Notre road-trip en Patagonie (3) Le massif du Fitz Roy / le Perito Moreno / Torres del Païne



Pour mémoire, le parcours et les étapes du road trip dans son ensemble. En jaune, les déplacements en bus, très confortables puisqu’équipés de sièges couchettes, en violet l’avion (moins cher que le bus sur ce parcours) et en bleu, le voyage en ferry Navimag dont le récit a déjà été mis en ligne (lien).


Première nuit de transit à El Calafate, entre Ushuaia et El Chalten.

Nous y arrivons le jour de la victoire de la coupe du monde de football de l’Argentine sur la France. Le pays est en liesse, les couleurs en bleu et blanc partout. Des plus jeunes aux plus vieux, tous portent le maillot de Messi, la vedette (video).


Cette ville est très étonnante. Les faubourgs de la ville sont en hauteur sur des pistes non goudronnées (prenez soin de ne pas prendre d’hôtel ailleurs qu’en centre ville) et l’artère principale où là tout est beau et très propre. Un petit Chamonix local. Des brasseries et des bars nombreux, et certains originaux ! Sacré tronc !

Le jour suivant, avant de prendre notre bus de 13h00, recherche du western union puisque, paraît-il, à El Chalten il faut tout payer en cash. Et là, rien ne va plus, impossible de trouver des espèces. Les relais western union ne fonctionnent pas ou n’ont plus de liquidités. Après avoir arpenté le centre de long en large et d’aller retour en aller retour, nous nous voyons dans l’obligation de faire du cash chez un commerçant le proposant. Mais pas du tout à notre avantage.
Est-ce délibéré pour casser le marché parallèle ici ? Nous le pensons.

Partout en ville de drôle de cris d’oiseaux. Ce sont comme nos goélands chez nous. Ils envahissent littéralement les rues (vidéo)


El Chalten, capitale nationale du trekking et de la randonnée de la Patagonie argentine

Après 2h40 de bus nous voici au bout de la route, au bout de la vallée. Au pied des montagnes, du Fitz Roy et du Cerro Torre. Nous voici à El Chalten. Petit ville de 1.600 habitants composée majoritairement d’hôtels, auberges de jeunesse, bars, restaurants, appartements et chambres d’hôtes.
De là, 3 fameuses randonnées s’offrent aux voyageurs sportifs, situées dans le Parc National Los Glaciares. Le parc est gratuit et très bien entretenu. Les espaces de camping rencontrés au fil de nos randonnées parfaitement aménagés, y compris en toilettes. Aucun détritus ou papiers ne trainent au sol. Que du bonheur.


Voici ces 3 randonnées : la Lagona Torre (20 km – 400m de dénivelé) ; le mirador del Fitz Roy, sur le sendero al Fitz Roy (15 km pour 500m de dénivelé) et le Loma del Pliegue Tumbado (22 km – 1200 m de dénivelé)

Et c’est parti !

La Laguna Torre

Cette randonnée s’élève sur un très joli sentier, entre prés, forêts, torrents de montagne et rochers.

Arrivée sur la lagune glaciaire face à ce spectacle grandiose. Face à nous, le Cerro Torre et le Fitz Roy. Absolument grandiose !

Oh des glaçons dans l’eau ! Nous ne nous glisserons pas dans l’eau. Quel spectacle ! (vidéo)

Quel bonheur d’être obligés d’attendre que les nuages se désagrègent… La magie de la brume : le Fitz Roy est chapeauté !

Mais les nuages reviennent ! Et il ne fait pas chaud. Alors, il nous faut redescendre par le même chemin et s’arracher à ce spectacle. Ce chemin en aller-retour nous permet de voir les paysages que nous n’avons pas vus en montant. Enfin, nous nous retrouvons face à El Chalten.



La météo n’étant pas excellente, nous décidons d’une journée de repos. Beaucoup de vent, qui déchire les nuages de temps en temps, lorsque la pluie ne tombe pas. Il paraît que c’est classique ici et que nous avons eu beaucoup de chance de voir le Fitz Roy dès notre arrivée.

Nous nous promenons en ville et recherchons les spots « wifi » car nous sommes vraiment au bout du monde, et notre réseau téléphonique ne passe pas. La bière est universelle ici et bon marché. Rigolo à l’entrée du bar et sa table originale à l’extérieur.

Pas de relais Western union non plus ici. Le change intéressant, peut se faire dans les restaurants, friands de devises (euros, dollars).


Impossible de passer à El Chalten, sans vous comptez, a minima, l’histoire de ces deux sommets mythiques.

Le Fitz Roy

Le Fitz Roy est l’un des sommets des Andes – et du monde – les plus emblématiques notamment à cause de sa beauté et de son accès difficile. Connu de tous les alpinistes , il fait aussi rêver les randonneurs. S’élevant au bout d’une steppe désertique, à 3 359 m d’altitude, au-dessus du village d’El Chaltén , le majestueux sommet du Fitz Roy compose l’un des plus incroyables paysages patagoniens.

Le Fitz Roy fut d’abord baptisé par les Tehuelches « Cerro Chaltén » ce qui signifie en Tehuelche «La Montagne qui fume », le sommet étant souvent enrobé de nuages cotonneux.
Les Occidentaux découvrirent une première fois le sommet en 1782, par l’explorateur Francisco de Biedma y Narváez.
Une second expédition dans cette partie peu connue de la Patagonie eu lieu en 1834. C’était celle de l’anglais Robert FitzRoy , qui parcourait alors l’Amérique australe à bord du HMS Beagle.
C’est le géographe Francisco Moreno qui rebaptisa le sommet en 1877. Moreno avait pour mission de délimiter avec précision la frontière entre le Chili et l’Argentine. Après avoir aperçu au loin l’impressionnant Fitz Roy, le 14 février, il décida de le nommer en hommage au capitaine de la précédente expédition, Robert FitzRoy.
Quant au sommet par lui même, il fut gravi pour la première fois par les alpinistes français Lionel Terray et Guido Magnone en 1952. Ils débutèrent leur ascension du sommet le 31 janvier, pour l’achever le 1er février à 16h40.
Le pilier nord du mont Fitz Roy, dont les conditions extrêmes rendent l’ascension particulièrement difficile, fut gravi par l’italien Renato Casarotto en 1979.
Le Fitz Roy est l’emblème de la région patagone. Aujourd’hui, le dompter reste une performance physique et un véritable défi pour les alpinistes chevronnés.

Le Cerro Torre

Le Cerro Torre est une incroyable tour de Babel en forme de fusée, le sommet caché par les nuages 300 jours par an. Il est couronné par d’immenses blocs de glace et du givre en équilibre sur des abîmes, s’étirant sur plusieurs kilomètres.
Il culmine à 3102 mètres, et n’est pas seulement la plus belle et la plus difficile montagne à grimper au monde, mais c’est surtout une montagne de légende qui a inspiré le plus incroyable mensonge de l’histoire de l’alpinisme. Durant plusieurs années, ce haut sommet fut considéré comme l’un des plus inaccessibles au monde. Non pas parce que ce sommet est haut, mais parce que la dernière étape de son ascension exige de grimper une paroi granitique verticale sur 800 mètres, avant d’atteindre le sommet, souvent dans des conditions climatiques extrêmes et des vents très violents.
L’histoire :
En 1952, l’alpiniste français Lionel Terray affirma que le Cerro Torre était impossible à escalader. Ses parois étaient trop abruptes car extrêmement lisses. Les conditions météorologiques étaient épouvantables.
Les premières tentatives eurent lieu pendant l’été 1957-1958 soit en décembre. Il y eu au total 2 expéditions italiennes, menées par Cesare Maestri et Walter Bonatti, connus pour être de grands rivaux. Elles se sont soldées par des échecs. Les équipements, les techniques et la technologie de l’époque rendaient quasiment impossible le franchissement de la paroi de granite.
En 1959, l’alpiniste italien Cesare Maestri déclara avoir terminé la première ascension du Cerro Torre, après avoir atteint le sommet en passant par une route traversant la face est du pic. Son partenaire de cordée, Toni Egger trouva la mort au cours de la descente, pris dans une avalanche. Maestri fut lui-même secouru quelques jours plus tard, au pied de la montagne, à moitié enseveli sous la neige.
Cette première ascension revendiquée par Maestri, avec l’Autrichien Toni Egger, serait l’une des plus belles prouesses de l’histoire en matière d’alpinisme. C’était la conquête sur 7 jours d’un sommet extrêmement difficile sur un itinéraire très technique, le tout dans des conditions météorologiques défavorables. 
Mais cette ascension fut vivement contestée dans les années 1960.
Pour faire taire ses critiques, Maestri organisa une autre expédition, en compagnie de 5 grimpeurs, en 1970. Cesare Maestri retente l’ascension équipé d’une perceuse et d’un compresseur afin de pouvoir disposer des pitons dans la roche. Après un nouvel échec en Juin, il atteignit finalement la limite roche/glace l’été suivant, sans pour autant atteindre la calotte de glace sommital. En voyant que des espagnols s’apprêtent à utiliser la voie qu’il a ouverte avec l’aide des pitons, il se fâcha et arracha tous les pitons parsemant la dernière longueur. Cette ascension fut prénommée « route des compresseurs ».
Deux équipes américaines tentèrent le sommet voisin, Cerro Egger, en 1976 et 1977. En basculant sur le Cerro Torre, ils contestèrent la version de Maestri quant aux difficultés rencontrées sur les dernières dalles du sommet.
La deuxième ascension de la « route des compresseurs » eu lieu en 1979, et réalisée par les grimpeurs américains Jim Bridwell et Steve Brewer en 3 jours. Ceux ci ont terminé la route en escaladant du granit vierge par le biais de rivets, pitons et têtes de cuivre creusés au sein de fissures naissantes. Le sommet fut atteint le 1er avril 1979.
En 2012, David Lama fut le tout premier alpiniste à grimper entièrement en libre le Cerro Torre, c’est-à-dire sans équipement hormis la sécurité.


Le lendemain, la météo n’est toujours pas fabuleuse : nous ne ferons pas la grande randonnée au pied du Fitz Roy, le « Sendero Fitz Roy », le départ devant se faire au petit matin. Et il pleuvait. Dommage, mais en même temps, il y a bien trop de monde, et le dernier passage rocheux est annoncé raide et très étroit, avec de nombreux embouteillages.
Nous nous contenterons du mirador. Une quinzaine de kilomètres au départ de notre hôtel quand même. Prenez bien le chemin par la droite et redescendez par la laguna Capri ! La vue est à couper le souffle (video, video1 video2)

Le sentier commence tout au bout de la route qui traverse de part en part El Chalten. Nous qui pensions que le village était petit : nous n’avions pas été plus loin que la partie basse, proche des bus. Cela représente quand même, entre notre hôtel et le début du sentier, au moins 2 kilomètres, ce qui fait 4 km en aller-retour. La grande rando étant donnée à un peu plus de 20 kilomètres, le total aurait été vraiment élevé.



Notre dernier jour nous emmène sur la Loma del Pliegue Tumbado (« la colline du repli allongé ») qui nous donne une vue plongeante sur la Laguna Torres et l’ensemble du massif du Cerro Torre et du Fitz Roy. Longue rando de plus de 20km avec plus de 1100m de dénivelé. Ce sera notre plus grosse rando du séjour. Le départ du village se fait dans la douceur et dans une fraicheur relative. Au fur et à mesure de la montée, le vent se lève pour devenir absolument glacial. Les bonnets, gants, doudoune et goretex sont de sortie. Il ne faut surtout pas les oublier, au risque de se priver du sommet.

Arrivée au pied du sommet. Le vent est glacial et renversant.

Après un effort important face au vent, nous voilà arrivés au sommet ! La vue à 360 degrés vaut tous les efforts ! Nous regrettons seulement que la vue ne soit pas si dégagée (vidéo)


Redescente et pique nique dans un pré un peu plus bas à l’abri du vent et face au Fitz Roy. Que demander de mieux !

Et plus bas, en tournant le regard vers les bois, que voit-on ? Un rapace qui gratte la terre ! Incroyable. Mais quel est-il ? Il s’agit d’un caracara (vidéo)


Après une dizaine d’heures sur les chemins nous voilà en attente du dernier bus de 18h00 qui nous conduira à El Calafate, où nous passerons Noël. La route est magnifique.

Ici, pas de père Noël ni de crèche à tous les coins de rues, pas de guirlandes ni de sapins. Pourtant ils sont catholiques. Il y aura bien la messe, mais les repas doivent se dérouler en famille.


A El Calafate nous avons trouvé la plus belle auberge de jeunesse de notre road trip, le Schilling, idéalement placé, son joli jardin, ses espaces sympathiques, fort propres.


Sophie, qui apprend le français se démène pour nous. Elle nous organisera notre visite du Perito Moreno, le 25 décembre, notre cadeau de Noël. Extraordinaire glacier, l’une des plus belles merveilles de la nature du monde. Voyez par vous-même…


Le Perito Moreno, qui signifie « Expert Moreno », en référence à l’explorateur argentin Francisco Pascacio Moreno qui étudia cette région au 19ème siècle

Le Perito Moreno est impressionnant : le front du glacier mesure 3000 mètres de long sur 5000 mètres de large et la hauteur de glace émergée est de 74 mètres, la partie submergée dépasse les 700 mètres ! C’est un des rares glaciers de Patagonie qui n’est pas en régression. Il avance d’environ deux mètres par jour, soit plus de 700 mètres par an. Il fait partie d’un champ de glace situé à cheval entre l’Argentine et le Chili – la troisième plus grande réserve d’eau douce au monde.

Nous partons de El Calafate pour 2 petites heures de route en minibus.

Le groupe se scindera en deux, certains allant direction sur la promenade, les autres, dont nous, ayant pris l’option « promenade en bateau ». Nous le recommandons tout particulièrement, le coût n’étant pas exorbitant.

Et là le spectacle commence… Nous nous approchons tout près des glaces (vidéo, video1).

Le mot « bleu » ne suffit pas à décrire toutes les nuances que l’on peut observer sur ces pics, crevasses, grottes ou glaçons dérivant sous nos yeux, du plus clair, presque translucide, au plus foncé. Et, mystère de la nature, sous nos yeux se détache un iceberg (vidéo) (film). Extraordinaire !

Nuance sur ces blocs de glace…

Et sur ces façades de glaces

Et voilà, la promenade en bateau est terminée. A nous maintenant la randonnée aménagée tout au long du glacier. Il n’y a pas de mots assez forts pour définir cette masse de glace, tellement c’est beau !

Christophe nous avait offert à Noël 2021 une bouteille millésimée de vin d’Andalousie à boire lors d’une circonstance exceptionnelle.

Il n’y avait pas de lieu plus adéquat qu’ici dégusté avec cerises et des rochers ferrero. Merci encore à toi. Tu te reconnaitras. Il était d’autant plus délicieux !


Retour à El Calafate puis bus vers Puerto Natales, au Chili pour attendre notre ferry Navimag. Nous quittons la chaleur et le soleil de El Calafate, les nuages restant bloqués derrière la chaine andine, côté Chili. Nous le vérifierons les 5 jours où nous avons résidé dans cette ville.

Puerto Natales

Que dire de Puerto Natales ? Cette ville ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Tout est très cher, peu de lieux où se poser sans devoir consommer. Heureusement, j’avais privilégié un appartement que je vous recommande, proche de la gare de bus, à 10 minutes à pied du centre, enfin de la rue principale. Nous avons pu largement y trainer. Car, que faire quand il ne fait pas beau et froid. Rester au chaud !

Petite promenade dans les rues et découverte des maisons si peu isolées énergétiquement, que nous trouverions précaires en Europe. Et pourtant il fait froid ici, et c’est l’été !


Au fil des rues, rencontre avec les chiens, très présents au Chili (vidéo). Ils dorment dans la rue, tout en étant nourris et nichés sur les trottoirs. Ils se déplacent souvent en bande et ne respectent pas le code de la rue ! Combien de fois j’ai eu peur pour eux. Les conducteurs ont l’habitude mais les chiens courent le long des véhicules. Des accidents doivent arriver, sans aucun doute.

Et pour égayer les rues, des personnages pour habiller… les poubelles ! Et ces boites en bois sur les devantures de maison. Mais à quoi servent-elles ?

Le capitaine, ami des bêtes !

Et le bord de mer, très souvent agité !

vidéo


Le parc national Torres del Païne

De plus, Puerto Natales est aussi la ville la plus proche du parc national Torres des Païne, un incontournable selon la majorité des avis. Nous serons plus mesurés car pour s’y rendre, l’idéal est de louer une voiture. Mais où la louer et à quel coût ? Pour nous ce fut presque mission impossible, malgré les demandes réalisées auprès de tous les loueurs trouvés sur internet bien en amont de notre arrivée et ensuite sur place. Jusqu’au dernier moment, nous n’imaginions pas nous y rendre. Et le hasard nous a fait rencontrer une voyageuse qui nous a communiqué des contacts. L’un de ceux ci nous a rappelé, nous proposant une voiture pour une seule journée à 60 €. C’était ce jour là ou jamais. Et ce fut le seul jour où la météo était idéale.

Il faut ajouter à cela, l’entrée au parc obligatoire à 35 €/p pour 1 à 3 jours, acheté sur internet. Sachant que la distance entre le parc et la ville est de 120 km (240 aller-retour-, il n’est pas envisageable d’y retourner tous les jours. Il y a possibilité de dormir sur place mais les prix vont de 100 € la nuit sous tente à… 2000 € la nuit en pension complète. C’est juste inabordable ! Et il y a le bus, mais celui ci vous dépose au pied de « la » randonnée de 20 km ou au départ du trek W. Il ne vous permet pas de découvrir le parc. Enfin, les chemins que Jean-Benoit avait repéré sur la carte ne sont pas accessibles aux simples randonneurs. Il est obligatoire d’être accompagné par un guide ! Il ne reste donc que quelques miradors à voir et la laguna Azul qui permet la vue sur les Torres del Païne dans son ensemble.

Nous voilà partis dans notre véhicule. Nous ne serons contrôlés nulle part sur l’achat de l’entrée au parc mais de là à dire que l’on peut s’en passer…


La Laguna Azul est située au nord est. Peu de monde. Promenade tranquille au bord de l’eau. Quelle vue sur les Torres !

Oh des guanacos !


Nous voilà repartis vers le mirador del condor, sur des pistes très roulantes, en passant par les salto grande del Païne

Nous tournons autour du massif et les lumières et couleurs sont extraordinaires ! Voyez ces montagnes entre gris foncé et gris clair. Incroyable.

Là aussi, les bleus sont infinis et se mélangent sans se mélanger… (video

Nous sommes heureux de descendre de voiture et de découvrir le mirador du condor. Il n’est pas très long (une petite heure de montée) mais le vent au col est excessivement fort, tellement fort que les enfants ne peuvent y passer. Nous tenons à peine debout… mais arrivés là haut, c’est trop beau ! (vidéo – pardon de la qualité de celle-ci mais on n’a pas pu mieux faire !)

De là haut, nous voyons aussi les ravages d’incendie… (video)

Et voilà, c’est fini. Nous repartons par la route au sud du parc (par l’administration). Praticable et bien plus jolie que celle par laquelle nous sommes arrivés, où des travaux dantesques étaient en cours de réalisation.

Bref, nous sommes heureux d’avoir pu nous y rendre, les paysages étant splendides mais vous aurez aussi compris que, vu le prix, la question de s’y rendre peut se poser.


Rendez-vous pour le prochain post consacrés à deux villes, Buenos Aires, extraordinaire, et Valparaiso, capitale du street art.

10 thoughts on “Notre road-trip en Patagonie (3) Le massif du Fitz Roy / le Perito Moreno / Torres del Païne

  1. Toujours aussi intéressant, le compte rendu se déguste avec gourmandise, je deviens de plus en plus accro ! Mon prochain voyage me semblera peut-être « pâlichon » comparé à tout ce que vous faites (je serai dans un petit groupe)
    À très bientôt la suite de votre périple.
    Amicalement
    Claude

  2. Bonsoir et bonne année d’aventure et de découverte Isabelle et Jean-Benoît, Nous suivons votre périple depuis début mars 2020… sans nous lasser tellement l’humour est présent. Vos commentaires, vos images et le partage sont magistraux. Un grand merci à vous deux de nous faire voyager. Bises d’Albert et Marie-Thérèse

  3. bonjour
    je vous suit depuis le début et je me régale de votre périple
    merci pour vos posts photos …..
    bravo à vous et continuez de nous faire rêver

  4. Bravo pour votre road trip les jeunes!!! On vous suit tjrs avec bp d’intérêt, c’est fabuleux et tellement bien documenté!!! Bisous à vous Diane et Pascal

      1. Hello, ça y est c’est la remontée vers un climat plus chaud!!!!
        Nous sommes maintenant sur Diapason 2, c’est un privilège 435, âge de 20 ans. Nous sommes à la Grande Motte pour qqs ameliorations!
        Bon vent
        Bisous
        Diane et Pascal

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