique a rassemblé des éléments canariens et des éléments modernes, puis a camouflé l’édifice entre les roches environnantes. Ses jardins dévoilent de nombreuses plantes autochtones de la vallée comme les palmiers canariens dont est extrait le délicieux sirop de palmier. Ce mets est utilisé dans différents plats traditionnels qu’offre le restaurant situé au sein du mirador. Il y a aussi des places de parking, des panneaux d’informations et un point d’information touristique.
Malheureusement, le restaurant vitré donnant sur la vallée est définitivement fermé.
Et voici la dernière randonnée de notre séjour.

La forêt de El Cedro
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Randonnée à la découverte d’un écosystème unique au monde : La laurisilva, une masse de végétation préhistorique caractéristique de la région qui couvrait les tropiques il y a des millions d’années et qui a été conservée sur les îles grâce au climat exceptionnel toujours tempéré.




Arrêt à la fontaine très originale, sortant d’un arbre, après être passé dans un tunnel de 500m à patauger dans la boue… Il faut bien se rincer !



Déjeuner bien sympathique sur l’espace prévu à cet effet


Je vous présente l’ermitage de… Lourdes !

Et voilà, nous quittons la laurisilva …



Et de fort jolies fleurs !



Retour dans la Valle Gran Rey pour profiter de ce si beau site,







et des couchers de soleil extraordinaires, réalisés par Sébastien !





Et voici Hautacuperche qui fut l’un des rebelles les plus célèbres de La Gomera, après avoir mené une révolte contre l’occupant espagnol en 1488. Il est commémoré par une statue monumentale en bronze.




Et évidemment, il n’y a pas de séjour sans restaurant ! Voici quelques images de ces si bons moments passés ensemble.



Et voilà, le séjour est terminé. Retour à San Sébastien pour prendre le ferry, direction Ténérife, pour nos invités. Ce fut encore un séjour magnifique !

Nous sommes bien tristes de les voir partir. Nous nous consolons en allant déjeuner au parador de San Sébastien et y passons l’après midi dans de bien belles conditions, avant de rentrer en bus à Valle Gran Rey.




