Buenos Aires, la plus européenne des capitales sud-américaines

Littéralement « les bons airs » car elle fut fondée
sur une colline exempte de l’odeur du marais

Comment présenter Buenos Aires, cette ville cosmopolite, qui émerveille par son architecture, mais aussi tellement marquée par des régimes dictatoriaux, l’histoire des Mères de la Place de Mai, ou encore la vie et l’action de Eva Peron ? Tout cela avec une économie totalement en dents de scie. Cette ville si séduisante et débordante d’énergie, berceau du tango, telle qu’à l’image de cette danse sensuelle et virevoltante. Ne pouvant en résumer son histoire, vous pouvez cliquer sur ce lien pour en savoir un peu plus.

Vous l’aurez compris : nous sommes totalement tombés sous son charme. Nous aurions aimé y rester bien plus longtemps, si notre programme nous l’avait permis. Mais même à la retraite et paraissant libres comme l’air, nous avons des impératifs ! Deux courts séjours ont été possibles : que du bonheur. A la recherche des bonnes adresses, le nez en l’air pour découvrir tous ces édifices de style si hétéroclite. La joie de vivre dans les rues, la jeunesse heureuse et le tango bien sûr, si langoureux, affiché partout en spectacle, dans les restaurants, mais aussi pratiqué sur les places publiques. Des spectacles de grande qualité, payés au chapeau. Inoubliables ! La plus belle vidéo , la plus sensuelle que nous ayons vue à Buenos Aires- video1 video2).

Tellement d’émotions dans cette ville que j’en ai oublié mon appareil photo. Je n’ai donc que peu d’images et peu de vidéos et je m’en veux rétrospectivement.

Nous n’aurons fait qu’effleurer cette Buenos Aires.


Nous avons commencé nos visites par l’emblématique plaza de Mayo, à 10 minutes à pieds de notre logement. Plusieurs bâtiments historiques et gouvernementaux bordent La Plaza de Mayo.

La Plaza de Mayo, la plus ancienne place de Buenos Aires.


La Plaza de Mayo

Symbole de la révolution de mai 1811 et de l’indépendance de l’Argentine face à l’Espagne, cette place est le lieu d’une révolte inébranlable, tous les jeudis après-midi depuis trente ans. La Plaza de Mayo, qui abrite la célèbre Casa Rosada, siège du gouvernement, voit défiler les Mères de la Place de Mai, qui réclament la vérité sur les desaparecidos, leurs enfants disparus durant la dictature militaire entre 1976 et 1983. Malgré le régime républicain actuel, elles continuent les rondes, couvertes d’un foulard blanc (symboliquement un lange, pour commémorer la disparition de leur enfant). On estime que 30 000 jeunes adultes et adolescents ont disparu sans que les corps aient été retrouvés, et que 500 enfants ont été volés (ce qui constitue le combat des Grands-Mères de la Place de Mai). Pour en savoir plus, cliquez.

La Pyramide de Mai
Au centre de la place se trouve la Pyramide de mai. Ce monument a été construit en 1811 pour célébrer la Révolution et a ensuite été rénové en 1856 par l’artiste et architecte Prilidiano Pueyrredón. Entre la Pyramide de Mayo et la Maison du Gouvernement se trouve le monument à Manuel Belgrano, créateur du drapeau national.

Mais quel est ce palais rose ?

La Casa Rosada

La Casa Rosada a été construite sur le site d’un fort établi par les Espagnols en 1580 et utilisé par les vice-rois coloniaux espagnols.
Après l’indépendance, le fort a été réaménagé en douane par l’architecte britannique Edward Taylor, et plus tard, en 1862, le bâtiment a été choisi par le président Bartolomé Mitre pour être le siège de son gouvernement.
Son successeur Domingo Faustino Sarmiento a ensuite agrandi le bâtiment et aurait ordonné qu’il soit peint en rose dans le but de dissiper les tensions politiques en mélangeant les couleurs des partis politiques opposés (les fédéraux utilisaient le rouge, tandis que les unitariens utilisaient le blanc).
Une autre explication populaire de la couleur distinctive du bâtiment est qu’il était à l’origine peint avec du sang de vache comme alternative à la peinture parce que la peinture pelait dans l’humidité.

Mais au delà de l’histoire de ce bâtiment, remémorons-nous, le discours de Eva Peron, la madone des déshérités argentins, le 17 octobre 1945 (pour en savoir plus sur ce discours, cliquez) et sur Eva Peron en général, cliquez. Nous la retrouverons également plus loin, au cimetière de la Recolata. Et pour le plaisir, écoutez Don’t cry for me Argentina.


La cathédrale métropolitaine

La cathédrale se situe à l’angle de Rivadavia et de San Martín, à l’endroit où, en 1593, Juan de Garay a installé l’église principale. Depuis lors, elle a subi de nombreuses modifications, la dernière en 1862. C’est l’un des bâtiments les plus remarquables en raison de sa grande façade réalisée par Catelin et Benoît. La décoration de son fronton a été faite entre 1860 et 1863 par Joseph Dubourdieu. Elle comporte douze colonnes symbolisant les douze apôtres mais également un bas-relief représentant la rencontre de Jacob avec son fils Joseph en Egypte. Bien que sa façade soit de style néoclassique, l’intérieur a l’apparence d’une église coloniale espagnole. Pour l’anecdote, le pape François y a officié la messe pendant plus de 20 ans.

Cette cathédrale a pour particularité de ne pas posséder de tours, et ressemble plus à un temple grec qu’à une église catholique typique. Deux véritables surprises nous y attendent :

Le mausolée de marbre qui abrite la tombe du général José de San Martín, le Liberdador, mort en France, veillé par des soldats du corps prestigieux des grenadiers à cheval (pour en savoir plus, cliquez)

Et cette sculpture grandeur nature d’un homme allongé.

El Christo de los pobres

Il s’agit de la sculpture « Jésus sans toit ». Son réalisme est émouvant. La première sensation au premier regard est qu’il y a vraiment quelqu’un, une personne, qui dort sur ce banc.
C’est une image qui se multiplie, dans la vraie vie, dans les rues de Buenos Aires et des grandes villes du monde. C’est un SDF complètement emmitouflé, se protégeant du froid. Maigre et dégingandé, il a davantage froid car il a faim.
Une cagoule lui couvre la tête : il n’a pas de visage. Le visage de cette sculpture se manifeste dans ses pieds : on sait que c’est Jésus car sur ses pieds nus se trouvent les stigmates des clous de la Croix. Il n’a pas de toit, pas de travail, pas de terre. C’est une conséquence de la culture du jetable. 

Cabildo de Buenos Aires

Pendant des siècles, le Cabildo a été la plus haute autorité de la ville. L’architecte jésuite Andrés Blanqui l’a conçu en 1725. Une partie de sa façade a néanmoins été démolie pour agrandir l’Avenida de Mayo et Diagonal Sur. Six de ses onze arcs ont alors été détruits. Ce qu’il en reste a été entièrement reconstruit par l’architecte Mario Buschiazzo en 1940. Certaines pièces du Cabildo ont été utilisées pendant un certain temps comme cachots. Ils peuvent d’ailleurs être observés depuis la cour du bâtiment.

Nous avons poursuivi par le quartier incontournable de La Boca.

Le barrio de La Boca, berceau du tango, son fameux stade, la Bombonera, et son Club Atletico Boca Juniors, où a joué Diego Maradona

La Boca

La Boca est un quartier emblématique de Buenos Aires. Il doit son nom à son emplacement à l’embouchure du Riachuelo. L’histoire raconte qu’il serait le lieu de la fondation de la première colonie argentine. Il a abrité l’un des premiers ports de la capitale argentine. Le quartier s’est formé grâce aux immigrants Italiens et Espagnols qui sont venus s’y installer au cours du 19e siècle. Ces derniers étaient très pauvres ce qui explique que la plupart des habitations aient été conçues en tôle. Certaines habitations sont sur pilotis, le quartier ayant été régulièrement victime d’inondations.
Ses maisons colorées ont une histoire et même si le concept est vieux de deux siècles, les habitants s’y sont accrochés telle une tradition. Au milieu du 19ème siècle, les ouvriers Italiens se sont installés autour du port et ont décoré la façade de leur maison avec des restes de peinture pour bateau. C’est ainsi que la tendance des maisons multicolores est née ainsi que El Caminito, une rue aujourd’hui pittoresque, mais haute en couleurs.
A cette époque, La Boca était un quartier pauvre, voire le plus pauvre de la capitale. C’est au peintre Benito Quinquela Martin qu’il doit sa transformation. Lui-même originaire du quartier, il a encouragé ses voisins à rénover leur quartier tombé dans l’abîme. C’était en 1950 et grâce à cette initiative, les habitants ont transformé l’aspect désuet du barrio. Depuis, le quartier est envahi de restaurants et de bars ouverts la journée, le soir le quartier n’étant pas recommandable (pour en savoir plus, cliquez).

Mais qui sont ces personnages ?

Diégo Maradona, Eva Peron et Carlos Gardel, « le roi du tango », le plus grand chanteur de tango de tous les temps (pour en savoir plus, cliquez)


Nous ne passerons que sur le trottoir de la Bombonera, le stade de Dieu !

Royaume du club de foot de Boca Juniors, l’un des plus populaires d’Argentine, la « boîte à bonbons » est un stade unique au monde, en forme de fer à cheval. Le lieu d’une passion débordante en bleu et jaune, exacerbée par un de ses plus grands joueurs et hinchas : Diego Maradona. Pour en savoir plus, cliquez.


Pour la petite histoire, nous avions trouvé une délicieuse Parilla très authentique à la Boca lors de notre premier séjour, un peu à l’écart de la rue touristique, et nous étions promis d’y revenir avant de quitter Buenos Aires. La veille de notre départ pour le Brésil, montés dans le bus à la gare du Retiro, nous allons jusqu’au terminus, selon notre plan google, qui nous amène près du restaurant. Le conducteur du bus, nous jetant des coups d’œil peu rassurés, nous demande de descendre à l’arrêt précédent. Nous étions les derniers. Une fois dans la rue, un passant en face nous fait de grands signes nous indiquant de partir très vite ; une voiture arrive face à nous, nous klaxonne et nous fait aussi de grands signes : il nous faut quitter très vite ce quartier dangereux. Nous allons vite fait vers la rue principale, la séparation des deux quartiers. On nous fait comprendre que nous n’aurions jamais dû arriver dans cette rue… Comme quoi, il ne faut pas toujours suivre google !


Et que faire le dimanche à Buenos Aires, jour férié ? Aller au cimetière du Recoleta. Extraordinaire !

Le cimetière de Recolata, un cimetière pas comme les autres

Cimetière de Recoleta

Plus de 6 400 statues, sarcophages, cercueils et cryptes commémorent certains des fils et filles les plus célèbres d’Argentine, notamment Eva Perón, dans cette ville labyrinthique des morts.
Le cimetière de Recoleta, dans le quartier du même nom, était autrefois le verger de la
Basílica Nuestra Señora del Pilar attenante – l’église blanche scintillante qui surplombe la place à l’extérieur.
Le terrain, qui appartenait aux moines récollets dont le quartier tire son nom, est devenu le premier cimetière public de la ville en 1822. Son aménagement a été conçu par l’ingénieur français Próspero Catelin, qui a également conçu la cathédrale métropolitaine sur la Plaza de Mayo.
C’est un endroit d’une beauté étrange, avec des allées ombragées et d’imposants mausolées en marbre riches en styles architecturaux Art déco, Art nouveau, baroque et néo-gothique, symboles maçonniques et puissante iconographie religieuse.
Plus de 90 de ses tombes sont classées monuments historiques nationaux.
Les tombes les plus visitées sont celles d’Eva Perón et des anciens présidents argentins Sarmiento et Raúl Alfonsín.
Déambulant entre les mausolées, il est possible d’admirer les tombes de nombreuses personnalités argentines dont la célèbre Eva Perón , « Evita »première dame d’Argentine et épouse du Président Juan Perón.

Des tombeaux de toutes sortes, certains très anciens, d’autres contemporains, certains bien entretenus, d’autres en état de décomposition avancée… Ce cimetière ne peut laisser indifférent. Que de grands noms, que de personnalités, que de magnifiques monuments et cryptes au mètre carré. Vraiment très impressionnant. Tristes de ne pas avoir eu de guide pour nous raconter les histoires et anecdotes si nombreuses…

En voici quelques images, regroupées en montage. Difficile de ne pas tout immortaliser !

Quelques mots sur ces tombes particulières :

La tombe d’une jeune fille, Liliana Crocciati, fille d’un coiffeur, peintre et poète italien renommé.

Morte à Innsbruck en 1970 pendant sa Lune de Miel par une avalanche qui pénétra sa chambre d’hôtel par la fenêtre où elle fut écrasée et tuée par asphyxie. Ses parents ont reconstruit sa chambre dans sa tombe et ont placé à l’entrée une statue en bronze de Liliana dans sa robe de mariée, portant son anneau de mariage, avec son chien bien-aimé à ses côtés.  

Luis Ángel Firpo (1894-1960), surnommé « el toro salvaje de las Pampas » (Le taureau sauvage de la pampa), était un boxeur professionnel qui a pris sa retraite avec un record de 31-4-2 avec 26 KO. Il a combattu tous les grands noms de la boxe dans les années 1920.

Ce mausolée est précédé d’une statue grandeur nature du Firpo dans sa robe de boxe, conçue par le sculpteur Luis Perlotti.

La famille Roverano, venue de Gênes pendant la vague massive d’immigration à la fin du XIXe siècle a fait fortune avec la Confitería del Gas, aujourd’hui démolie, qui faisait concurrence au Café Tortoni.

Les Roveranos ont déménagé dans un nouveau caveau au cimetière de Cacarita en 1919, laissant la tombe vacante. Cependant, la statue d’un immigrant descendant du bateau AYUDATE (aidez-vous) sur la terre ferme en costume de paysan est toujours en bon état.

Tombe de Rufina Cambaceres,

Jeune femme enterrée vivante au début des années 1900. Elle aurait souffert d’un coma. Quelques jours après son inhumation, des ouvriers ont entendu des cris provenant de la tombe. Une fois ouvert, il y avait des égratignures sur son visage et sur le cercueil, celle-ci ayant essayé de s’échapper.

Sa mère a construit ce chef-d’œuvre de l’Art nouveau, devenu un symbole du cimetière.

Son cercueil est une dalle de marbre de Carrare, sculptée d’une rose sur le dessus, derrière un mur de verre, comme si sa mère voulant rattraper son erreur, voulait s’assurer de voir son cercueil et permettre son retour à la vie. Ornée d’une jeune fille en marbre sculpté qui tourne la tête vers ceux qui la regardent, elle a l’air sur le point de fondre en larmes. Sa main droite est sur la porte de sa propre tombe.

Francisco Javier Muñiz (1795-1871)

Homme politique argentin, médecin et scientifique de renommée internationale, connu pour son passé militaire. Sur le champ de bataille, il a découvert le glyptodonte, une version vieille de 10 000 ans du tatou d’aujourd’hui. En tant que civil, a été membre des deux chambres du Congrès. Sa contribution médicale la plus importante à l’Argentine loin du champ de bataille a été d’être le premier à utiliser le sérum de cowpox comme vaccin contre la variole.

La crypte de Muñiz, conçue par le sculpteur romain Ettore Ximenez, présente une énorme sculpture d’une femme tenant le bâton d’Asclépios dans une main et une épée dans l’autre.

Juan Galo de Lavalle (1797-1841), descendant direct du conquistador Hernán Cortés, était un général argentin.

À l’âge de 15 ans, il rejoint les Granaderos combattant pour l’indépendance, puis la guerre cisplatine contre le Brésil. Après son retour du Brésil, il a mené un coup d’État unitarien et exécuté son ancien commandant, le gouverneur fédéral en exercice, Manuel Dorrego. Contraint à l’exil, il fut pourchassé et mortellement blessé à San Salvador de Jujuy. Les officiers ont reçu l’ordre de décapiter Lavalle et d’afficher sa tête publiquement, mais les troupes loyales ont emmené son corps vers le nord, enlevant sa chair des os et ont embouteillé son cœur et sa tête. Les restes préservés ont été déplacés à Valparaiso, au Chili, jusqu’à ce qu’ils puissent être renvoyés à Buenos Aires en 1861.
Le mausolée noir de Lavalle est gardé par une statue d’un Granadero, avec une plaque qui dit : « Granadero ! Vela su sueño y, si despierta, dile que su patria lo admira ! » (Soldat ! Garde son sommeil et, s’il se réveille, dis-lui que son pays l’admire !) La statue n’est pas signée, bien que certaines sources l’attribuent à Luis Perlotti.

Et évidemment la tombe la plus célèbre et la plus visitée du cimetière, celle de María Eva Duarte de Perón (1919–1952), Evita. Mais, beaucoup moins connues, voici les péripéties inhérentes à sa dépouille.

Lorsqu’elle décède à 33 ans, son corps est embaumé et exposé jusqu’à ce que son mari soit chassé du pouvoir trois ans plus tard, en 1955, par un coup d’État. Son corps est alors transporté en secret à Milan puis enterré sous une fausse identité avec l’aide du Vatican au cimetière Maggior. Seuls le pape de l’époque (puis ses successeurs), deux colonels de l’agence de renseignement SIE ainsi qu’un prêtre connaissent la localisation exacte de sa dépouille. Trois autres personnes, dont le militaire putschiste argentin, Pedro Eugenio Aramburu, président autoproclamé de l’Argentine entre 1955 et 1958 et le général argentin Alejandro Agustín Lanusse qui occupera la présidence entre 1971 et 1973, savent que la « première dame du pays » est enterrée quelque part en Italie. Lorsqu’Aramburu est enlevé par les Montoneros en 1970, il leur avoue, avant d’être condamné à mort pour son rôle dans le coup d’État de 1955, qu’Evita repose en Italie. En 1971, Lanusse accepte de rendre la dépouille d’Evita à Juan et Isabel Perón (sa troisième épouse) à Madrid.

À la mort de Juan en 1974, Isabel prend le pouvoir et pour la contraindre à restituer le corps, les Montoneros enlèvent la dépouille d’Aramburu. Eva est alors ramené en Argentine, brièvement exposée au public et enfin inhumée en 1976 au cimetière de la Recoleta, 24 ans après son décès. Evita repose dans une crypte fortement fortifiée à environ cinq mètres sous terre, pour protéger sa dépouille. 


Dernier site à découvrir, avant de vous emmener en ville, surtout si vous venez au printemps à Buenos Aires, pour découvrir les cerisiers en fleurs…

Construit en 1967 à l’occasion de la visite de l’empereur japonais Akihito et de son épouse Michiko, c’est le plus grand jardin de style japonais hors du Japon. Orné d’éléments traditionnels, dont l’intérieur a été importé du Japon, certains de ses composants datent de plus de cent ans (video)

Un espace atelier-exposition est à disposition du visiteur. Mais quelle est la composition de ces objets ?


Lors de nos deux courts séjours nous n’aurons vu que ces sites, si peu dans cette ville magnifique !

Voici un petit melting-pot des images prises lors de nos pérégrinations, entre brocante, beffroi et le musée Kirchner que nous n’avons pas eu le temps de visiter. Et Fidel, vous le voyez, en train de haranguer les foules du balcon.


Le marché San Telmo, dans le quartier du même nom, le plus ancien de Buenos Aires, qui, comme partout en Amérique du sud, regroupe des restaurants et bars et non pas des commerces comme chez nous.


A Buenos Aires, nous nous sommes déplacés à pieds, en uber, mais aussi en métro, où nous avons découvert ces magnifiques mosaïques

Petit bonheur en fin de séjour, lorsque nous donnons notre carte métro avec une dizaine de passages (le prix étant très peu élevé) à un monsieur dans la rue. Il se détourne et efface discrètement des larmes de joie…


Le soir, dans les rues animées, un petit concert de percussion (videovideo1)…


Mais où peut on dîner sur le pouce ou boire une bière ? Et pourquoi par ceci ?

Vous souhaitez vraiment que je vous donne le prix ? 1 kg de pommes de terre au cheddar et 2 pintes de bière : 5 € ; 1 kg de burger et 3 pintes : 12 € (prix au marché parallèle. Si vous payez en carte bleue, vous paierez le double.


Dans notre quartier, rue Mexico, à San Telmo, l’excellente boulangerie, transformée en musée photographique…

Et je garde le meilleur pour la fin, la meilleure adresse, historique, pour découvrir un spectacle de tango à un coût modéré, dans un cabaret-bar-restaurant (nous avons pris la formule spectacle/boissons (2 coupes de champagne) pour une cinquantaine d’euros. Extraordinaire show ! S’il y a un endroit où il faut aller, c’est ici ! Vous pouvez réserver sur place (vidéo video1 video2video3)


Et voilà, nous avons repris nos valises pour retrouver Maverick 2 à Jacaré.


Mais le prochain post sera consacré, avant notre départ en mer vers d’autres destinations, à la capitale du street art, Valparaiso !

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