Entre Grenade, Guatemala, Santo Domingo, Martinique et France !


Mais qu’avons nous fait depuis notre dernier post ? Tellement d’étapes de vie, de transformations, de restructurations…

Un petit retour en arrière s’avère indispensable pour la compréhension de notre récit et les belles images de nos différents arrêts.


Nous partons de Saint Laurent du Maroni pour rejoindre l’ile de Grenade le lundi 12 mars. Voici un petit aperçu des iles des Caraïbes. Nous ne les ferons pas toutes, loin s’en faut ! Et ne l’oublions pas, il nous faut arriver avant le 1er avril au Marin, en Martinique, pour la mise en vente en direct de Maverick 2. Nous n’avons donc qu’une grosse quinzaine de jours pour remonter de Guyane à cette destination. Nous privilégierons des arrêts limités en nombre, mais plus longs sur place .

4 jours et 10 heures de mer, pour les 650 miles nautiques. Ils ne furent pas de tout repos, les plateformes pétrolières au large du Surinam et du Venezuela étant très présentes, et les cargos naviguant entre elles avec. Les navigateurs apprécieront !


Mais le courant fut avec nous et le temps parfait.


Nous fêtons mon anniversaire en pleine mer. Que du bonheur !


Terres en vue !


Nous nous posons dans un premier temps dans le sud de Grenade, au mouillage du phare bleu. Belle Marina mais particulièrement déserte le dimanche.

Nous ferons nos formalités d’entrée à St Georges où nous nous rendrons à vélo le dimanche (circulation quelque peu dangereuse, les routes étant étroites et les conducteurs assez indisciplinés).


Après quelques jours connectés pour nos affaires françaises, nous partons dans une mer quelque peu agitée au sud de l’ile, vers le mouillage Gran mail bay, au nord ouest de l’île,

Pourquoi ce mouillage ? Pour accéder au plus près du site des statues immergées dédiées aux esclaves morts durant leur traversée (cliquez pour en savoir plus). Nous ne  verrons pas toutes les statues mais le site est saisissant et se trouve sur une zone protégée de tout mouillage sauvage.


Départ pour Carriacou. Afin de faire une étape sur la route et éviter de passer une nuit blanche en mer, nous décidons de stopper sur un magnifique mouillage, seuls au monde, à Ronde Island. L’eau est transparente, les poissons très beaux.

En repartant du mouillage, nous passons tout près de Diamond Island (non, non pas celui de Martinique). Appréciez, il ne vous manque que la houle !


Arrivée à Carriacou où nous retrouvons JP, Ness et les enfants que nous n’avions pas revus depuis l’Afrique.

Le mouillage est vaste et pas trop envahi. Nous avons été placés sur une bouée. La prochaine fois, nous nous mettrons à l’ancre. Plusieurs pontons pour les annexes sont à disposition pour se poser à terre où se trouvent restaurants, bars avec wifi, laundry service et bus collectif. De petits stands de légumes frais sont à disposition tout au long de la promenade. Les formalités d’entrée se font sur place.


Quelques jours de détente avant de remonter en Martinique. Entre randonnée (vidéo)

Petite baignade salvatrice !

et découverte de la capitale et d’un excellent restaurant avec un vue de rêve.


Après un dernier dîner avec nos amis, départ pour la Martinique. Nous passons tout près de Sandy Island, petit bout de plage paradisiaque de sable blanc, où nous ne nous arrêterons pas. Un peu trop de monde à notre goût… (vidéo)


Un arrêt, ensuite, à Union Island où nous retrouvons pour une soirée Natalie et Thierry sur Ornella, que nous avions quittés au Brésil. Après installation sur une bouée, nous déposons notre annexe au garage !

Petite promenade dans le bourg. Nous sommes bien dépaysés. C’est petit mais tout mignon. N’y restant qu’une nuit, nous nous abstiendrons de faire l’entrée administrative.


Nous repartons après une petite soirée fort sympathique avec Nath et Thierry.

Vue sur Union Island, avec sa piste d’aéroport extrêmement courte. (video)


Le choix de la route par le capitaine est décisive, l’angle au vent n’étant pas idéal. La houle est très présente et les couloirs entre les îles très mouvementés. La navigation est loin d’être calme et tranquille, surtout dans le sens de la remontée. Notre dernière navigation sur Maverick 2 ne s’inscrira pas parmi nos plus belles navigations.


Petit arrêt technique à Chateaubelair, sur Saint-Vincent

Départ en fin d’après midi (video) pour une dernière petite nuit (video) où nous remontons le long de Sainte Lucie, puis nous découvrons le Diamant, que nous verrons quelques heures puisque nous arrivons contre vent et courant au Marin (vidéo)…

Où nous retrouvons Malou, quitté a Mindelo, Gaël quitté a Sao Nicolau et la famille Pascal quittée en Afrique.

Et Pascal et Christine, que nous avions quittés au Brésil. Que du bonheur !


Nous vidons Maverick 2 de nos affaires. Nous laisserons 2 mètres cube, sur palettes, à Fort de France que nous récupérerons en décembre prochain lors de notre retour avec maverick 3.

Nous nous activons pour remettre Maverick 2 en parfait état de marche et de présentation pour sa réception entre les mains de Philippe et Patricia, les nouveaux heureux propriétaires.

Quelques images de la plus grande marina des Antilles françaises et l’immense mouillage tout proche, de Sainte Anne.


La vente de Maverick 2 réalisée, nous décollons le jour suivant pour rejoindre Maverick 3 au Honduras où nous attendent Evelyne et Pascal pour une navigation de 24 heures pour rejoindre le Guatemala. Nous pourrons ainsi tester notre nouveau catamaran en pleine mer.

Mais les lois de la navigation aérienne ne nous le permettront pas ! Nous enchainions 4 vols au départ de Fort de France : Saint Dominique, Panama, San Pedro Sula pour enfin arriver à Roatan 38h plus tard. Air Antilles, dans leur incompétence calculée (puisqu’ils nous feront partir avec 2h50 de retard et non pas les 3h réglementaires qui nous auraient permis d’être éligibles aux compensations de retard de vol), nous fait rater notre correspondance à Saint Domingue, le vol pour Panama ne nous ayant pas attendu ! De plus ils nous feront voyager dans un tout petit coucou à hélices (video). Comme vous le voyez, le capitaine est dépité !

Dans l’urgence à notre arrivée à Saint Domingue, j’ai failli racheter un billet pour Panama puisque nous y passions une nuit, afin de retrouver notre vol du lendemain. C’était trop cher. Grand bien m’en a pris. Il faut savoir que lorsque vous ne vous présentez pas au premier vol à destinations multiples, les places dans les vols suivants sont annulées. Si nous avions été à Panama, il nous aurait fallu racheter d’autres billets ! Ouf ! J’ai opté pour des places dans un vol pour Guatemala city, deux jours plus tard, ce qui nous a obligé à dormir 2 nuits à Saint Domingue. Tout cela, de l’aéroport, où nous nous sommes installés dans un bar connecté en wifi. Car nous n’avions ni réseau, ni devises du pays !

Nous passerons 2 jours très enrichissants a Saint Domingue. Le centre ville est magnifique. Belle étape. Si vous voulez en savoir plus, cliquez.

En voici un aperçu. Nous nous promenons dans la vieille ville fort bien rénovée. Nous sommes dimanche, les rues sont très animées.

Première curiosité : la magnifique place ornée d’une statue de Christophe Colomb, donnant accès à la plus ancienne cathédrale des Amériques.

Joli endroit typique, entre la statue de Christophe Colomb, les bâtiments à l’architecture hétéroclite, les pigeons, les vendeurs, les terrasses de bars animées et ses grands arbres. Il s’en dégage une atmosphère particulière, entre quiétude et joie de vivre.


Nous ne résistons pas à la visite de la cathédrale donnant sur le Parc Colon, plus connue sous le nom de Catedral Santa María la menor Primada de América (Cathédrale Primée de l’Amérique). (video)

« Diego Colomb en a posé la première pierre en 1514, sous le regard attentif de l’architecte Alonso Rodriguez et de treize spécialistes, spécialement mandatés par le roi d’Espagne. Mais en fait, il réalisera ce monument à Mexico. En 1519, l’évêque Alejandro Geraldini, constatant que la cathédrale n’était encore qu’une ébauche, réactive sa construction en posant symboliquement une nouvelle première pierre le 25 mars 1521. Le chantier s’est poursuivi jusqu’en 1540, mais le clocher n’a jamais été achevé. En 1546, le pape Paul II la consacre cathédrale métropolitaine et première cathédrale des Indes, lui donnant ainsi autorité sur toutes les églises du Nouveau Monde. Lors du sac de la ville, en 1586, Francis Drake y a installé son quartier général. Elle a abrité les restes de Christophe Colomb, dans un mausolée de marbre, jusqu’à leur transfert au phare de Colomb en 1992.

L’ensemble, d’aspect massif, a été construit avec des pierres du récif corallien. C’est un mélange de styles roman, gothique et Renaissance. La façade de pierre corallienne dorée est un bel exemple de l’architecture espagnole de la Renaissance. On y voit le blason impérial de Charles V ainsi que les bustes de Saint Pierre et de Saint Paul notamment.

On accède à la cathédrale par trois portes : l’une donne sur la place Colón, la deuxième, faisant face à la place de los Curas, est appelée « porte du Pardon », tandis que la troisième est la porte centrale. Deux de ces portes sont de style gothique alors que la troisième appartient au courant plateresque (style architectural de transition entre l’art gothique et la Renaissance). Sur la façade on peut distinguer des blasons et emblèmes de la famille royale espagnole, au côté de bustes d’évangélistes.

L’intérieur, au sol fait de brique, nous plonge en plein XVIe siècle grâce à la présence de nombreux tableaux, vitraux, objets et mobiliers d’époque. La basilique possède une longueur de 54 m pour une largeur de 23 m, et la plus grande hauteur du sol à la voûte atteint 16 m. Alors qu’il n’y en avait aucune dans le projet initial, la cathédrale possède aujourd’hui quatorze petites chapelles toutes différentes les unes des autres. Exemple : la crypte des archevêques. L’autel principal, en acajou, date de 1684. Les vitraux sont l’œuvre de l’artiste dominicain José Rincón Mora. »


Nous nous dirigeons ensuite vers le Fortaleza Ozama (vidéo). Edifiée entre 1502 et 1507 sur l’ordre de Nicolás de Ovando pour protéger la ville des attaques des pirates anglais, des envahisseurs français et portugais, c’est la plus ancienne construction militaire du Nouveau Monde. En son centre, se trouve la Torre del Homenaje, massive tour médiévale datant de 1503, haute de plus de 18 m. De son sommet, la vue sur le fleuve et sur la ville est superbe. Le système défensif de la forteresse est complété par une série de fortins. Pendant la dictature de Trujillo, la forteresse servit de prison. (video)


Nous remontons la Calle las Damas Santo Domingo, qui doit son nom au fait qu’au début de la colonie les dames marchaient le long de cette rue.


Et entrons dans ce bâtiment austère, le Panthéon national.

C’est un mausolée où reposent les personnages importants de la République Dominicaine. C’est un monument du XVIIIème siècle, doté d’une architecture de style néoclassique-renaissance, qui fut à l’origine une église Jésuite, puis une fabrique de tabac et enfin un théâtre. En 1956 le dictateur Trujillo donna l’ordre de restaurer le bâtiment et de le transformer en Panthéon pour héberger les restes des héros de la nation civils et militaires. Le Panthéon National possède environ 35 espaces vides pour les futurs héros de la République Dominicaine et une tombe sans plaque dédiée au soldat inconnu. Un garde en tenue de gala monte la garde en permanence à l’entrée du monument.


Nous terminons notre promenade sur une des nombreuses terrasses de la plaza de Espana, où danseurs, musiciens et jeunes enfants se partagent joyeusement l’espace.


De bonne heure le jour suivant, promenade dans la ville ensommeillée. Nous découvrons le monument à l’immigration japonaise.

Il s’agit d’un monument unique relatif à l’histoire de l’immigration japonaise en République dominicaine. La sculpture représente une famille de quatre personnes : mari, femme, fils et bébé. L’homme se tient avec une houe à la main. Toutes les personnes sont vêtues de tenues traditionnelles japonaises. Ce monument a été inauguré le 23 juillet 2012, pour marquer le 56e anniversaire de l’arrivée des immigrants. Si vous voulez en savoir plus, cliquez.

La plaque répertorie les noms d’environ 90 familles. Elle fait également référence à la date du 26 juillet 1956, lorsque les premières 249 familles japonaises sont arrivées en République Dominicaine. Elle mentionne également les conditions qui ont poussé certaines familles à quitter la République démocratique du Congo et salue le sacrifice des familles restées.


Juste en face de ces monuments s’élève le monument rendant hommage à Antonio de Montesinos, prêtre dominicain premier défenseur des peuples indiens d’Amérique dans l’empire espagnol. Offerte par le Mexique en 1982, la structure de bronze et de calcaire représente le prêtre prononçant son fameux sermon du 21 décembre 1511 contre les injustices subies par les Indiens. Il menaça même d’excommunication et refusa les sacrements aux grands propriétaires terriens qui réduisaient les Indiens en esclavage dans les mines et les champs.


Enfin, direction le Parque de Independancia en passant la porte del Conde, la Puerta del Conde, aussi nommée « Bastion 27 Février ».

On y découvre les bustes des hommes et femmes qui ont permis l’indépendance de la république dominicaine.


Petit tour des curiosités et de la fabrique locale de cigares.

Là aussi la nature est belle !


Arrivée enfin au Guatemala, où nous attendons l’arrivée de Equilibre, encore propriété de Evelyne et Pascal, qui deviendra Maverick 3 quelques jours après.

Le Rio Dulce, où Equilibre/Maverick restera durant notre séjour en France, est un petit paradis entouré de forêts tropicales. Ce cours d’eau nait dans le lac Izabal, traverse le lac Golfete Dulce et se jette dans la chaude Mer des Caraïbes. Porte d’entrée de la côte caribéenne, le canyon du Rio Dulce possède des paysages époustouflants que nous découvrons lors de notre première et seule navigation à ce jour avec notre beau catamaran.


La ville elle-même est en grande partie construite sur l’eau. C’est une petite ville de 3000 habitants qui se trouve à l’extrémité du lac Izabal, le plus grand lac du Guatemala. Elle est située sur un carrefour géographique naturel assez incroyable : à sa gauche l’énorme lac Izabal et à sa droite les Caraïbes.

Tout déplacement ici se fait en « lancha », c’est à dire en barques ou annexes.

Installation dans un premier temps à l’hôtel Tijax.

Les bungalows sont construits sur la mangrove. Les espaces communs sont très agréables et la piscine la bienvenue au vu de la température locale.

A faire, au départ de cet hôtel, une petite randonnée sur les auteurs pour rejoindre la tour shaman. Nous n’aurons aucune explication sur celle-ci. Qu’à cela ne tienne. Le parcours est particulièrement bien balisé et entretenu par l’hôtel et nous fait traverser des ponts suspendus de plus de 15 mètres (video)

La vue est grandiose du haut de la tour.


Un petit tour en lancha sur le lac Izabal, nous conduit devant le château de San Felipe qui fut construit en 1652 pour empêcher les pirates de piller les villes et les caravanes de l’Izabal. Il tomba quand même entre leurs mains en 1686. Quand ceux-ci disparurent de la région, la forteresse se délabra. Le château fut reconstruit en 1956 et il est actuellement protégé. 

Après ces quelques jours de tourisme, nous nous installons 3 jours sur Equilibre/Maverick, dans la marina hôtel Nanaruana. Les installations sont grandioses.

Et notre Maverick 3. Petite visite privilégiée de notre nouvelle villa ! (video1 ; video2 ; video3).


Mais il nous faut déjà repartir vers Fort de France et la Martinique où nous allons passer une dizaine de jours de vacances, avant notre retour en France, puisque Maverick 2 est déjà reparti avec ses nouveaux propriétaires.

Nous commençons par nous installer 2 jours à Sainte Anne où nous recevrons la petite famille Pascal, quittée en Afrique. Que du bonheur !


Notre première randonnée nous mène dans la savane des pétrifications, tout au sud de l’ile. Nous commençons par une petite baignade sur la magnifique plage des Salines puisqu’au sud, comme vous le voyez, les sargasses sont très présentes.

La savane des pétrifications est un ancien marais asséché, lui-même installé sur le site d’un très vieux volcan dont le Morne des Pétrifications qui culmine à 119 mètres est l’un des vestiges. La terre nue de ce désert est jonchée de blocs de jaspe polychrome jaune, rouge ou noir, donnant au paysage un étonnant aspect lunaire. Cette ancienne savane doit son nom aux curieux troncs d’arbres et aux branches pétrifiés (silicifiés) qui se détachaient autrefois sur l’horizon et qui ont aujourd’hui disparus, emportés par les collectionneurs et les habitants des environs. Sur une dizaine d’hectares, la savane des Pétrifications jouxte la mer et la Pointe de l’Enfer et fait face à la Table du Diable un énorme rocher surgi des flots à quelques encablures au large et sujet de bien des légendes.

Nous y découvrirons aussi les fameux bernard-l’hermite de Martinique (video). Très étonnant !

Histoire du Bernard-l’Hermite terrestre

Le bernard-l’hermite est souvent appelé « soldat » en créole martiniquais.
Deux petits yeux pédonculés, 4 antennes, 2 pinces (une petite et une nettement plus grosse, bleue violette, qui lui sert d’opercule quand il rentre dans sa coquille et qui pince très fort), 4 pattes rouges pour marcher, 4 petites pattes pour s’arrimer à la coquille, un abdomen tout mou. C’est le bernard-l’hermite. Ah oui, il manque quelque chose …
Et une coquille vide pour abriter son abdomen tout mou et dont la recherche et le choix occupe une bonne partie de son temps. D’autant qu’après chaque mue, il doit trouver une nouvelle coquille pour l’adapter à sa taille. Il peut lui arriver de se battre avec un autre bernard-l’hermite rien que pour lui chiper sa coquille si celle qu’il occupe ne lui plait pas. Bien qu’il vive sur terre, le bernard-l’hermite a des branchies modifiées qui fonctionnent dans l’air grâce à l’humidité de l’air et à l’eau qu’il garde dans sa coquille. Le bernard-l’hermite est grégaires, vit au sol (mais certains grimpent sur des arbustes) en colonies importantes dans le sable en bordure des plages mais aussi parfois assez loin à l’intérieur des terres. Il est omnivore et charognard, et peut manger absolument tout ce qui lui tombe entre les pinces. C’est l’éboueur de nos plages.


Direction Sainte Marie, à l’Est de l’île, où nous découvrons l’îlet de Sainte-Marie et son Tombolo. La mer s’ouvre ici de décembre à avril. Il s’agit d’une structure géomorphologique littorale.

Cette langue de sable, formée par l’accumulation de sable, s’explique par le mouvement des vagues, des courants et les Alizés qui soufflent durant toute cette période. Le tombolo relie les deux îles sur une longueur de 200 mètres.

Histoire :

Le tombolo est surplombé par une croix blanche dressée en 1658 par des moines dominicains. Les samaritains (habitants de Sainte-Marie) assurent que cette croix veille sur la ville et sur eux mêmes. On y trouve des vestiges des rails d’un chemin de fer du début du 20ème siècle. Sur les flancs de l’îlet, des canons étaient dressés avec un poste d’observation durant la guerre contre les anglais.
C’est aussi le lieu de la triste histoire de l’héroïque Félix Lorne qui périt noyé après avoir sauvé de la noyade deux des trois garçons en péril. Le troisième périra avec lui dans la mer brusquement déchaînée.
Aujourd’hui l’îlet de Sainte-Marie est une Réserve Naturelle protégée pour que puissent nicher les sternes de Dougall, une espèce d’oiseaux rares qui ont élu domicile sur cette partie de l’île.


Dernière randonnée et pas des plus faciles : l’ascension de la Montagne Pelée, point culminant de la Martinique, à 1397 mètres.

C’est la Grande Dame du Nord. Si elle présente une apparence tranquille, elle reste un volcan en activité comme le prouvent les sources d’eau chaude situées sur son flanc occidental. La dernière éruption date de 1929 et l’activité souterraine est surveillée en permanence par l’Observatoire du Morne des Cadets qui abrite l’un des plus gros sismographes au monde.

Nous partons très tôt le matin, de nuit, pour éviter le monde et la grosse chaleur. Nous en ferons le tour (video), en passant par le sommet (video) et mettrons 7 heures avec très peu de visibilité. Ici, c’est classique que le sommet soit dans la brume. Rares sont les jours où la visibilité est bonne. Ambiance !

Je précise que l’ascension n’est pas des plus facile. Les marchés sont hautes et inégales. Le tour nous fait monter et descendre dans la caldeira. Beaucoup choisissent de faire un aller retour. Ce n’est pas forcément plus facile. Prenez de bonnes paires de chaussures de marche, des bâtons, et abstenez vous de vous y rendre par temps de pluie. Ça peut vite devenir dangereux. Je classerais cette randonnée comme « engagée ». Et ne partez surtout pas sans eau ni sans vivre de poche!


Et notre dernière étape, incontournable : Les jardins de Balata. En vidéo c’est encore mieux !


Que la nature est belle : vidéo, video1, video2


Et voilà, nos vacances sont terminées. Retour en France !

Pêle-mêle, quelques photos et vidéos de beaux moments en famille.


Une journée sur le Tour de Bretagne 2023 au départ de Locronan. 150 kilomètres le long de routes très peuplées et en compagnie de plus de 800 voitures. Quelle organisation ! Et un immense merci à Philippe pour ce moment privilégié dans sa magnifique Plymouth Fury 1958, alias « Christine » ! A découvrir la vidéo.



Quelques jours de repos à Lalbenque, la capitale de la truffe noire, notre terre de cœur où nous prévoyons de nous installer à l’issue de notre tour du monde.
Et découverte de Figeac et de son musée Champollion.


Retour à St malo où nous profitons de la famille et de Léonie, notre petite fille qui a maintenant 5 mois. Que du bonheur ! 


Et que faisons nous à St Malo ? Du bateau ! Petite sortie sur l’archipel des Ebihens. Nous arrivons à marée haute et repartons à marée basse. Car ici les marées sont importantes.


Retour à Paris, pour honorer une belle invitation !

La finale du Top14 au Stade de France ! (vidéo, video1)


Et voilà, nous sommes à jour. Le prochain post sera consacré à notre futur retour.

Bel été et très bonnes vacances à toutes et tous.

5 thoughts on “Entre Grenade, Guatemala, Santo Domingo, Martinique et France !

  1. Eh bien quelle densité ! Vous allez vous ennuyer maintenant ? Profitez bien de cette longue escale en France.
    Amicalement
    Claude

  2. Coucou Isa et Jb,

    Toujours curieux et heureux de vous suivre, bienvenue dans la famille des houleux cata! Je sais que vous aimiez bp votre Maverick2, mais avec Maverick3 vous allez apprécier les mouillages un peu moins rouleur et l’espace!! Bravo pour votre marathon et j’imagine que vous avez un retour à faire pour récupérer et s’approprier votre nouveau cata! Pour nous, après de multiples réparations et améliorations sur Diapason2, nous sommes enfin prêts à naviguer, notre horizon est nettement plus court que le vôtre pour le moment, Baléares et sud de l’Espagne et nous verrons après. En attendant, on compte sur vous pour nous emmener dans des contrées lointaines avec de belles aventures! Bisous de Pascal et Diane

    1. Merci beaucoup pour toutes ces bonnes nouvelles. Nous nous appropriées tranquillement maverick 3. Quel espace! Ça va vraiment nous changer la vie. Départ d’ici une dizaine de jours pour des îles du honduras puis panama. Des contrées magnifiques mais en saison des pluies. Il nous faut bien avancer. On vous embrasse et belle installation sur diapason2

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