Après nos nombreuses améliorations techniques sur Maverick à Saint Martin, place à la découverte et à l’amitié.
Notre première destination sera Saint Barthélémy, pour notre second séjour sur cette magnifique ile (article précédent). Nous arrivons dans la baie et recherchons une place, parmi les nombreux yachts avec leurs joujoux !
Certains ont même leur piste d’atterrissage. Il parait que c’est l’ancien patron de whatsApp !
Nous y retrouverons avec grand bonheur, outre nos fidèles amis sur Ornella, Nath et Thierry, sur Ohana avec Jp et Ness, Diego et Esteban, et la jeune Cécile, la professeur de Esteban, avec lesquels nous avons appris à plonger cet automne à Curaçao.
Et que fait-on, à part contempler cette magnifique baie emplie de super yachts ?
De la plongée. Car sur cette île, elle est gratuite -oui vous avez bien vu, quelque chose de gratuit ici- et les fonds sublimes puisque nous sommes dans une réserve. Et quelle réserve ! Nous n’avons jamais vu de langoustes aussi grosses, installées en grappe ! Nous passons près des rochers et nous voyons des antennes immenses sortir. En allant voir dessous… Des pattes de plus de 50 centimètres de haut, elles sont, de plus, bien peu farouches puisque pas pêchées.
Nous ne les immortaliserons pas mais voici quelques images du capitaine !
Les humains
Les poissons :
poisson chat. Attention aux piquants !
Et une raie gigantesque !
Mais l’île est aussi toujours aussi belle ! L’important étant de vivre sur un bateau empli d’avitaillement. Et le bonheur de retrouver la jolie famille de el pelegrino, avec Bernard, Victoria, Trixie, Marie et Laurent. Nous n’en finissons pas de nous quitter, pour notre plus grand plaisir. Et Daniel, que nous n’avions pas revu depuis Saly au Sénégal. Quelle émotion !
Les plongées puis les soirées et barbecues sur la plage s’enchaînent. Ici à Colombier, brochette d’hommes…
Mais nous avons un agenda déjà chargé. Nous avons prévu de découvrir avec Ohana et Ornella, Statia, appelée également Saint Eustache ou Sin Eustatius, puis Saba), article ci-dessous.
Après deux semaines sur ces iles, nous revenons pour y découvrir les fastes de la Bucket Regatta.
Nous y retrouvons Cesare et Bernadette sur Nirvana. Que du bonheur, d’autant qu’ils nous ramènent le moteur de notre dessalinasateur en panne. Mille mercis à eux, ils nous ont évité un aller-retour à Saint Martin.
La baie est toujours emplie de yachts énormes et incroyables. Mais parmi ceux-ci nous avons le privilège de découvrir le Black Pearl, le 3ème plus grand voilier au monde. Époustouflant.
En voici les caractéristiques.
Le yacht à voile, Black Pearl
Long de 106.7 mètres, arborant trois mâts de 70 mètres de haut et développant une surface de voilure de 2900 m2, le Black Pearl est au mouillage dans la baie de Gustavia depuis plusieurs jours.
Sa coque en acier, sa superstructure en aluminium et ses mâts en fibre de carbone en font l’un des fleurons du système DynaRig, une technologie consistant à utiliser la vitesse du navire sous voile pour générer de l’électricité avec une hélice à pas variable. Chacun des mâts du Black Pearl a une cambrure intégrée de 12 % et les quinze voiles carrées sont placées de telle façon à ne laisser aucune faille dans le plan de voilure de chaque mât, ce qui leur permet de fonctionner comme un seul plan aérodynamique. Les voiles enroulées sont stockées dans le mât et peuvent être déployées en six minutes. Les voiles sont ajustées en faisant pivoter les mâts. Comme il n’y a pas de gréement, les mâts peuvent être pivotés sans restriction pour tous les points de voile, faisant de Black Pearl un clipper capable face au vent.
TRAVERSÉE DE L’ATLANTIQUE AVEC SEULEMENT 20 LITRES DE CARBURANT
Ainsi, avec seulement 20 litres de carburant aidés par ces techniques de régénération, le Black Pearl peut traverser l’Atlantique. Le yacht dispose également de technologies de captage de chaleur et de batteries de stockage à grande échelle pour capter l’énergie générée mais non immédiatement utilisée. Outre cette incroyable autonomie, il est capable de naviguer à une moyenne de 20 noeuds (37 km/h). Inspiré du Maltese Falcom long de 88 mètres, le Black Pearl a été construit par les constructeurs Oceanco et est sorti d’un chantier naval de Rotterdam en 2016. Le coût de la construction de ce méga-voilier aurait coûté à son propriétaire, feu Oleg Burlakov, un oligarque russe, la bagatelle de 169 millions d’euros.
Et cliquez sur ce lien si vous souhaitez le louer ! A partir de 1.200.000 € la semaine, çà vous dit ?
La St Barths Bucket Regatta, ce sont 3 jours d’exception, splendides voiliers à l’assaut du vent, si peu présent. Mais ça ne les empêchera pas d’avancer et de nous faire le spectacle !
Pour le plaisir, et avant les explications du capitaine, film réalisé sur les lancements de spi le second jour. Grandiose !
Le mot du capitaine
La Bucket est vraiment une course particulière. D’abord elle se déroule tous les ans autour d’une ile plutôt extraordinaire, St Barth. Mais c’est aussi parce que c’est une course de propriétaires, qui financent intégralement l’évènement. Et dont le but, quand ils achètent un bateau à voile, n’est pas de faire la course mais de faire de la belle voile. L’un des fondateurs, Craig, disait « Vous venez parce que c’est un merveilleux endroit, le meilleur où être en mars. C’est un spectacle. Plusieurs propriétaires disent que c’est une parade de voiliers ». Alors, c’est sûr, c’est un étalage de richesse. Nous sommes ici par hasard car on ne recherche habituellement pas ces endroits, mais quelle beauté, quels beaux bateaux, si bien menés. De 30 m pour les plus petits à 107m (Le Black Pearl) pour le plus grand. Difficile de faire un classement…. La course se déroule sur 3 jours. L’engagement d’un des plus petits (30m quand même), coute environ 2.5m€ au propriétaire ! Juste pour la course, on ne parle pas ici de l’investissement….. Ici pas vraiment de classe (excepté la classe J ou performance boat, j’y reviendrai). Les bateaux passent la ligne de départ chacun leur tour, le présumé plus lent en premier. L’idée est que les bateaux arrivent tous en même temps, ou presque….. La plupart des voiliers sont des super yacht de luxe, plus ou moins adaptés spécifiquement pour chaque régate. Ils doivent être barrés par le propriétaire, même si, pour les plus performants, un « aide » barreur, indique au propriétaire quand il faut mettre un degré à bâbord ou tribord. Cet « aide » est souvent l’un des meilleurs barreurs de l’America’s cup, payé comme une rock Star…. Une seule classe donc, la classe J ou performance boat. Ce sont les plus rapides, une trentaine de mètres, 26 membres d’équipage. Ils doivent disposer d’une cabine propriétaire (pour ne pas les confondre avec un bateau de course), et des toilettes. Pour la petite histoire, ceux-ci sont…. en carbone…. ça donne une idée du reste.. Pour en avoir discuté avec des membres d’équipage, il faut savoir qu’ici rien n’est laissé au hasard : les équipages sont composés des meilleurs marins mondiaux (hors marins Français), ceux qui participent à l’America’s cup notamment. Le bateau vient avec sa garde robe, soit plusieurs conteneurs de voiles, dont certaines d’une surface de 1200m². Les équipes de North Sails (un des leaders mondiaux de la voilerie de compétition) installent une voilerie qui tourne 24h/24, pour réparer les dégâts, qui sont nombreux…. Chaque matin un plongeur vient brosser la coque pour en éliminer la moindre parcelle d’algue ou coquillage. Ces bateaux n’ont pas d’antifouling, pas assez hydrodynamique… Un bateau atelier mouille aux environs, une vedette ou maxi zodiac sert d’annexe à ces belles machines. On traque le poids comme un ennemi mortel. L’eau et le gas oil (pour l’appareillage) sont réduits au minimum. Les sacs des équipiers sont déchargés avant le départ etc… Naturellement bien qu’ayant sa cabine le propriétaire n’arrive à bord que quelques minutes avant de larguer la bouée, et le quitte sitôt la ligne d’arrivée franchie…. En général à part le quarteron du carré (Capitaine, barreur, navigateur et ingénieur de bord) il ne connait pas toujours l’équipage. Qui par ailleurs est fort bien rémunéré, et logé dans des villas de luxe le plus souvent. Une des limitations du nombre de bateaux engagés est justement ce manque de logements sur St Barth pour les équipages pendant la course… Mais malgré tout, force est de convenir que le résultat est au rendez-vous. Nous avons eu le privilège d’être sur la ligne de départ du J3. Départ au portant ce qui signifie envoi du spi (énorme !) sous nos yeux, à 50m ! Spi gonflé pile au passage de la ligne pour le meilleur, 4-5 secondes après pour les autres. On sent que c’est réglé au millimètre, on entend quelques ordres et boum, le spi se gonfle, le bateau file ! Très petit vent, moins de 8 nœuds, mais ces bolides devaient filer à au moins 10-12 nœuds ! Incroyable et magnifique spectacle. La Bucket c’est aussi la buvette éphémère au pied des yachts.
Lieu de rencontre avec les équipages (je ne pense pas avoir croisé beaucoup de proprio) mais aussi le bar le moins cher de St Barth ! Inutile de vous dire que nous avons fait 3 soirées sur 4. D’autant plus qu’un sympathique cocktail dinatoire était servi chaque début de soirée….
Bref, au-delà de l’étalage c’est un très beau spectacle, gratuit (pour ceux qui peuvent se rendre à St Barth quand même). Bien loin de ce que sont devenues les Route du Rhum et autre Vendée Globe (je ne parle bien sûr pas du coté sportif avec des marins d’exception, mais du merchandising extrême qui tourne autour).
Arrivés là par hasard nous ne saurions trop vous conseiller de faire escale à St Barth à cette période. Seul regret : n’avoir vu aucun pavillon Français concour
Place aux images !
Le jour 1
Le jour 2
Et à quai, lorsque ces super voiliers rentrent au mouillage, pour certains seulement…
Et le soir. Splendide !
Quel spectacle. Nous ne regrettons pas notre présence sur cette île aux multiples contrastes, entre les très très riches, ultra-yacht- et les travailleurs quotidiens habitant sur leur voilier à l’ancre à l’année, appartement de substitution, impossible à trouver sur l’île. Car ici il y a du boulot, plus qu’il n’en faut et surtout très bien rémunéré. Mais impossible de loger, impossible de se restaurer à petit prix, difficile de faire un ravitaillement peu onéreux. Et les constructions vont bon train. Les petites maisons ou parcelles sont remplacées par des appartements de 200 mètres carrés chacun sur 3 niveaux. Nous ne sommes vraiment pas dans le même monde…
Mais les jours passent et Anne claire et Sébastien arrivent bientôt à St Martin.
Une dernière plongée avec Bernadette où l’on voit 3 requins et nombre de langoustes, un dernier dîner avec Nirvana et Fred venu spécialement de St Martin pour fêter mon anniversaire, ce dernier n’étant pas avare de miles pour profiter des copains.
Avant de s’éloigner, petit tour sur l’île Fourchue. Nous ne nous en lassons pas, avec Ornella. Randonnée sur le sommet. Mais il y a aussi tant à voir en plongée !
Nous y reviendrons avec Anne Claire et Sébastien. Quelques photos ci-après.
Nous repasserons sur l’ile avec Anne Claire et Seb, un incontournable pour eux, puis en descendant vers la Guadeloupe et Blanquilla, pour voir une dernière fois Daniel et récupérer auprès de la croix rouge quelques cartons de vêtements pour les pêcheurs si démunis de Blanquilla.
Statia
Une petite navigation de 3h et nous voilà ancrés devant la petite capitale, Oranjestad, au pied du volcan sur lequel nous grimperons et déjeunerons dans son cratère.
Mais ici tout est payant : le mouillage, minimum 3 jours pour 35 €, les plongées obligatoirement accompagnées par les professionnels locaux, même pour nos instructeurs, au prix de 75 dollars la plongée par personne. Nous nous en passerons. Et la randonnée également, 10 dollars par personne, pour une carte annuelle.
Un bar restaurant au pied du dinghy dock. Plutôt sympathique, les pieds dans le sable, moins onéreux que les deux autres restaurants de la ville basse. Mais n’hésitez pas à profiter de la merveilleuse terrasse du old gin House.
Ici, tout le monde salue, klaxonne, propose gentiment ses services.
La capitale, par elle-même, au sommet de la falaise, est accessible aux piétons par l’ancienne allée aux esclaves, une montée plutôt raide qui débouche sur le fort entièrement édifié en pierres volcaniques.
Menacé par l’effondrement de la falaise qu’il domine, le fort a été rénové en 2019 et l’érosion stabilisée grâce à 2800 ancres, 7400 m2 de toile géotextile et 16 000 m2 de grillage. Si le fort vaut le détour et offre une vue spectaculaire sur la baie, les petites rues du bourg transportent dans un trésor de vieilles bâtisses en pierres parées de volets colorés.
Sur la période de 1630 à 1713, Statia a changé de mains pas moins de 22 fois entre les Français, les Anglais et les Hollandais. En 1713, les Juifs hollandais, qui érigèrent durant de longues années le Fort Oranje, en obtiennent finalement la possession par le traité d’Utrecht. L’île connait alors une période de grande richesse faisant d’elle la plus prospère des Caraïbes grâce à son port franc. Dès 1756, il attire des navires du monde entier et on y échange sucre, armes, fournitures pour les plantations des îles alentour et malheureusement de nombreux esclaves, le tout sans aucune taxe. Dénommée alors le Golden Rock en référence à la richesse de ses habitants, l’île accueille jusqu’à 200 navires en même temps dans les années 1770 et plus de 20?000 marchands et planteurs s’y installent. Véritable plaque tournante du commerce, l’île fournit en armes les treize colonies qui formeront les futurs Etat-Unis d’Amérique au moment de leur indépendance. En 1776, Statia est ainsi la première puissance à reconnaitre officiellement ce nouveau pays en accueillant le navire USS Andrew Doria recherché par les Britanniques. Mais les représailles anglaises furent violentes et en 1781, l’amiral Rodney se vengea en pillant totalement l’île. Bien vite, Statia entame alors un rapide déclin accentué par l’abolition de l’esclavage décrétée par la Hollande en 1821 et la baisse du commerce de sucre de canne peu à peu supplanté, en Europe, par la culture de betteraves. Statia se vide alors de ses habitants, l’époque du Golden Rock s’achève et il faudra attendre l’installation du terminal pétrolier en 1982 pour assister à une certaine reprise de l’activité économique.
Pourquoi un tel terminal pétrolier au cœur de la Caraïbe??
Plusieurs raisons ont justifié l’installation de cet immense terminal pétrolier sur Statia. Tout d’abord, l’île se situe à équidistance de l’Amérique du Sud, productrice de pétrole, et de l’Amérique du Nord, grande importatrice de l’or noir. Par ailleurs, peu de ports en eaux profondes existent dans le bassin caribéen et Statia se trouve localisée pile dans l’axe des routes maritimes. Dès lors, l’île volcanique aux parois tombant verticalement dans la mer se révèle stratégique. La Nustar Energy, compagnie pétrolière américaine, y installe en 1982 un terminal pétrolier doté de 67 réservoirs de stockage. L’équivalent de 13 millions de barils y sont ainsi entreposés avant d’être ventilés dans tout l’arc caribéen. Ce terminal est aujourd’hui le premier pourvoyeur d’emplois de l’île.
Malgré cela (ou à cause), Statia n’est jamais parvenue à retrouver son rayonnement passé et l’île compte désormais à peine 3000 habitants.
Puisque nous ne plongerons pas, place à la randonnée.
Nous gravirons deux fois le Quill, volcan dont le nom dérive du néerlandais De Kuil qui veut dire « trou » ou « fosse », en rapport avec le cratère du volcan. L’ancien nom de la montagne est mont Mazinga.
Le premier jour pour nous dégourdir les jambes car cela fait bien longtemps que nous n’avons marché. Cela nous permet aussi de reconnaître le chemin que nous emprunterons le jour suivant avec Nath, Thierry, Jp, Ness, Cécile et les enfants qui ont été bien courageux.
Montés tout droit dans les pierriers, nous arrivons sur le tour du cratère, avec vue sur celui ci.
Nous choisissons de monter au sommet accessible par un chemin raide, donnant une jolie vue sur la baie.
Puis descente dans le cratère – un bel écosystème très luxuriant et un chemin fort bien entretenu-, pour y déjeuner.
Petite pause bien méritée…
Redescente par le chemin plus long mais plus doux, une grosse douzaine de kilomètres parcourus. Belle rando !
Nous ne nous attarderons pas à St Eustache, plus rien ne nous parait intéressant, même les plongées ne nous tentant pas, vu l’environnement. Cette étape ne nous laissera pas un souvenir impérissable.
Saba nous appelle. Le timing paraît bon, la météo étant de plus en plus calme.
Saba, « la reine immaculée »
Nous avions beaucoup apprécié cette ile l’année dernière. D’où notre souhait d’y amener les amis pour partager avec eux cette ambiance unique et pour escalader le plus haut sommet de la Hollande. (article précédent, brochure)
Une petite navigation de 5h nous permet de rejoindre les bouées de Saba. Mais il n’en reste plus que 6 sur 10 et celle sur laquelle nous étions installés l’année dernière a disparu. Nous nous installons sur la dernière bouée disponible. Thierry nous y accueille pour y fixer nos amarres. Le capitaine part vérifier la fiabilité de la bouée et horreur, 3 brins sur 6 ont lâché. Pas le choix nous devons y rester. Il installe un bout avec un nœud français sur la faiblesse de l’orin et décide de mettre l’ancre pour la sécurité. Thierry sur Ornella est à peine mieux loti et Ohana qui arrive, doit s’installer sur la bouée réservée aux bateaux de plongeurs. Car ici aussi, la plongée est interdite si non accompagnée d’un diver local, au prix fort. Nous n’y plongerons donc pas. Nous n’y ferons que randonner. Mais pour atteindre le sommet.
Première nuit et le coucher de soleil superbe !
Le jour suivant, direction la douane et l’immigration. Toujours aussi simple et peu cher. SailClear fonctionne à merveille sur ces iles.
Visite aux bureaux de la réserve naturelle qui gèrent les bouées. Nous leur faisons part de leur mauvais entretien mais cela les laisse de marbre. Nous, les navigateurs, ne sommes pas leur source principale de revenus. Ce sont plutôt les groupes qui viennent pour plonger, en all inclusive dans les 2 ou 3 hôtels présents sur l’île. Nous décidons ensemble, installés chez Alphonse le Colombien, le petit bar sur le port, de trouver un taxi minibus puisque nous sommes 9 pour nous déplacer dans l’ile et rejoindre la capitale. Ness trouve la perle rare.
Rendez-vous le jour suivant à 9h00 pour monter à Windwidsade, lieu de départ de la randonnée pour le sommet. La journée est sublime. Pas un nuage. C’est si rare ici.
400 m de dénivelé positif tout droit dans les marches. La vue est splendide et limpide !
Nous sommes au sommet des Pays Bas. Toujours aussi magnifique surtout sous ce ciel bleu !
Déjeuner sous le sommet. Nous y avons maintenant nos habitudes !
Puis redescente tout droit vers le port, en passant par Bottom, la deuxième plus « grande » ville de Saba, à travers une végétation quelque peu différente.
Voici le parcours, d’une bonne douzaine de kilomètres, 500 mètres de dénivelé positif et 900 mètres de négatif. Les cuisses ont chauffé !
C’est qui caché dans les fourrés ?
Retour au mouillage toujours si peu confortable et ses bouées si peu vaillantes… Nous partons poser l’ancre là où nous étions installés sur bouée l’année dernière, à la limite de la réserve. Ohana nous quitte le jour suivant. Difficile car ça fait un bon petit moment que nous sommes ensemble. Soirée pizza à leur bord, confectionnées par Jp. Un maître pizzaiolo ! Magnifique et délicieuse soirée… Tristes de les voir partir !
Le jour suivant nous sommes abordés par un bateau local de plongeurs nous disant que le mouillage est interdit. Direction la bouée laissée vacante par Ohana. En nous y installant un autre voilier, en acier, qui s’était installé auparavant sur notre bouée peu solide, passe tout près de nous en nous invectivant et en nous traitant de « voleur de bouée ». Quelle désagréable surprise de se faire insulter, d’autant que nous avions été les voir la veille pour les prévenir gentiment de la fragilité de la bouée sur laquelle ils se trouvaient. Ils se sont détachés bien après nous mais ont estimé que la bouée laissée libre par Ohana leur était réservée. Sans commentaire ! Tous les navigateurs ne sont pas sympathiques ! Dernière journée à Saba. Nous en partons et c’est un lac ! Mais c’est ainsi. Le tour en annexe jusqu’aux formalités n’en sera que plus confortable. Et pour ce dernier soir, des lumières merveilleuses !
Au revoir Saba !
2 thoughts on “A la découverte de Statia, Saba en passant par Saint Barthélémy”
Très tres intéressant j’y ai passé l’après-midi dans mon relax sur la terrasse pour être dans l’ambiance
Magnifiques photos de bateaux et de paysages avec des recits bien montés
Par contre cet étalage de richesse me dérange au regard de la misère du monde
Merci a vs de preparer tous ces recits que je suit assidûment
Mille mercis pour ce joli message qui me va droit au coeur. Et il faut bien montrer aussi cette richesse. En même temps je pense que ces gens là n’ont rien volé et ne profitent pas forcément du système…Amitiés
Très tres intéressant j’y ai passé l’après-midi dans mon relax sur la terrasse pour être dans l’ambiance
Magnifiques photos de bateaux et de paysages avec des recits bien montés
Par contre cet étalage de richesse me dérange au regard de la misère du monde
Merci a vs de preparer tous ces recits que je suit assidûment
Mille mercis pour ce joli message qui me va droit au coeur. Et il faut bien montrer aussi cette richesse. En même temps je pense que ces gens là n’ont rien volé et ne profitent pas forcément du système…Amitiés