
Nous voila de retour sur le chantier Peak où Maverick est installé depuis début juillet. Tout va bien. Pas de petites bêtes, pas de mauvaises surprises.
Pour les premières nuits, comme lors de notre départ, nous dormons à l’hôtel situé tout à côté, mais qui ne souhaite aucun client. Ils ne font, en effet, aucun effort pour attirer ceux ci, préférant un hôtel vide et sans chaleur. Dommage, car le cadre est plutôt sympathique et le site idéalement placé pour les marins en travaux dans la marina.

Pour les premières nuits, comme lors de notre départ, nous dormons à l’hôtel situé tout à côté, mais qui ne souhaite aucun client. Ils ne font, en effet, aucun effort pour attirer ceux ci, préférant un hôtel vide et sans chaleur. Dommage, car le cadre est plutôt sympathique, surtout avec la piscine, et le site idéalement placé pour les marins travaillant sur leur bateau dans la marina.

La « to do liste » du capitaine est conséquente, dont le carénage, le premier que nous réalisons sur un catamaran. Jean Benoit à trouver un « local » qui a accepté de poncer et de préparer les coques. Il appliquera également les 2 premières couches d’antifouling. Nous finaliserons la 3ème couche pour économiser le produit.

La vie se déroule sur le chantier, bien peu humain : aucun lieu de rencontre, pas de bar, pas d’espace, pas de restaurant proche. De ce fait peu de convivialité. Chacun bosse sur son bateau, entre grosse chaleur et grosses pluies.
Christine et Jean-Paul, qui ont gardé un œil sur Maverick lors de notre absence, nous proposent une sortie en ville, pour la fête du 4 septembre, jour d’indépendance de l’île.
Découverte du pan, Fierté de Trinité-et-Tobago qui a été proclamé « instrument national ». Appelé aussi steelpan ou steeldrum, il présente l’originalité d’être fabriqué à partir d’un ou plusieurs bidons de pétrole dont on joue à l’aide de baguettes aux embouts de caoutchouc.





Que de joie, que de jeunes. Des dizaines de bus décorés et occupés par ces troupes de musiciens si passionnés ! Ça fait vraiment plaisir à voir.
Et plaisir de partager ces si bons moments avec Jozig, sur « Bora Bora », Alex et Sabrina sur « Vie de Rêve » et évidemment Christine et Jean-Paul, initiateurs de cette sortie.
Les échasses-marcheurs se donnent en spectacle. Que de couleurs et que de bonne humeur. Nous découvrons le beau côté de Pont d’Espagne, la capitale de Trinité.




Quelques petites vidéos pour le plaisir des yeux et de l’écoute : video, vidéo1, video2, video3, video4, video5.
En quittant la fête, nous découvrons un autre visage de la capitale que nous ne connaissions que peu, puisque nous ne nous y rendions que pour le marché et pour les courses alimentaires. De bien jolies maisons…




Nous retrouvons également sur le chantier, pour quelques parties de Skyjo, Greg et Paolo, sur Maeva, qui resteront au chantier encore quelques semaines.
Et Arnaud, sur Daria, que nous recroiserons sans aucun doute, avec sa femme et ses enfants.
Enfin, grande retrouvailles avec Gustavo et Daniela, sur Maloya, quittés depuis plus de 3 ans à Porto Santo.
Heureusement, le chantier ne dure pas, et nous remettons rapidement à l’eau Maverick après 8 jours de boulot (video, video1).



Mention spéciale pour Ivana, le contact du chantier Peak. Elle parle français, est très arrangeante et débrouille toutes les formalités, fort nombreuses, d’arrivée et de sortie de cette ile. Formalités aux douanes et à l’immigration où il est très facile de passer des heures à attendre et à remplir nombre de formulaires, en plusieurs exemplaires, avec des calques noirs. Le second point important à préciser chez Peak, est le bus qui transporte, plusieurs fois par semaine, les clients du chantier vers la ville, les grandes surfaces et le marché hebdomadaire du samedi. Il est également possible de le réserver pour se rendre à l’aéroport ou en revenir, ce qui fait économiser, en aller retour, un billet de 100 euros. Enfin, le personnel du chantier est très professionnel et attentif aux bateaux et à leurs occupants.
Nous nous installons dans la baie voisine, au club de voile, en attendant l’option météo.

Belle alternative d’attente, car il est possible de prendre une bouée ou de mouiller à condition d’être membre du club à l’année. Pour la modique somme de 30 dollars par personne, nous bénéficions des sanitaires, de la piscine, des espaces et du vrai et seul bar de Chagaramas. L’eau y est plus propre et il n’y a pas le bruit des pétroliers et cargos déchargeant constamment en face des chantiers Peak et Power Boat.
Nous y organiserons notre pot de départ. Moments émouvants et conviviaux…


Et c’est le départ ! Sortie de la baie (video), puis du bras de mer, où les dauphins voguent de part et d’autre de Maverick (video)




Nous sommes partis ! (video).
Direction Union et les Tobaggo Cays où nous retrouverons, pour notre plus grand bonheur, nos amis Nathalie et Thierry sur Ornella.


Bonjour,
Toujours agréable de regarder vos vidéos.
Nous ne sommes pas descendu plus bas que Grenade lors de notre périple car nous avions trouvé là-bas le chantier qui nous a remplacé les cristals de la capote et l’achat d’un moteur Yamaha Enduro pour l’annexe.
J’ai opté pour le nettoyage régulier des œuvres vives en apnée, n’ayant une confiance très relative dans les portiques de levage des chantiers.
Nous sommes rentrés en Bretagne au mois de juin dernier après une balade de 2 ans.
Bonne journée,
Patrice sur Ar-men
merci pour votre message et belle continuation à vous en Bretagne !
Toujours un plaisir de vous lire, nous voyageons avec vous…bonne continuation, continuez à nous faire rêver.
Voui, avec très grand plaisir !
Heureux de vous retrouver par vos commentaires et de vous suivre dans votre parcours. Nous espérons vous recevoir lors de votre prochain séjour en France, avec des informations toutes fraiches. Grand merci à vous, continuez.
Geneviève et Roger.
Aventures avec des récits toujours super et bien illustrés, merci de partager votre voyage avec les malouins restés dans le froid et la pluie
Merci à vous pour votre commentaire. Ca nous va toujours droit au coeur. On vous envoie une tempête de ciel bleu !
Merci pour ce témoignage. Précieux pour moi qui suis en préparation de voyage avec mon Feeling 39 DI « Iboga II ».
Bonne préparation. C’est aussi un excellent moment avant le voyage. N’hésitez pas à nous solliciter si besoin. Bonne continuation
Merci pour ces nouvelles .
Yalonyaler est aussi au sec à Arzal pendant le mois de novembre. Température plus fraîche ici.
ca j’imagine bien ! quand on regarde la météo vers chez vous, çà souffle ! des bises des Caraibes les amis
C’est tj un plaisir de lire vos commentaires et voir vos photos et video qui résument un peu plus votre vie de marins mais qui n’est pas tj de tout repos
Je ne pensais pas tout ce travail à bord
Merci de partager encore et encore et comme le temps passe vite…
Merci Danièle, c’est toujours très agréable de lire vos commentaires. A tout vite. Bises