
Nous voilà enfin de retour, début juillet, à la marina Nanajuana sur le Rio Dulce, au Guatemala, après 20 heures de vols et d’escales puis 5 heures de route entre Guatemala city, la capitale et Rio Dulce, avec nos gros bagages, et 8 heures de décalage horaire avec la France. Maverick3 tout beau, tout propre.

Dès notre arrivée, nous décidons de dormir quelques nuits à l’hôtel afin de nous installer au mieux dans notre nouveau lieu de vie. Nous avons retrouvé l’ambiance, avec les singes hurleurs en bruit de fond.



Pendant 3 jours, les orages ne vont pas nous quitter. Quelques dégâts à terre (video), des éclairs et coups de tonnerre continuels, des ciels zébrés en permanence, des trombes d’eau. Extrêmement impressionnant (video).

Les animaux s’en donnent à cœur joie, entre toucans, aras, écureuils qui se coursent (video)…

La saison des pluies est bien là. Dès qu’il ne pleut plus, la chaleur est accablante. Le capitaine découvre plus particulièrement notre nouveau catamaran et le met à sa main, même si ce dernier est dans un excellent état.

Nous faisons appel à plusieurs artisans locaux, dont un menuisier, Carlos, absolument adorable et tellement heureux de travailler… Il nous rendra un magnifique travail et n’en n’est pas peu fier. Et pour cause, voyez vous-même la table et la table à cartes.

Après discussion avec la petite communauté vivant sur place sur leur voilier à Nanajuana, il paraît peut raisonnable de quitter le Guatemala en plein e période cyclonique, surtout avec un bateau que l’on ne connait pas, avant… le mois de novembre. Les orages toutes les nuits nous confortent dans notre choix. En mer, ce doit être encore plus impressionnant. Et même ici, certains bateaux ont pris la foudre.
Il nous reste donc à faire du tourisme et à découvrir Maverick 3 en navigation sur le Rio Dulce.
Nous décidons de découvrir Tikal, un site majeur maya, l’un des plus grands d’Amérique centrale, via Flores, un petit bijou au bord du lac Petén Itzá, porte d’entrée de la région Péten. Pour cela, nous prenons le bus à Rio Dulce (ambiance dans la rue principale) , sans grand confort, pour une durée de 4 heures.

Arrivée à Santa Elena, qui est la station rattachée à Florès, sous une chaleur écrasante. Direction la presqu’ile de Florès, où la lancha du propriétaire de l’hôtel où nous avons réservé, vient nous chercher pour nous mener en face de Florès, à San Miguel.
Histoire de Florès
Nojpetén ou Tayasal, la capitale du Royaume maya Itzá, a été fondée entre 1441 et 1446 sur une île du Lac Petén Itzá. C’est sur cet emplacement que se situe la vieille ville de Flores.
Les premiers missionnaires espagnols apparaissent vers 1618-1619.
Tayasal est détruite suite à des bombardements par l’armée espagnole le 13 mars 1697. La population Itzá est soit en fuite dans la forêt, soit tuée lors des combats, soit morte noyée en essayant de fuir. Le Royaume maya Itzá est le dernier Empire maya conquis par les Espagnols.
Les Espagnols quittent Santa Elena pour l’île voisine en 1699, afin d’utiliser le paysage urbain comme protection naturelle contre les attaques. Ils nomment l’île Nuestra Señora de los Remedios y San Pablo de los Itza.
Le Castillo de Arismendi est construit au XVIIème siècle.
Entre 1800 et 1980, le Castillo de Arismendi sert de prison.
Le Guatemala devient indépendant le 15 septembre 1821.
En 1831, le nouveau nom de Nuestra Señora de los Remedios y San Pablo de los Itza est Flores.


Les rues colorées de Florès…


Pratique ici, entre tuk tuk et lancha !


Arrivés à notre hôtel, une petite rando d’une heure est possible pour se rendre au mirador construit par ce dernier, en passant par des fouilles de sites mayas.



Le point de vue est bien beau (video)


Nous redescendons et nous promenons sur la seule route goudronnée de San Miguel. La vue sur Florès est directe, et le bonheur des jeunes enfants jouant dans une aire de jeux loin de nos règlementations habituelles fait chaud au cœur !






Mais quel est cet oiseau ?


Le soir tombe déjà. La vue de notre hôtel, le Zapotee Tree inn est superbe et le repas délicieux. Le patron est très sympathique et fort serviable.



Après un magnifique petit déjeuner, nous voilà partis en direction de Florès. Le patron de l’hôtel a appelé notre hôtel à Tikal et nous a trouvé une place dans leur navette au départ de l’aéroport de Florès à un prix défiant toute concurrence. Un peu d’économies ne fait pas de mal…

Mais quel est ce site incontournable ?
Tikal est est un site archéologique qui s’étend sur 576 km² et abrite de nombreux temples et palaces abandonnés. La partie accessible fait 16km². C’est l’un des sites les plus importants de l’ancienne civilisation maya. Dans la jungle épaisse, composée de plus de 200 espèces d’arbres et 2000 plantes, se déploie notamment le ceiba, l’arbre national du Guatemala. Selon la croyance Maya, cet arbre était sacré et permettait l’élévation des esprits des morts (vidéo).

Le parc est le refuge de nombreuses espèces de singes dont les singes hurleurs : leurs cris ne passent pas inaperçus parmi ceux des toucans, des perroquets et les plus de 300 autres espèces d’oiseaux tropicaux.
Les singes font le show ! (vidéo)





Le toucan, si difficile à filmer ! Surprise, en regardant les photos, le voici !


Et les coatis, très présents dans le parc, font le festival ! Normal, c’est la période des avocats, et ils adorent çà, comme les singes d’ailleurs (vidéo, video1)




Plus difficiles à observer, jaguars et pumas sont également présents. Nous n’aurons pas la chance d’en voir.
Un peu d’histoire
Tikal est l’un des plus grands sites connus à ce jour de la civilisation Maya. Celui-ci compte parmi les plus anciens d’Amérique et s’étendait principalement sur la péninsule du Yucatán et comprenait un territoire incluant l’actuelle partie sud du Mexique, le Guatemala, le Belize ainsi qu’une partie du Salvador et du Honduras.
Les débuts de la construction de Tikal sont mal attestés : l’installation des Mayas sur le site remonteraient à 900 av J.C. En dépit de l’absence de ressources en eau à proximité, les Mayas ont réussi à rendre vivable la ville grâce à la construction de barrages qui concentraient les réserves recueillies de la pluie. Ce fait hors-du-commun est à souligner : une grande ville uniquement alimentée d’eau provenant des précipitations saisonnières stockées. La ville comptait jusqu’à 10 réservoirs. Par un système d’irrigation la ville comptait sur un système agricole très avancé utilisant certaines techniques de l’agriculture intensive. La culture se faisait via le défrichage partiel de la forêt, les Mayas parvenaient à créer leurs propres sols propices à la culture du maïs et du haricot. Nous n’avons donc rien inventé !
Au VIIIe siècle (après J.C.), Tikal connaît son apogée. Durant cette période, la ville est la plus grande du monde Maya selon toute vraisemblance. C’est un carrefour commercial, un centre culturel et religieux de grande ampleur. Tikal rayonne sur une grande partie de la région. Elle est le centre névralgique de la civilisation Maya à la période classique. Les pyramides actuellement visibles sur le site ont été érigées à partir de cette nouvelle ère. Au nombre de six, et allant jusqu’à une hauteur de plus de 60 mètres de haut, les pyramides ont été réalisées sur des structures préexistantes datant de la période classique ancienne. Pour les Mayas, la base de la pyramide servait à mettre en valeur et donner une plus grande importance au temple qui se situe à son sommet. Centre religieux qui rythme l’ensemble de la vie de la cité, les temples se dressent au dessus du commun des mortels et symbolisent le dialogue avec les Dieux. Leur architecture s’appuie sur des pierres calcaires qui étaient extraites dans les environs. Les carrières étaient par la suite imperméabilisées pour en faire des réservoirs.
Sur la population de Tikal, les chiffres sont très variables. Les estimations vont de 10000 à 90 000 habitants et incluraient jusqu’à 425 000 habitants pour la zone environnante.
A la fin du IXe siècle, les guerres, endémiques dans la région entre les différentes cités rivales, s’accentuent et s’intensifient.
Selon toutes vraisemblances, Tikal n’était pas directement concernée par les conflits. Toutefois, un afflux de réfugiés de la région du Petexbatun, à 160 km au sud de Tikal, a entrainé un déséquilibre pour la ville. Celle ci connaît alors un pic de population. Les ressources limitées de son environnement s’affaiblissent. Après étude des plantes et des moyens de culture, il s’avère que le défrichement intensif de la forêt aurait conduit à un assèchement et puis progressivement à un déficit en eau. La conséquence a été le manque de nourriture pour la population. Tikal connaît alors un déclin démographique rapide entre 830 et 950. Après cette date, la ville est désertée.
Abandonné, le site de Tikal est progressivement enseveli par la forêt pendant presque 1000 ans. La civilisation Maya connaît le même sort avec sa marginalisation pendant la conquête espagnole. L’oubli d’une civilisation entière s’explique par le fait que les prêtres européens, peu après la conquête espagnole aux XVIe et XVIIe siècles, ont brûlé la quasi-totalité des livres en écorce de figuier laissés par les Mayas.
Il faut attendre 1848 pour qu’une première expédition atteigne la cité Maya, composée du gouverneur du département Ambrosio Tut et du colonel Modesto Mendez. En 1881, l’explorateur et diplomate britannique Alfred Maudslay se rend aussi sur les ruines et commence à dégager les premiers bâtiments de la végétation.
En 1950, le lancement des premiers travaux de restauration est amorcé. En 1955, le parc national du Tikal est créé par le Guatemala afin de préserver le site et son environnement exceptionnel. L’année suivante commence d’importantes fouilles archéologiques qui sortent le site peu à peu de sa torpeur tropicale. Les recherches, menées entre autres par l’Université de Pennsylvanie, cartographient le site. Près de 200 monuments sont répertoriés et étudiés. La structure sociale est mise à jour : les élites vivaient près des temples tandis que les habitants excentrés s’occupaient des tâches agricoles et de la gestion de l’eau.
En 1979, vient la reconnaissance de l’Unesco avec l’inscription au Patrimoine Mondial : cela confirme le grand intérêt de la cité Maya. Les fouilles continuent notamment sous l’impulsion du gouvernement guatémaltèque.
De nos jours, le site continue d’être l’objet de recherches et de fouilles archéologiques. Seul 20% du site est accessible aux visiteurs tandis que les archéologues s’affairent sur les 80% restants. Tikal n’a pas terminé de révéler ses secrets…

Arrivée au Tikal inn, l’un des trois hôtels sur le site. Ici, pas d’électricité courante. Chacun fonctionne à l’aide de groupes électrogènes, coupés de 21h00 à 6h00 du matin ainsi que dans la journée, aux heures creuses. La nature à tous les droits. Nous nous retrouvons entourés de singes, d’écureuils, d’oiseaux, et lorsque la majorité des touristes est repartie après la visite du site archéologique, la place est toute à nous. Que du bonheur. Nous y resterons 2 nuits. Nous nous installons dans un bungalow côté jardin et profitons de la piscine fort bienvenue lorsque le soleil tape fort.
Le spectacle du soir, devant notre bungalow… (vidéo). Mais quels sont ces oiseaux qui font tant de bruit ? Serait-ce des toucans ? Si vous avez une idée, n’hésitez pas à la donner en commentaire.
Nous avons acheté nos tickets, à l’entrée du site à 17 km de Tikal, pour le jour suivant. Nous découvrons donc les musées et boutiques d’artisanat. Et la seule petite gargote où l’on peut boire un expresso. Car ici, au Guatemala, pays producteur de café, les habitants n’en consomment que peu, et plutôt en format américain.
Lever 5h30 pour une entrée sur le site à 6h00. Nous sommes presque les premiers, avec 4 autres personnes, des français évidemment ! Nous avons mémorisé le plan et avions décidé d’aller directement au Temple IV, tout au bout du parc. Mais la brume ambiante nous fera changer d’avis et surtout, nous « permettra » de revenir jusqu’à 3 fois sur les mêmes lieux au cours de la journée.

Je ne vous ferai donc pas découvrir le site au fur et à mesure de nos pas, mais plutôt au fur et à mesure de la météo, de la brume du matin avec son ambiance de fin du monde, au soleil du midi, et au ciel bleu du soir. Vous verrez donc ces magnifiques temples au gré des lumières du jour.
Nous découvrons, sous nos yeux émerveillés, la gran Plaza, qui est l’ensemble le plus impressionnant de Tikal, avec ses deux immenses pyramides se faisant face, le temple du Grand Jaguar, aux majestueuses proportions et, le temple des masques. Ils furent construits à la même époque, vers 700 apr. J.-C.
Le matin, nous y arrivons par l’acropole nord, amoncellement de palais et de structures édifiées les unes sur les autres. 12 niveaux de constructions différentes y sont dénombrés. Technique des poupées russes, typique des Mayas, qui superposent au lieu de détruire (vidéo).


le midi (vidéo)







Au hasard de notre descente, sous une paillotte, nous découvrons le masque de Chac, le dieu de la pluie. impressionnant !



Le temple du Grand Jaguar
Le temple du Grand Jaguar, haut de ses 47 mètres, avec ses 9 plates formes (numéro sacré chez les mayas) et ses 97 marches, fut sans aucun doute un temple de grande importance et reste l’édifice le plus emblématique de Tikal. Fut retrouvé, dessous, à 6 mètres sous terre, la chambre funéraire du grand souverain Ah Cacao (682-734) avec son squelette, de magnifiques bijoux de jade (8 kg au total), des colliers de perles et de coquillages et autres merveilles. A l’époque, le petit temple du sommet était peint en rouge, beige, vert et bleu avec de superbes linteaux en bois sculpté. Mais tout Tikal était autrefois recouvert de couleurs vives et de sculptures. Le stuc utilisé pour la décoration était très fin. Mais tout a disparu à cause des pluies tropicales, de la jungle, de l’humidité et… du pillage.
Ne m’en voulez pas, j’ai mitraillé ces temples grandioses !
le matin



le midi





et le soir



Le temple des masques
Le temple des masques, d’une hauteur de 38 mètres, a été édifié en l’honneur de l’épouse du roi Ah Cacao quelques années avant son vis-à-vis. Il fût nommé ainsi à cause du portrait de la reine exposé sur le linteau de la porte au sommet de la construction.




Grâce à son escalier en bois, nous avons pu embrasser du haut de la pyramide, la gran Plaza et le temple du Grand Jaguar.



Le midi

Et le soir


Direction le temple IV, la pyramide la plus imposante du site et un des plus hauts édifices d’Amérique préhispanique (64.60 mètres). Elle fut érigée en 741 apr. J.-C. Du haut de son sommet, auquel on accède par un escalier de 180 marches, le panorama est absolument exceptionnel. (vidéo). Pour la petite histoire, en 1977, Georges Lucas filma ce temple comme base secrète des rebelles, dans le 4ème épisode de la guerre des étoiles. Les prises de vues sur la canopée contribuèrent à la notoriété mondiale du site maya.



Direction el Mundo Perdido.

La pyramide cérémonielle du Monde Perdu est le plus ancien complexe architectural de Tikal (construit à l’époque préclassique) et le dernier à avoir été abandonné aux alentours de l’an 900. Son architecture a évolué avec le temps et diffère d’autres pyramides de la Cité, ce qui en fait un ensemble à part. Le Mundo Perdido comprenait 38 structure dont l’une était le centre astronomique. La Grande Pyramide du Monde perdu mesure 30 mètres de haut et sa base environ 67 mètres. On accède à son sommet par un escalier en bois très raide.

le matin. La brume s’éloigne, le soleil perce quelque peu, mais les nuages restent présents.



vidéos du sommet et montages faits par Samsung… montage1, montage2



On fait l’effort d’y revenir le soir (video). Les lumières sont différentes. C’est splendide.


les autres temples du mundo perdido, le matin


et le soir


Déambulons maintenant, au gré de nos pas, au travers de ce site splendide. Les coatis s’amusent et nous amusent ! (vidéo, video1), et l’écureuil se régale ! (video)
En quittant la Gran Plaza l’après midi, nous traversons l’Acropolis central. Grandiose !



La plaza de los Siete Templos






La nature est belle : on dirait un dragon, vous ne trouvez pas ?

Le temple V est l’un des plus anciens (650 apr. J.-C.). Il possède sept plates-formes et s’élève à 57 mètres, ce qui en fait le 2ème temple le plus élevé.



Ce temple est le premier rencontré lors de notre visite. Il s’agit du complexe Q aussi appelé « Pyramides Jumelles ».

Il est composé de deux pyramides jumelles, dont l’une est toujours enfouie sous la végétation. Une rangée de neuf stèles planes est placée au devant de la pyramide restaurée. Elle se grimpait, il y a encore peu de temps.



Et voilà, nous aurons arpenté Tikal de long en large, plusieurs fois dans la journée, avec des petites pauses dans notre hôtel, autour de la piscine, ou avec un délicieux cocktail de fruits.


Pour le plaisir, un film tout en images, sur Tikal.
Mais il faut bien partir. Direction El Remate, notre dernière étape, situé de l’autre côté du lac Peten Itza où se trouve Florès, village réputé pour ses plages et ses couchers de soleil. Pour ce faire, nous prenons le bus local très tôt le matin et qui s’arrête, comme dans beaucoup de pays, à la demande.


Nous arrivons donc pour le petit déjeuner à notre hôtel réservé. Le temps n’étant pas au beau fixe et notre hôtel ne comprenant pas d’espace de vie hors la chambre, nous partons marcher sur la route pour découvrir le point de départ de la randonnée du Biotope Cerro Cahui, une réserve forestière subtropicale de 650 hectares. La faune et la flore y sont particulièrement riches. Et que découvre t’on ? Un splendide hôtel, le Gringo Perdido, avec des espaces de vie magnifique, des coins baignades, des hamacs, d’excellents expresso, et un personnel très sympathique.

Bref, de quoi passer le temps dans de superbes conditions. Nous y passons la journée, décidons de rester une journée de plus et bookons pour la nuit suivante, le coût n’étant pas si élevé puisque c’est demi-pension. Nous retournons passer notre première nuit dans notre hôtel dans les arbres, comme une punition, où nous serons seuls à diner d’une tortilla…
Après de forts orages la nuit, départ le lendemain matin sous la pluie pour découvrir ce fameux chemin d’une dizaine de kilomètres. C’est payant mais c’est le prix de l’entretien.


Ambiance dans la jungle (vidéo, video2). Et en suivant le pas du capitaine, je vois filer devant moi cette bête fort peu sympathique (vidéo)…

Et de fait, il s’agit d’un serpent fer de lance, extrêmement dangereux ! Il ne faut pas oublier que nous sommes dans la jungle, en milieu inhospitalier. Les tongs sont absolument à proscrire, le pantalon est fort recommandé. Mais il n’y a pas que les serpents. Il y a aussi les crapauds, et les fleurs…



Et voilà, nous sommes de retour à Nanajuana, avant d’effectuer dans le mois à venir d’autres sites guatémaltèques : Livingston, Lanquin, Antigua et ses volcans. Nous avons encore à faire et c’est tant mieux car nous ne partirons pas avant novembre, c’est sûr.
Ici ce sont des journées très chaudes, parfois ensoleillées et des orages dantesques la nuit, avec des éclairs permanents, des coups de tonnerre terribles et des trombes d’eau qui font déborder le rio Dulce. Apparemment ce n’est pas habituel. Nous ferons avec, mais ne regretterons pas notre décision de rester cacher ici !
Conseils pratiques pour visiter Tikal au départ de Rio Dulce.
Il y a deux possibilités de bus pour se rendre à Santa Elena, aux portes de Flores : la compagnie FDN qui part du centre ville, le transport le moins cher avec 3 ou 4 départs par jour, le premier étant à 10h00 ; ou le shuttlel, un minibus a priori plus confortable, au départ de la Torre, un peu plus cher, qui part tous les jours à 11h00.
Vous avez le choix à Flores, soit d’y dormir (ou comme nous, en face, à San Miguel, soit de vous rendre directement à El Remate, ou à Tikal si vous décidez d’y dormir (ce que je vous conseille).
La plupart des hôtels de Florès ou de El Remate organisent les visites de Tikal sur la journée, transport et guide inclus. Il est donc facile de s’y rendre avec l’aide ces derniers. Il y a également, je crois un bus qui part très tôt de Santa Elena.
Tous les transports s’arrêtent à l’entrée du parc à 17 km du site pour acheter les billets. Attention, ils ne prennent que les espèces et aucun distributeur de billets n’existent ni à l’entrée du parc, ni sur le site de Tikal. Il faut impérativement être en possession de liquidités guatemaltèques.
Sur le site de Tikal, évidemment tout est cher et pas forcément facile à trouver. Nous qui y sommes venus en basse saison, impossible de trouver à manger hors hôtel : pas ou peu d’échoppes, pas de restauration rapide. Venez avec ce que vous aimez. Comme dit plus haut, nous avons juste trouvé une petite gargotte pour le café. Même à l’hôtel, pas d’expresso ni de café ou thé. A 6h00 du matin rien d’ouvert. Apportez vos biscuits.
Ne partez pas sur le site sans eau. Il fait chaud. Sur quelques rares lieux de picnic dans le parc, des vendeurs de sodas, à prix d’or. Mais des coins toilettes propres et nombreux.
Enfin, comme dit plus bas, nous sommes dans la jungle : il est totalement exclu de se promener en tong ou claquettes. Le pantalon est recommandé. Et n’oubliez pas la crème solaire et la crème anti-moustique.
Petit saut en arrière : il y a tout juste un an, nous étions également en voyage, mais sur un autre continent, et surtout dans une ville merveilleuse : Rio !