La Casamance dans toute sa splendeur suite 2…

Après ce petit passage chez Léon,

Direction le Cap Skirring pour retirer les CFA dont nous aurons besoin en Guinée (il n’y a de distributeur qu’au Cap ou à Ziguinchor, et nulle part ailleurs en Casamance) et faire les quelques courses indispensables dans la seule petite surface de Casamance, absolument hors de prix. Ils y vendent du Netto et nous serons heureux d’acheter !

Le Cap Skirring c’est aussi le luxe avec le Club Med et un très bel hôtel restaurant les pieds dans l’eau, la Paillotte.

Nous y déjeunerons sur la plage, tout comme nous nous y baignerons puis nous reposerons sur les transats. Nous sommes en vacances !

Cherchez l’intruse !

Après ce petit arrêt « luxe », retour sur nos bateaux.

Remontée d’un bolong, avec une porte au milieu de nulle part…

Pour un mouillage « sauvage »

nous permettant une dernière sortie en kayak !

Il nous faut penser à notre départ de Casamance et quel meilleur lieu que Cachouane pour retrouver Benoît de Papis, qui va organiser notre dernière soirée en Casamance. Petite explication sur Papis, qui a créé le campement et qui fut le grand père de Benoit, qui continue lui-même de se faire appeler Papis !

Mais avant cette belle soirée, nous avons corvée d’eau ! Et les capitaines ont de l’aide !

Mot du capitaine : « Ici tout les enfants aident les adultes. Et sans aucune discussion…. Incroyable comme ils sont bien élevés. Mais là en plus ils étaient super heureux de monter sur les annexes et les bateaux. Seuls ceux sachant nagés ont pu participer. C’est l’adulte du campement qui en a décidé ainsi au nom des parents. Et ils sont très doués. Pas besoin de leur répéter les instructions pour faire fonctionner l’annexe ou transporter l’eau. Que du bonheur. Ici mon pote Abdullah, le fils de Bijou la cuisinière du campement, et les deux jeunes filles sachant nager dans notre carré. »

L’après midi, nous décidons d’une escapade à Carabane. Cathy et François nous proposent de nous y rendre sur Ystaffel 2. Ce sera notre première sortie en catamaran. Ça change tout !

L’île est encore différente, très boisée. Étonnante…

Et en ce 8 mars, honneur aux femmes !

Retour à Cachouane pour la fête. Au menu, huitres de palétuviers grillées et cochon de lait. Benoît et Bijou, la cuisinière, se sont surpassés.

Benoit et son fils

Nous sommes arrivés en nombre, une vingtaine, tous les copains bateaux étant venus à cette occasion. Et quelle belle occasion pour mettre nos jolies tenues sénégalaises !

Le capitaine avec Benoît, moi-même avec Bijou et dansant avec François.

Notre départ étant prévu le lendemain, nous partons faire les dernières courses de frais, soit fruits, légumes et œufs, à Elinkin, en pirogue.

Elinkin est un village d’un peu plus de 300 habitants. Bien moins riche que Oussouye, il a des postes militaire, douanier et policier auxquels tous les voiliers doivent a priori se présenter bien qu’aucune précision ne nous ait été faite par la police maritime de Dakar. Mais les échos, aussi bien sur les réseaux sociaux que sur la documentation maritime nous indiquaient qu’il nous fallait nous y présenter. Et, effectivement, lorsque nous sommes passés en voilier, nous avons été accostés par les douaniers. Ils ont noté toutes nos coordonnées sur un papier volant et sont repartis ! Ouf, car nous avions eu notre visa de sortie du Sénégal la veille, celui-ci étant également très difficile à obtenir !

Découverte de ce village avec ses plages nettoyées naturellement entre cochons et vautours…

Et sa rue principale, la seule asphaltée

Vues du bar du bourg qui ne fait pas restaurant. Qu’à cela ne tienne, ils partent nous commander le déjeuner dans une gargotte voisine qui nous livrera 1h plus tard. Rien n’est impossible ici…


Retour sur nos voiliers et dernière visite chez Papis, avec la découverte de la case à impluvium qui accueille ses clients.

Explicatif :

« Les Diolas sont de vrais architectes!!! Rondes et immenses, surmontées de toits de chaume en pente douce, les cases à impluvium sont propres à la Casamance. Pratiques et magiques, la porte en fromager qui annonce l’arrivée d’un hôte, la « gassourma » centrale (forme en entonnoir) pour rejeter la fumée, recueillir la lumière et l’eau de pluie (à usage domestique), le canal pour évacuer l’eau, les poutres en rônier, le grenier en haut, le fétiche qui protège et sert aux vieux pour parler avec le vent, les odeurs de gatos, plat à base d’huile de palme, les deux pièces pour les animaux… Enfin tout est prévu! Les familles Diolas y vivent, protégées des fauves et des guerres!!! »

Après un dernier passage auprès du sculpteur,

Qui nous fait cadeau de délicieux gâteaux confectionnés par sa femme,

Puis de Benoit qui nous offre un dernier punch, nous remontons sur nos bateaux et défilons devant son ponton au son des cornes de brumes ! (vidéo réalisée par Maria Isabelle, du cata Maeva)

Nous ne pouvons que vous recommander ce lieu tellement chaleureux pour un séjour en Casamance. Tout est possible avec Benoit. Il connait bien la France. D’ailleurs il se trouvera à Douarnenez pour les voiles de Douarnenez en juillet prochain.

Nous partons dormir un peu plus haut sur le bolong pour sortir au plus tôt de la Casamance le jour suivant.

Lors de la navigation, un zodiac fonce sur nous. Mais qui est-ce ? Il s’agit de Benoit et de Maria Isabelle, sur son zodiac qui nous amène les deux poulets commandés auprès de Bijou mais qui n’était pas arrivé à temps avant notre départ. Livraison à domicile ! Nous nous régalerons fort en pensant à eux.

Départ le lendemain au lever du jour. Nous quittons la Casamance en suivant, comme à l’aller, le chenal.

Dégustation du poulet préparé par le capitaine. Miam miam !


Pour ce départ du Sénégal, nous serons escortés de dauphins. Et ce ne seront pas les derniers à nous suivre. Les eaux de Guinée Bissau en sont remplies !


Et voilà, nous voilà en Guinée Bissau. Promis je vous ferai découvrir l’archipel des Bijagos dès que possible. Mais les connections internet sont très rares et faire un article sur le blog, long et fastidieux.

Voici juste une ou deux photos pour vous faire patienter, du lieu d’où j’ai travaillé pour cet article.

Nous sommes sur l’île de Kéré, chez Laurent et Sonia. Il s’agit d’un lieu hors du monde, hors du temps, une toute petit île, surnommée l’île de Peter Pan. Des arbres, tout plein d’oiseaux, des huttes construites par les propriétaires depuis plus de 20 ans. Un lieu réservé tout particulièrement pour les pêcheurs. Mais c’est aussi un véritable lieu de repos. Voyez par vous-même…

A très vite pour un prochain article avec tout plein de surprises !

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