En route pour Rio en passant par l’archipel des Abrolhos


Dimanche 25 septembre 2022 : nous voilà de retour à Jacaré pour remettre Ystafell 2 en mode navigation, le catamaran de nos amis Cathy et Fanch sur lequel nous partons dans le grand sud. Que du bonheur de nous retrouver sur l’eau !

Mais, au fait, quelle est la signification d’Ystafell ? Il s’agit d’une salle de jeu en gaélique.

Au programme et le plus important : le carénage. Pour cela, il nous faut les grandes marées (c’est le cas) afin de nous poser sur une plage au nord de la marina. Un plongeur va dégrossir le travail en allant gratter la coque. Cela nous fera gagner beaucoup de temps.

Après deux jours de travail (film), retour à la marina pour finaliser le départ. Nous profitons également des copains bateaux autour d’apéro, dîner et barbecue, pour discuter de nos programmes respectifs !

Et du concert du samedi soir à la Marina.

Merci à Nicolas pour son accueil, son professionnalisme, sa bonne humeur, et son excellente cuisine !


Petit tour en ville pour terminer l’avitaillement. Car nous partons pour 3/4 jours de mer, pour Salvador.

Au détour des rues, et après un bon déjeuner dans notre cantine à Jacaré…


Le jour du grand départ arrive. Les adieux avec Nicolas et  son fils Gabriel sont très touchants. Nous savons que nous reviendrons puisque nous lui confions notre bien le plus précieux : Maverick 2. Mais il n’empêche ! Nous partons au moins 6 mois et Cathy et Fanch, quant à eux ne devraient pas revenir. Quoique…

Mais chaque départ est difficile de se dire au revoir….


4h30 du matin ce 6 octobre (film). Nous sommes sur le pont et levons l’ancre. Direction Salvador de Bahia pour 3 jours de navigation.

Premières photos sur Ystafell 2 sur lequel nous avons déjà bien pris nos marques. Nous savons que nous serons bien avec Cathy et Fanch.


Les lumières du jour sont magnifiques. La nature nous rend hommage !  Nous en prenons plein les yeux. Difficile de trouver les mots pour cette explosion de couleurs …



Tout est différent sur Ystafell et en premier lieu le confort car il n’y a pas de gîte. Ça change tout !

Nous sortons de la rivière et arrivons sur l’océan. Ça bouge plus mais quelle différence, même si le vent n’est pas si favorable et nous oblige à avancer au moteur (vidéo).

Jusqu’au moment où le moteur droit se met à vibrer terriblement. Que se passe t’il ? Les moteurs ont été révisés à Joao Pessoa par Volvo.. C’est la guigne…. Les 2 hommes regardent, remettent en route et Jean-Benoît plonge. La panne est trouvée : l’hélice n’a plus que 2 pales sur 3. Elle n’a que 3 ans et a elle aussi été révisée… Il nous faut nous arrêter au prochain port, Recife, pour trouver une nouvelle hélice. Le moteur droit est inutilisable et Ystaffel est donc bien moins manœuvrant dans les port et moins puissant. Nous devrons donc prioritairement mouiller.

Le programme que nous avions commencé à ébaucher est donc modifié dès les premiers jours. C’est aussi ça le voyage. 

Arrivée à Recife et installation au mouillage tout près du iate Club Permanbuco, où nous pourrons laisser l’annexe en sécurité lors de nos déplacements en ville. Et comme partout dans les grandes villes du brésil, uber fonctionne à merveille à un coup très modique.

Grâce à Nicolas, toujours aussi serviable, nous récupérons l’adresse de Volvo penta à Recife. Nous y passerons 2 heures et repartirons bredouilles. Ils n’ont pas d’hélice en stock. Ici ce ne sont que grosses vedettes, et gros moteurs. Mais il y a aussi de la plaisance, même très limitée. Comment font ils pour réparer ? Mystère !

L’hélice devrait être commandée et livrée à la Marina de Rio dans minimum 15 jours. C’est à peu près le temps que nous avons prévu pour y arriver. Pourvu que les délais soient respectés ! Pour cela, un devis devra nous être envoyé.

Malheureusement, nous ne réceptionnerons jamais ce devis. Silence complet de Volvo Recife. C’était bien la peine de nous y arrêter…

Nous repartons, dans la foulée, en mer, direction Salvador de Bahia.

En voici le chenal de sortie (vidéo)

La mer est formée et le vent toujours trop au sud. La houle nous remue quelque peu (video) mais que serait-ce si nous avions été sur Maverick ?

En attendant, tout est différent : les bruits, le mouvement du bateau qui ne nécessite aucun rangement de la vaisselle ou de tout ce qui traine sur la table. Sur Maverick tout est rangé, caché pour éviter la chute. Ici il n’en n’est rien, comme dans tous catamarans. Nous ne sommes pas habitués. Les quarts de nuit peuvent se faire à l’intérieur mais la première nuit je me sens plus à l’aise sur le siège du capitaine dehors. C’est moins impressionnant qu’à l’intérieur, où le bruit est vraiment très présent….

Nos premières nuits sur Ystafell 2 sont également bien différentes de celles passées sur Maverick 2. Normal, c’est un catamaran et nous sommes 4! Ça change tout ! Les quarts de 3h permettent à tour de rôle, pour chacun, une nuit complète.

Mais ce qui me marque le plus, c’est le bruit de la houle qui se fracasse sur les coques en alu. C’est vraiment saisissant. Et bien différent aussi, lorsque je m’endors dans mon lit, à l’horizontal, c’est à dire sans gîte et sans oreillers calés le long du dos pour m’empêcher de taper les cloisons. Nos longues navigations seront, sans aucun doute, bien moins fatigantes que sur Maverick.

Au fait, les doudous aussi sont bien sur Ystafell. Ils sont sous la protection de Chicoun.

La pleine lune nous accompagne et aussi quelques grains. Peu de bateaux et de pêcheurs. Tout va bien pour l’instant. 

Les couchers de soleil toujours aussi somptueux.

Et les lumières du jour ne sont pas en reste !

Vidéo

Les jours passent et les occupations restent les mêmes mais en plus confortables. Cathy cuisine : pizza, galettes, crêpes, taboulé, spaghettis aux petits légumes. Partis avec Fanch depuis plus de 5 ans, ayant l’habitude de transats aller/retour avec équipiers, la cuisine sur Ystafell n’a plus de secrets pour elle et son imagination débordante ! Que du bonheur ! 


Terres en vue (vidéo) ! Nous arrivons au bout de 2 jours et 2 nuits en vue de Salvador, et nous installons à la marina. Fanch fait une manœuvre parfaite sur le quai de la marina, tenue par un français, Dominique, un breton, lui aussi fort serviable.

Salvador de Bahia, marquée par son passé esclavagiste, auquel elle doit son surnom de «Rome noire», est toujours aussi belle mais nous avons peu de temps car notre but est de nous rendre sur l’archipel des Abrolhos et pour cela il nous faut la météo idéale. Et l’option est pour la semaine suivante. Sachant qu’il nous faut une cinquantaine d’heures pour nous y rendre, il ne faut pas trop trainer, d’autant que nous connaissons Salvador. En ce mois d’octobre, c’est beaucoup moins festif que durant la Saint Jean.

La vue de la marina est géniale, de jour mais surtout de nuit !

Oh, mais qui nous regarde ? On dirait Chronos, le chat de Coralie, aussi curieux !

En premier lieu, direction les formalités. Car au Brésil, à chaque arrivée dans une nouvelle région, il est obligatoire de passer aux bureaux de l’immigration et aux autorités maritimes. Ici à Salvador, tout est proche de la Marina. C’est très pratique. Par contre, tenue correcte exigée : pantalon et chemise pour les hommes, et robe sous les genoux ou pantalon pour les femmes (pas de short : j’ai été refoulée à la Marine, mais en même temps nous les femmes nous n’étions pas indispensables. Pour une fois !). Ici, à Salvador, l’équipage complet doit se présenter à l’immigration. Ce ne sera pas le cas à Rio.

Nous décidons de rester 2 jours, le minimum pour faire le gros avitaillement pour les 15 jours à venir. A moi de trouver le marché et la grande surface (pas difficile pour celles-ci, y’en a partout).

Pour le marché, plus compliqué. Je vous recommande fortement la Feira de Sao Joaquim à 5 km de la marina (en uber trop facile). Et la grande surface est juste en face. Et bien évidemment, il est possible d’y déjeuner ou de se poser pour prendre un jus de fruits frais face à la mer. Top ! Ce marché est local et peut être une belle destination touristique pour qui veut découvrir le vrai Salvador.

Insolite ! Étonnant le nom des farines …


Petite soirée dans le quartier historique de Salvador, le Pelhourino (voir mon précédent article).

La caipirinha sur la grande place, toujours un incontournable. Nous irons à la même adresse les deux soirées. Nous sommes donc déjà des clients fidèles ! Elle est adorable: même fermé le second soir, elle nous rouvre son stand et nous installe. Si vous y passer vous la reconnaitrez !

Le spectacle dans les rues le soir est permanent. Les groupes de percussions se déplacent et font le spectacle, comme il y a 3 mois.


Et voilà, c’est déjà fini ! Direction Itaparica, la plus grande île de Baía de Todos os Santos, la baie de tous les saints, qui doit son nom à sa découverte le jour de la Saint Toussaint un certain 1er novembre de 1501. La Baie de tous les Saints est l’une des plus grandes et des plus splendides baies au monde. Le golf s’étend sur environ 1 052 km et comporte 56 magnifiques iles dont les plus célèbres sont l’ile d’Itaparica et l’ile Dos Frades (île des Frères) (vidéo)

Entourée d’une vaste barrière de récifs, l’île – dont le nom dérive du Tupi, « Itaparica » signifie « clôture de pierre » – possède des eaux douces et des piscines naturelles formées sur la plupart des plages, principalement à marée basse.

Elle possède donc de magnifiques fontaines d’eau de source, que nous allons charger par bidons de 10 litres sur Ystafell.

Ce pourquoi nous avons décidé de venir sur cette île. Mais aussi pour l’excellente chocolaterie artisanale. Un véritable régal.

Le mouillage est très agréable et près d’un ban de sable sur lequel nous avons été nous poser en annexe. Il est également possible de déposer l’annexe sur les pontons de la marina, fermée à ce jour. Pourtant les infrastructures paraissaient de grande qualité.

Étant arrivés un jour férié, les brésiliens sont dans la rue et dans les bistrots en bord de mer, musique à fond. Même les enfants dansent ! (vidéo) (vidéo)

Nous nous promenons dans les rues, fort jolies et colorées.

Le jour suivant, nous nous rendons au bout de l’île, au forte de Sao Lourenço. Nous longeons les magnifiques plages. Voyez le terrain de foot à marée basse ! Et les très belles maisons de bord de mer. C’est le Saint-Tropez de la Baie ! (video)

Insolite : l’ancienne fontaine, une entrée pas comme les autres et une cour pavée…


Départ le jour même pour l’Archipel des Abrolhos, et ses 350 mn. Nous devrions y arriver pour une météo idéale. Et ce sera le cas !

Nous quittons la Baie de tous les Saints en frôlant l’orage sur Salvador, que nous ne voyons plus ! (vidéo)


Les quarts reprennent, la vie à bord aussi. Le vent nous permet d’être à la voile pratiquement tout le temps. Que demander de plus ? De belles lumières, encore et toujours, et des baleines, mais de loin pour l’instant…


Terres en vue ! Nous y voici sur ce fameux archipel (film).

Histoire de l’Archipel des Abrolhos

D’origine volcanique, le parc marin d’Abrolhos est composé de 5 îles, perdues à près de 72 km de la côte, sur une superficie de 913 km². L’archipel doit son nom aux nombreux récifs qui parsèment ses fonds, et en raison desquels il est nécessaire d’ouvrir les yeux (abre os olhos) quand on croise dans les parages. Abrolhos a acquis le titre de parc national marin en 1983, et l’IBAMA encadre de près son occupation et son exploitation touristique. C’est donc un site fort bien préservé qui se donne à voir aujourd’hui comme le découvrit, en 1832, Charles Darwin, au début de son expédition de cinq ans à bord du Beagle.
Les amateurs de plongée y trouveront un terrain de jeu de premier plan, dans des eaux à 24 °C où la visibilité atteint 20 m (de décembre à avril). Autour et entre les récifs, une faune abondante (poissons, tortues, dauphins) s’ébat en toute tranquillité. Trois célèbres épaves y reposent également. L’archipel possède de grands récifs de corail dont certains mesurent plus de vingt mètres de haut, comme le récif Chapeiroes da Sueste. On y observe 17 espèces de corail sur les 18 répertoriées au Brésil, dont les espèces endémiques. La terre ferme est quant à elle le domaine d’une importante colonie de fous masqués (Sula dactylatra) et bruns (Sula leucogaster) ainsi qu’une importante colonie de frégates.

Comme le souligne si justement une amie, ces iles font penser à l’île Mystérieuse, de Jules Verne (merci Christine). Ce spot est splendide. Nous mesurons la chance que nous avons de pouvoir nous y poser 2 jours.

Ystafell 2 est bien installé (vidéo).

Les lumières sur les iles sont extraordinaire. Voyez l’évolution…

C’est un spectacle permanent

Mais pas seulement sur terre, mais sous l’eau. Allez, on vous emmène ! C’est un vrai aquarium.

Mais il n’y a pas que les poissons.

Elles se laissent poursuivre sans fuir…


Passons maintenant à la découverte des terres, plus particulièrement de l’île de Siriba que nous ne pouvons visiter qu’avec une jeune bénévole du parc. Elle ne parle que portugais mais, tant pis, nous en prenons plein les yeux !

L’île est le refuge des fous masqués et des fous bruns.

Promenez vous avec nous !




Quels sont ces oiseaux ?


Oh un œuf ! Attention aux frégates qui, elles ont investi l’île de Redonda, de l’autre côté, et qui viennent voler et manger ces oeufs.


Et voilà l’île aux frégates. Oui, vous voyez bien, ce sont des oiseaux et non des tâches sur l’écran…

Et de plus près : voyez les frégates mâles, avec leur goitre rouge pour attirer les femelles au cou blanc. Impressionnant. Nous ne pouvons pas les approcher, l’île étant interdite.


Et voilà, c’est fini, il faut bien partir de ce petit paradis, la météo se détériorant et les vents étant moins favorables pour stationner dans cet archipel.

Et l’appel de Rio se fait entendre !

Bye bye !

(video)

Il ne nous manquait qu’un bonheur : celui de voir des baleines. Cathy et moi en avons vu une sortir presque complètement. Pas le temps de prendre les téléphones pour immortaliser. Nous voyons un autre groupe remonter. Le voici (vidéo)

Il nous faut 3 jours et 3 nuits pour rejoindre Rio. Nous avons eu les conditions idéales pour arriver. Ystafell 2 avançant trop vite (pointes à 15 nœuds, une nouveauté pour moi), nous avons fait des ronds dans l’eau devant la baie afin d’y entrer de jour.

Un grand moment ! (video) (video).

La joie pour l’équipage d’arriver à Rio (vidéo)

Le Corcovado !

Un pétrolier nous coupe la route, direction une passe où cela devrait être interdit : en cas d’avarie, il s’échouerait sur ces sites extraordinaires…

Arrivée en baie d’Urca. Nous y serons merveilleusement bien, le plus bel endroit de Rio où mouiller pour se rendre en ville en toute sécurité. Nous l’avions repérée en juillet. Nous allons donc pouvoir faire découvrir l’essentiel à Cathy et Fanch, d’autant que le beau temps n’est pas particulièrement au rendez-vous.

Ingénieux, comme système, pour descendre à terre !

A notre arrivée, Giovani est aux petits soins. Il nous place sur la bonne bouée, et nous accueille au mieux. Il surveille les annexes et les voiliers. Manuello est également très présent et peut se charger de tous travaux et dépannages sur les bateaux de passage (plongée, montée au mat…) Son tel : +55 21 96650-1171.


Pas de Corcovado ni de Pao de Açucar ces premiers jours. Le beau temps n’est pas au rendez-vous.

Et en voilier il y a des impératifs. Aller aux formalités : police et autorités portuaires ; faire les réparations, telle que celle du dessalinisateur ; faire le linge, sans avoir à rester au lavomatic des heures. Nous trouverons, grâce à google, un très bon pressing au kilo, la Lavandaria Edna. Et merci uber qui nous permet à moindres coûts de nous déplacer d’un quartier à l’autre.

Après tous ces impératifs, place au tourisme.

Jour de grand vent en baie de Urca (vidéo). La danse de voilier (vidéo)

Et comme il ne fait pas trop beau, nous partons nous réfugier une nuit dans un grand hôtel, le Hilton dans le quartier de Barra, bien moins cher que celui de Copacabana. Une belle chambre, une belle piscine, une belle salle de sport, de beaux espaces. Que demander de plus : du soleil pour profiter de la piscine, que nous n’aurons que le lendemain matin, juste une petite heure.

Au retour, avitaillement à l’hypermarché carrefour.


Les hommes partent ensuite faire les pleins de gasoil et d’eau. Et là, belle
rencontre : Vanessa, membre du Iate Club de Rio de Janeiro, qui parle 5 langues
est enchantée de rencontrer des français. L’amitié est immédiate et réciproque. Elle nous invite tous le lendemain à profiter de la piscine et des installations du Club.

Nous y déjeunerons et ne quitterons plus Vanessa de notre séjour.

Super moment. Nous, les filles, sommes heureuses d’aller dans les boutiques chic du Club, qui ne seront malheureusement pas à notre goûté, et au shipchandler, bien moins achalandé qu’en Europe.

Pour une bonne digestion, et le soleil étant là, nous décidons de monter au premier niveau du Pao do Açucar. Vanessa, installée ici, n’y est jamais monter à pied. Nous redescendrons en téléphérique mais pratiquement au même prix que si nous avions fait l’aller-retour. Mais la petite promenade vaut vraiment le détour.


Le lendemain direction la meilleure table de Rio, et pas forcément la plus chère, l’Atelier du chef, après avoir fait nos formalités de sortie. Nous partirons demain soir même si ces deux jours sont les plus beaux.
Excellente table, peu de places, -il est indispensable de réserver-. Quel régal ! Le Chef est heureux de recevoir des navigateurs. Il était la semaine précédente à… Saint Malo !

Mais il ne faut pas trainer : rendez vous à 15h00 pour monter au Corcovado en train. Malheureusement le seul nuage de la baie est sur celui-ci ! Ambiance…

Nos singes de la dernière fois sont là, mais de l’autre côté. Trop rigolo !

En équilibre…

Et d’autres animaux. Quels sont ils ?



Retour sur Ystafell pour retrouver Manuello et sa femme Adriana et des amis marins brésiliens de la baie, sur la vedette de Giovani. Barbecue improvisé : Raphaël, anglophone, à la cuisson ; Georgio qui parle un peu français, et quelques autres. Tous ces marins sont une mine d’information, ils connaissent le Brésil, l’Uruguay, l’Argentine… Et bien sûr Vanessa est là, qui profite, comme nous, de chaque moment passé ensemble.


Quelle jolie soirée…

Revenons sur l’histoire de Manuello que nous avions croisé une demi journée à Sal. Il était parti en janvier, en solitaire, nous avait-il dit pour se marier. Nous n’aurions jamais imaginé le retrouver et pourtant, c’est bien lui. Il est bien arrivé, après différentes péripéties, et s’est marié avec Adriana, rencontrée il y a… 28 ans ! Très belle histoire. Ils vivent depuis le parfait amour.


Nous ne pouvons quitter Rio sans passer un moment sur la plage de Copacabana, d’autant que cette dernière journée est la plus belle de notre séjour.

N’hésitez pas à revoir notre dernière article sur Rio et les magnifiques photos du lever de soleil sur Copacabana.

Nous avons eu la joie de retrouver le fils d’amis malouins en études si loin de chez lui et un collègue de Fanch de bref passage à Rio. Que du bonheur.


Au détour des rues…


Dernier point intéressant : les marchés de Rio

Le dimanche : Gloria

Le jeudi : Copacabana

Tous les jours : Cobal de Humaïta, primeurs, bouchers, supermarché avec de très beaux produits qu’on ne trouve pas forcément ailleurs (et surtout pas dans les grands carrefour en périphérie) tels que fromages, charcuterie, viande ; caviste, bars de grande qualité et restaurants. Amis navigateurs, à ne pas rater pour l’avitaillement en frais !

Et une bonne adresse, pour un restaurant au kilo, un midi, avec des plats très variés, faits maison et sans prétention, avant une visite de la Cathédrale dans le quartier Lapa :


Nous sommes tristes de quitter cette si jolie ville, tristes de quitter nos nouveaux amis. Mais surtout tristes de quitter Vanessa, si attachante, qui nous a permis de profiter des installations du Iate club et qui, étant seule, nous a accompagnés avec joie et bonne humeur, au Pao de Açucar, à Copacabana et à nos soirées. Nous espérons qu’elle trouvera un voilier, pour réaliser ses rêves de voyage partout dans le monde. Amis marins, Vanessa coche toutes les cases pour être une équipière idéale !


Et voilà, Rio de Janeiro, c’est fini ! En route vers Isla Grande. Dernière image de Cobacabana vue de la mer.

11 thoughts on “En route pour Rio en passant par l’archipel des Abrolhos

  1. Contente de vous retrouver. Vos articles continuent de nous enchanter et de nous faire rêver. Bisous malouins.
    Christine B.

      1. Nous sommes ravis de ce qui vous arrive c’est formidable
        Peut être aurons-nous l’occasion de vous revoir lors d’un retour à St Malo. Où allez-vous après le Brésil ? Nous aujourd’hui c’était Route du Rhum avec la sortie des 1ers « Ultims ». Impressionnant !! Quad on sait que l’écluse fait 25 m de large et eux autour de 23m
        Maintenant ils sont « garés  » devant la maison ?en attendant le départ dimanche en présence de M. Macron ( on a vu le bateau de la Marine Nationale, d’où il assistera au départ, rentrer bassin Vauban cet après-midi. )
        Plein de bisous
        Christine

        Je vous envoie quelques photos de cette journée ( dont une où on voit des gens se baigner sous les remparts ??)

        Envoyé de mon iPhone

  2. Coucou les copains, chouette cet article! Merci pour ce voyage dans le voyage !
    Avez vous pu réparer votre hélice ?
    Nous espérons avoir notre pièce d’ici trois semaines en Martinique.?
    Gros bisous

    1. Cc les amis, non non tjrs pas d’hélice mais ça ne saurait tarder grâce à la gentillesse d’un bateau copain rentré en France, qui nous l’a ramené. Parce qu*ici au Brésil c’est mission impossible. Je vois que c’est aussi compliqué pour vous… On risque de vous retrouver au Guatemala au printemps héhé… On vous en dira plus dans quelques semaines ???

  3. J’aime beaucoup ces comptes rendus mm si je lis à chaque fois vos articles avec photos c’est SUPER je rêve et je m’y voit……
    J’ai mm vu sur les photos à la table du cuisinier du fromage avec de la confiture de cerises noires et c’est basque ça
    Merci beaucoup à vous et bonne continuation.
    Merci pour tout ça

  4. Bonjour à vous quatre.

    chez nous c’est la pluie, enfin. Cela nous donne l’occasion de parcourir intégralement votre document exceptionnel qui représente un travail important et quotidien. Merci de nous faire découvrir cette véritable aventure avec tous ses impondérables. Nous avons , avec vous, visité le Brésil sans nous déplacer. Tout confort… Bonne continuation, vous êtes sur la bonne voie, profitez bien et faites nous rêver!!! Nous attendons avec impatience la suite mais vous, prenez votre temps, nous patienterons, ce ne sera que plus beau.

    Amicalement. Nous vous embrassons.

    Geneviève et Roger.

  5. Salut depuis la Corrèze où l’hiver s’installe.
    Un peu de rêve et de soleil en lisant vos aventures. Super !
    Bon vent pour la suite !
    Clément (croisé à Jacare)

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