La Casamance, dans toute sa splendeur !

« Je suis allée en Casamance, j’en rêvais depuis longtemps à cause du mot romance » écrit André Malraux dans ses Antimémoires.

Son nom est magique, sa nature luxuriante, et la chaleur humaine extraordinaire. Nous n’imaginions pas, il y a 8 mois, venir en Afrique et découvrir la Casamance. Des noms qui font rêver… Et le rêve est devenu réalité !


Notre départ de Dakar est calculé afin d’arriver pour les 3 jours de fêtes du Kamagène, la fête des récoltes à Mlomp. Plus qu’une fête, le Kamagnène se présente ainsi comme un système d’organisation, à la fois socio-culturel et politico-administratif. Pour retenir la date, le « prêtre » dépositaire de cette mission entre en conclave avec les esprits et consulte un groupe de sages. Après cet exercice, l’annonce officielle se fait par un chant spécifique de fête. Cette chanson est spontanément reprise par tout le monde, particulièrement les jeunes qui chantonneront à fond pendant cette semaine qui précède les festivités. Passée cette période, personne n’a le droit d’entonner cette chanson, sous peine de répression divine..

Grâce à Bernard, du bateau El Pelegrino, nous y sommes invités. Un grand merci à lui, et à Jean-Claude et à toute la famille Sambou qui va merveilleusement nous recevoir. Et vous verrez ci-dessous dans quelles conditions.


Nous partons donc le jeudi 11 février pour un peu plus de 24h de navigation. Nous passons tout près des bateaux chinois, pilleurs et poubelles des mers toujours à l’arrêt dans la baie de Dakar ! Pourvu que ça dure ! Nous avons hâte de retrouver des eaux plus saines pour se baigner de nouveau et nettoyer Maverick 2 qui est horriblement sale !

Nous avons une invitée :


Journal de bord

Drôle de nuit, pas vraiment reposante. Commencée avec le moteur qui empêche de dormir, elle continue avec des lumières de toutes sortes, bateaux, chalutiers, et barquasses en fin de nuit. Il faut avoir l’œil partout. Nous avons pu expérimenter pour la première fois le radar. Ça détecte tout objet, forme ou barque à moins de 2 nm et émet une sirène. Top ! Mer formée au petit matin et vent établi. Plus de moteur mais c’est beaucoup moins confortable ! Enfin bref, en femme que je suis je ne suis jamais contente.

Que des chinois, anglais et russes. Qui doivent avoir un respect tout relatif des réserves halieutiques. Et bientôt on trouvera les grosses pirogues. Pas d’AIS,  invisibles au radar… Pas près de dormir … Inutile de vous dire qu’avec un tel traffic de navires de pêche, la nuit n’est pas simple. Mais on file nos 6 kn tranquille, après 12h de moteur…

Nous voilà arrivés à l’embouchure de la Casamance.


Avant d’avancer plus avant, un peu d’histoire, avec le récit d’une catastrophe oubliée. En voici l’article publié dans le monde le 26 septembre 2019 :

Sénégal : il y a dix-sept ans, près de 2 000 morts lors du naufrage du « Joola », le « Titanic africain »

Le ferry qui reliait Dakar à la Casamance sombre au large de la Gambie le 26 septembre 2002. Peu de passagers survivront.

Jeudi 26 septembre 2002, 13 h 30.

Plein à craquer, le Joola appareille de Ziguinchor, capitale de la Casamance, dans le sud du Sénégal. C’est la rentrée scolaire et universitaire, de nombreux élèves et étudiants doivent rejoindre Dakar. De plus, la rébellion casamançaise a multiplié les attaques au cours des derniers jours, rendant beaucoup moins sûre la route qui relie, via la Gambie, le sud et le nord du pays. Le bateau vient de reprendre du service, le 13 septembre, après une année d’immobilisation due à des avaries mécaniques. Il paraît moins dangereux, même si un seul des deux moteurs fonctionne et malgré la gîte, cette gîte qui colle au ferry depuis si longtemps. Et ce monde : officiellement 809 passagers et les 52 militaires de l’équipage pour une capacité de 580 personnes.

A Karabane, seule escale du voyage située à l’embouchure de la Casamance, aujourd’hui abandonnée faute de structure portuaire, les pirogues apportent, encore, de nouveaux passagers et de nouvelles marchandises. Il est 18 heures et le Joola quitte l’île de Karabane, sous les grains, avec à son bord officiellement 1 046 passagers munis de billets. Mais c’est sans compter les enfants de moins de 5 ans qui voyagent gratuitement, comme les membres des familles des militaires et leurs amis, et les resquilleurs de tout poil.

64 rescapés

Selon les chiffes publiés par l’Etat sénégalais, le naufrage du Joola a causé la mort de 1 863 personnes. Le Collectif de coordination des familles des victimes du Joola (CCFV-Joola) en dénombre 1 953, car certaines familles se sont fait connaître après la parution du bilan officiel, le 3 février 2003. Seules 64 personnes ont survécu et 608 corps ont été retrouvés. La région de la Casamance a particulièrement été touchée : 1 340 victimes, dont 971 rien que pour la ville de Ziguinchor.

Le 7 août 2003, l’Etat sénégalais prend la décision de classer sans suites pénales le dossier. Issa Diarra, commandant du navire disparu durant la catastrophe, est déclaré seul responsable. Le 12 août, le général Babacar Gaye, chef d’état-major des armées, est relevé de ses fonctions. Six autres hauts gradés suivent le 18 août. Le rapport de la commission militaire est édifiant : « Le retard dans le déclenchement des alertes, l’absence de l’avion SAR [service de recherche et de sauvetage] dans les recherches, l’inadéquation des moyens nationaux mis [en] œuvre ont entraîné un manque d’efficacité dans l’assistance et les secours. »

Aujourd’hui, dix-sept ans jour pour jour après la tragédie, le souvenir est toujours vif. Après le projet un peu fou d’un renflouement de l’épave, qui repose sur un fond sablonneux à une vingtaine de mètres de profondeur, probablement disloquée par la grande houle océane, les familles des victimes espèrent encore une stèle, un mémorial au port de Ziguinchor, face à la Casamance. Pour ne pas oublier tous les morts et disparus de la plus importante catastrophe maritime civile connue.


Retour à l’instant présent. Il est inconcevable pour moi de poursuivre ce magnifique chenal au pilote automatique !

Me voilà donc à la barre. Il ne s’agit pas de s’éloigner des bouées rouges et vertes: les déferlantes sont à portée de vue, à moins de 200m de nous…


Mais, comme d’habitude, les dauphins sont au rendez-vous. Ceux-ci sont plus gros que leurs congénères des Canaries et du Cap-Vert. Et plus lents. Difficile de les immortaliser !

Après cette longue remontée, nous nous installons à Djiromait. Sur les rives de ce lieu un homme d’affaires sénégalais a bâti dans les années 2000 un complexe hôtelier des plus luxueux au milieu d’une jungle luxuriante. Cette folle construction n’a jamais été ouverte, faute de route carrossable. La polémique et l’argent gaspillé ont fait couler beaucoup d’encre. L’hôtel tombe maintenant en ruine. Le site serait digne d’un tournage de film !


Nous voilà installés au mouillage.

El Pelegrino en premier plan, Ystaffel 2, en second, avec lequel nous devrions partir en Patagonie, et nous derrière !

Bernard, le capitaine de El Pelegrino, appelle ses amis et le leur indique. Il leur précise que nous sommes arrivés à 5 bateaux, à savoir 15 personnes. Qu’à cela ne tienne ! Nous sommes tous invités chez eux, aux repas midi et soir durant 3 jours, sans aucune hésitation ! Incroyable.

Nous apprendrons que la solidarité et le partage prennent une dimension encore plus festive pour cette fête, avec la préparation de copieux repas, des plats traditionnels spéciaux à base de produits entièrement locaux…

En route ! Ici on ne fait pas que de la voiture. Grâce à l’annexe géante de Bernard (ils sont 8 sur El Pelegrino), nous descendons tous ensemble à terre !


Bienvenue chez la famille Sambou

Pour nous, il nous paraît inconcevable de nous rendre dans cette famille sans les connaître et les mains vides. Les hommes partiront donc chercher les boissons et nous les femmes, nous nous installerons en cuisine, pour aider les femmes qui deviendront très vite des amies, très curieuses de nous connaître et totalement adorables. Nous déciderons également de les inviter à l’issue de cette fête à découvrir nos bateaux.

Nous prenons le rythme local. Le déjeuner se prépare vers 13h00 pour un repas vers 15h00/15h30. Les habitants vont et viennent. Les mets sont présentés dans de grands plats dans lesquels nous piochons directement avec nos cuillères. Quel partage ! (video)

Après ce délicieux repas, nous nous dirigeons vers la place du village, en nous arrêtant chez un cousin de la famille qui nous installe dans son salon et nous offre différents jus de fruits : du bissap, du jus de gingembre, du jus de pain de singe… Toute la communauté est très fière de nous recevoir et de discuter avec nous. Pour notre plus grand bonheur à nous aussi.

Direction ensuite la place du village de Mlomp pour la fête de Kamagnène.

Mais quelle est cette fête ?

Le Kamagnène, ou la fête des récoltes, organisée depuis un passé lointain, est toujours commémoré par les Diola de la communauté rurale de Mlomp dans le département d’Oussouye, en Casamance. Ce rendez-vous, qui marque officiellement la fin des récoltes du riz, le début de l’an et le moment de renouveler leur reconnaissance envers Dieu « Atémit », pour l’abondance de ses bienfaits, regroupe beaucoup de monde sur la place publique du village de Mlomp. Le programme se déroule autour de séances de lutte traditionnelle réservées aux jeunes célibataires et permet de découvrir des combattants à la fois courageux, techniques et surtout fair-play.

En voici quelques images et vidéos :

C’est aussi, comme le veut la tradition, l’occasion de présenter les couples qui vont se marier durant cette année. Les hommes arborent des costumes spécifiques et tiennent un parapluie, les filles mettent leurs plus beaux habits et défilent dans l’enceinte.

Tout ceci se termine à la nuit tombante. Nous retournons tranquillement vers le domicile de nos amis pour le dîner, préparé par Myriam, restée seule pour assurer le repas. Quel accueil. Et les invités vont et viennent. L’hospitalité n’est pas un vain mot ici !

Le jour suivant, dimanche, nous nous rendons à la messe, très spéciale dans le cadre de cette fête de fin de récolte puisque le prêtre bénira les blés apportés par ses paroissiens. La particularité de ces messes est qu’elle est en musique, chantée, et très enlevée. Et avec une telle ferveur ! S’il y avait les mêmes en Europe, il y aurait sans aucun doute bien plus de monde ! Ecoutez et regardez (vidéo2).


Retour ensuite au domicile de nos amis pour cette deuxième journée festive.

J’avais demandé à Flora, l’une des 3 sœurs invitantes,

de bien vouloir me prêter une de ses robes.

Elle viendra avec plusieurs modèles que Victoria, Anne et moi-même n’hésiteront pas à porter.

Comme vous le remarquerez, Natacha, la femme de Jean-Claude, l’ami de Bernard, arrive avec toute sa famille habillée du même tissu. Quelle élégance !

Repas, dégustation de vin de palme pour certain…

puis de nouveau direction la place du village en nous mêlant au défilé et en passant par le bar

Les lutteurs sont de retour. Les règles ne sont pas compréhensibles pour nous autres néophytes, mais tout cela se fait dans la joie et la bonne humeur. Les combats sont intenses, brefs, mais sans violence ! video. D’autres vidéos sont disponibles sur Facebook. Il m’est malheureusement impossible de les charger sur ce blog.

La journée se termine de nouveau autour du repas du soir et retour vers nos bateaux, fatigués mais avec en tête ces merveilleux moments de joies et de partage.

Rendez-vous est pris lundi à 14h00 pour le dernier déjeuner et pour les dernières luttes et danses des mariés !

Dernier dîner avec toute la famille. Que d’émotions, que de chaleur humaine, que de partage. Il n’y a pas de mots pour décrire ce que nous ressentons. Je ne doute pas que ces instants feront partis de nos plus beaux souvenir de voyage.

Nous nous retrouverons très vite, sans aucun doute !


Après ces jours festifs, il nous faut penser à travailler sur les bateaux, et pour nous les femmes, à faire du sport. Aurore, notre coach, de Oaoatimka, que vous connaissez, nous prépare un programme sur une semaine. Le lieu est unique et s’y prête tout particulièrement. Malheureusement, il nous manquera du temps, notre programme se chargeant au fur et à mesure des jours.


Voici une journée type présentée par le capitaine !

Une journée Africaine

Ce matin débarquement de bidons (250l) avec deux copains, on amène ca au point d’eau à environ 200m, on négocie leur remplissage et leur retour près de l’annexe. Puis on organise le remplissage de 80l de gaz oil pour un autre copain. Un habitant du lieu viendra chercher les bidons et les remplir à la station de la ville voisine…. En scooter…. Au même endroit, dépôt du linge à laver à la sœur de Omar notre ami pécheur et guide sur le périple Guinéen. Pour le linge il faut passer à la toute petite épicerie acheter la lessive. Au retour on passe au potager du village, visite, discussions avec les femmes chargées de l’entretien du lieu, achat de tomates, auprès d’Henriette, la femme de Omar.

Retour rapide au bateau pour un petit café. On a commandé un taxi pour aller à la ville. Il faut faire fabriquer des pavillons Guinée Bissau et Gambie, impossible à trouver manufacturé. 14h00 on trouve la couturière, on fournit les nôtres en modèles, on négocie, ce sera prêt à 17h, 1,75€ le pavillon TTC. Essayez de faire ça en Europe !

Visite du marché aux légumes, je négocie trois poulets entiers, achetés sur pieds, il n’y en avait pas plus de disponibles… Apparemment nulle part dans le village. Evidemment je négocie le service abattage-plumage-vidage. Je dépose mes tongues à réparer au cordonnier du coin (35cts la réparation), on passe acheter du tissus pour faire des coussins car ici le Wax est à 1.5€ le mètre…. Contre 5€ à Dakar…

Déjeuner au seul « vrai resto » de la ville, un seul plat au menu du « tout bon », riz avec quelques légumes, une sauce à l’oseille et un bout de poisson grillé. Avec un fanta ça coute quand même dans les 3€ le déjeuner (le fanta coute aussi cher que le plat !).

Retour au poulailler pour récupérer mes poulets et direction le salon de coiffure de la copine Sénégalaise qui nous a si bien reçus en début de séjour, à la fête. 4 hommes à coiffer. On y passe trois heures… Retour à la ville, récupération des pavillons. Arrivés aux annexes, on récupère nos 250l d’eau, les 80l de gaz oil qu’il faut remonter à bord des bateaux copains. Rapide passage au potager pour acheter deux salades et retour à bord.

Voila une journée Africaine bien remplie… On a pris le temps de vivre, de faire les choses, et surtout chaque course est l’occasion de discussion, d’échanges, on demande les prénoms, les noms, on papote. Loin des courses impersonnelles au supermarché… On commence à vivre à l’Africaine, on adore ce pays et ce peuple.


Place au plaisir pour le capitaine, après toutes ces occupations. Matinée de pêche prévue avec Omar en compagnie de Jean-Christophe, le marie de Aurore, en pirogue…


Il nous faut penser aussi aux formalités de sortie et prévoir notre procuration pour voter aux futures élections françaises. Car il n’est pas question de ne pas faire notre devoir de citoyen !. Un passage à la capitale de la Casamance, Ziguinchor, est obligatoire. Rendez-vous est pris avec la Consul honoraire et découverte à cette occasion de la ville.

Et son marché aux poissons et légumes, près de la Casamance..


Juste un petit mot sur les routes en Casamance. Elles sont peu nombreuses mais précieuses. Certaines sont un peu défoncées, les couches de goudrons n’ayant pas été suffisantes. Il y a peu de taxis attitrés et pas toujours récents (chez nous ils seraient à la casse) et en plus loin d’être ponctuels !

Il est facile de tendre le pouce et de proposer un certain montant pour la course que vous voulez faire, surtout lorsque vous allez à Ziguinchor ou au Cap Skirring. Il est aussi possible de prendre le bus collectif, pour un prix très modique. Il faut juste oser…


Nous décidons en fin de semaine d’une petite excursion dans le bolong voisin afin de sortir le kayak. Alors direction le marigot de kamobole.

Un petit coin de paradis, mouillage n’apparaissant sur aucune carte puisque, rappelons-le, nous sommes actuellement situés sur terre et non sur l’eau. Nous partons à marée basse et nous retrouvons avec très peu d’eau sous le bateau, moins d’1m20. Nous ne sommes pas loin de nous échouer…

Belle nuit seuls au monde avec nos amis Cathy et Fanch.

Nous avons hâte de gonfler le kayak.

Nous étions prêts plus tôt pour l’éveil des oiseaux, mais aucun bruit. Alors pas de stress… Nous partons à 8h30. C’est marée basse. La configuration sera totalement différente à notre retour à marée haute.

A vos rames !

Nous nous enfonçons dans un bolong secondaire (vidéo), entre racines de palétuvier couvertes d’huitres. Nous ne savons où il nous mène, ni même s’il ne se termine pas en se refermant sur terre. Nous nous sentons une âme d’explorateurs !

C’est magique !

Mais la vie n’est jamais bien loin. Nous passons tout près d’une pirogue de récolte d’huîtres.

Le bolong commence à se rétrécir sérieusement et nous devons naviguer entre branches et racines (vidéo). Bientôt nous ne pourrons plus passer d’autant que la direction prise ne nous satisfait pas et la marée monte.

Il va nous falloir faire demi tour au vu de l’encombrement du bolong…

Le capitaine à bien mérité son repos !

Retour sur Maverick 2. Nous sommes heureux d’avoir fait la trace sur GPS car, avec la marée haute, les bolongs sont totalement différents. Il serait très facile de s’y perdre.

Je précise que tout au long des berges, une vrai vie s’active. La vase grouille de crabes et de toutes sortes d’amphibiens. Et les oiseaux nous enchantent. Je ne peux les prendre en photo et regrette l’appareil classique argentique…, et la présence d’ornithologues de notre connaissance, n’est-ce pas, Jean et Catherine ? Nous pensons fort à vous. Vous vous régaleriez !

Petite promenade l’après midi en annexe pour essayer de croiser des crocodiles. Jean-Benoit en repèrera 2, mais ils sont trop loin et trop peureux pour que je puisse les immortaliser. Dommage. Mais il est établi qu’ils sont bien présents dans ces contrées.


Retour vers notre mouillage commun car nous sommes invités dimanche par Natacha, de nouveau tous les bateaux, à l’inauguration de son salon de coiffure/beauté. Un défilé de mode est prévu. Nous ne pouvons pas ne pas être présents.

Comme dit plus haut, nous avons souhaité inviter toute la famille qui nous a reçus à visiter nos bateaux et à y faire un goûter. En voici quelques images. Moment de partage et d’amitié. Nous leur remettrons quelques petits cadeaux. Merci à Séverine pour les sacs/carte postale de sa création, qui feront de la publicité de l’île de Sein ici !


Avant de partir au défilé, pour le plaisir, quelques images de notre mouillage…

Oh mon batoooooooooo !


En route ce soir pour le défilé et la soirée inaugurale des locaux de Natacha. Il s’agit d’un salon de beauté, avec coiffure, massages, et prêt ou achat de robes de mariées.

D’où le défilé avec le créateur des robes, très connu au Sénégal.

Natacha fait un discours très émouvant devant son auditoire. Exercice difficile, mais brillamment réussi !

Le défilé :

Et l’assistance, avec Myriam en tout premier…

Nous passerons une fort jolie soirée. Là aussi que de partage. Tout le monde est très touché de se retrouver ici. Alors champagne !

Heureusement la soirée n’est pas trop longue car demain nous partons en Guinée Bissau, que je vous ai déjà compté.

J’ai encore tant à dire…Des fêtes de départ, des lieux paradisiaques, des accueils extraordinaires ! Ce sera dans un prochain post !

2 thoughts on “La Casamance, dans toute sa splendeur !

  1. Coucou Magnifique reportage ,comme d’habitude.on vous suis pas à pas dans ces 3 jours, Vos rencontres sont pleines de sympathie,c’est un plaisir de partager avec vous Merci

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