Découverte de la Galice

Nous voila rendus à Camarinas après un départ de Laxe, comme prévu, vers 9h00.

Très peu de vent et en plus de face. Nous ne ferons que du moteur… pendant 6h00. Mer calme, rencontre avec de nombreux pécheurs…

Arrivée à Camarinas, petite ville avec tout plein de pêcheurs, sur un joli mouillage.

Nous nous régalons d’un repas breton avec des galettes concoctées par nos soins, des betteraves et carottes de nos amis malouins et une petite citronnade. Petite marche de découverte vers le phare puis retour pour notre première soirée dans ce joli lieu.

Jeudi, journée kayak vers le Rio de Puente del Puerto pour rejoindre le village du même nom au bout de l’estuaire.

Cinq kilomètres de remontée du fleuve de Puente Del Puerto, contre courant et vent de face mais grand beau. Arrivée dans la ville où nous déjeunons dans un délicieux restaurant italien à la mode espagnole. Exceptionnel!

Nous repartons et mettons bien moins de temps qu’à l’aller. (1h15 au lieu de 1h45). Sport du jour…

Soirée tranquille et promenade à Muxia, juste en face de Camarinas.

Vendredi, départ a 9h00 pour Muros. 8 heures de mer prévues et passage du cap Finisterre.

Toujours vent de face. On ne fera encore que du moteur! Pendant que le capitaine bricole, le second veille aux nombreux pécheurs.

Et juste après la pointe, rencontre extraordinaire! A vous d’apprécier !

Les dauphins vont à plus de 6 nœuds sans bouger réellement : mais comment font-ils? Quelle force de propulsion! Nous en prenons plein les yeux pendant une quinzaine de minutes… (Des vidéos sont disponibles sur Facebook et instagram).

Arrivée à Muros dans la foulée ou nous nous installons au mouillage.

Petite baignade dans une eau a 16 degrés et découverte de ce joli village. Nuit agitée et départ précipité vers la marina. Il y a bien trop de vent et de clapot. Nous risquons a chaque instant de riper vers la terre!

Le personnel nous attend sur les pontons pour nous aider à accoster. C’est chaud! Mais une fois installés que du bonheur!

Nous partons randonner vers la pointe Louro et « faire l’ascension » de la pointe! 215 m… ce n’est pas le Mont Blanc mais quelle vue! Redescente et retour au village aux travers des très belles ruelles. A vous la découverte de cette petite ville!

Dimanche repos et gestion de l’administratif. Nous nous promenons dans Muros et découvrons les anciennes usines à sel et autres menhirs.

Puis départ lundi vers Portosin pour y louer une voiture pour se rendre à St jacques de Compostelle.Ce sera pour le prochain article!

Le mot du capitaine : de la Corogne à Laxe

Première navigation sur la Costa de la Muerte

A peine sortis du port de la Corogne nous avons compris pourquoi le port, bien que parfaitement abrité des vents dominants, semble en mouvement permanent : une forte houle de nord-ouest viens mourir dans la baie. Cela génère en permanence un ressac d’un bon demi mètre en fond de port.

Sortis en même temps que le trois mat local, face au vent  à la houle on se rends tout de suite compte que ce ne sera pas une promenade de santé. A ce moment on hésites encore entre l’étape courte (35 NM) jusque Corme, ou la longue (50 NM) pour Camarinias.

Les deux premiers miles se font au moteur, la grand voile est envoyée.

Sitôt passé la première pointe on prends la houle de trois quart et on mets sous voile. Le problème c’est que la houle est tellement haute qu’on se retrouve au fond totalement déventés… Moralité obligé de garder le moteur qui ne nous quittera pas de tout le trajet. Les régatiers désaprouverons sans doute (Pardon Nils mais nos bateaux ne font pas le même poids que les tiens !) mais nous sommes voyageurs, donc nous assumons….

Le vent forcit, des grains passent, on réduit le génois. Après 4h de mer on décide que ce sera étape courte. Elle ne le sera d’ailleurs pas tant que ca.

En cours de route on suit un bateau ami sur l’AIS, Twinga, parti une grosse heure avant nous de la Corogne. Je le vois faire demi tour pour aller se réfugier à Malpica. Pas bon signe car ce bateau fait 14m, en alu, et parait très marin. Je pense qu’il doit y avoir un(e) malade à bord pour qu’il abandonne ainsi. La mer est rude et le temps mauvais mais on ne dépasse pas 20kn de vent en rafale, ça reste donc maniable à défaut d’être confortable.

On passe au large des iles Sisarga, c’est vrai que ça secoue mais en restant bien éloigné de la côte on ne prends pas de gros risques.

Gros waypoint à 60° du vent, 20 NM, et la c’est plus dur. Le vent oscille entre 15 et 20 kn et a tendance à nous faire face dans les rafales. La houle devient plus hachée. On déjeune rapidement, ca fait du bien quand même, un bol de taboulé avec quelques tranches de chorizo local. Face à un grain très menaçant, on descend au second ri, par précaution car finalement les rafales n’excéderons pas 22Kn. Mais avec la mer qui forcit encore au passage du grain c’est assez impressionnant.

A la pointe de la Punta Forcados il faut prendre la décision : Soit on poursuit, au risque que le temps forcisse encore soit on rentre direct à Corme. Tant pis pour la voile, on range le génois et direction le 180°, à moins de 20° du vent, on a moins de 10 NM à faire avant l’abri, ça secoue et mouille un peu mais grâce à notre beau moteur tout bien révisé ça se fait sans soucis !

Au final Corme se trouvant peu abrité finalement, et sans beaucoup de place pour poser notre ancre on prends une rallonge de 2 Nm pour aller mouiller à Laxe. Magnifique petit village dont Isa vous mettra les photos prochainement.

On aura quand même fait près de 50NM pour une étape de 35 par beau temps. Le bateau comme l’équipage s’est magnifiquement comporté. On a bien gagné le droit de descendre à terre, et de s’offrir la journée du lendemain de repos.

Comment s’organise le temps sur un bateau

En général, hors navigation on consacre toujours plusieurs heures pour le bateau. La liste des choses à faire est souvent longue. Déjà on a a faire la même chose que tout le monde : manger, dormir, se laver, laver le bateau, la vaisselle etc…. Hé non ça ne disparait pas avec le voyage ….

Ensuite on doit prioritairement réparer tout ce qui a été noté sur le livre de bord pendant les navigations. Par exemple lors de notre dernière navigation le taud de grand voile (le grand truc bleu qui enveloppe la grand voile à l’arrêt) a cassé une attache. Une autre était mal réglée. Il faut d’abord rechercher pourquoi ça a cassé, il y a toujours une raison. Cette fois ci c’est que cette « housse » avait été mal gréée. Et la couture qui a lâché était faite de travers. Il a donc fallu réparer ça et l’améliorer pour que ça ne se reproduise plus. 2h de boulot quand même. Faut dire que je suis pas pro de la couture….

Et si on a pas de réparation à faire alors ce sont les milles bricoles et améliorations de notre petit chez-nous qui nous occupent.

Après on passe aussi pas mal de temps sur les ordinateurs à trier les photos et animer le blog. C’est plaisant car on sait que ça fait plaisir mais ça prends du temps. Ça tombe bien, on en a, et comme c’est pour vous tous ce n’est que du bonheur.

Puis ensuite vient le loisir, visite, rando. Pour le moment et vu la météo la baignade ne nous tente pas trop… Cet après midi on attends la fenêtre météo pour aller faire une rando de 5-6 km qu’on a repéré sur Windy (au passage toutes les cartes du monde gratuites sur cette application, c’est magique !).

A bientôt pour les dernières news….

En attendant un meilleur temps…

Bien qu’ayant prévu un départ le samedi 3 octobre, la météo nous a fait revoir nos prévisions. Nous resterons donc 2 jours supplémentaires à La Corogne.

Tourisme et découverte à l’agenda.

Direction, avec nos vélos pliants qui se révèlent d’une grande utilité, le Monte S. Pedro, un mirador à 360e, plus haut point de vue de La Corogne. Nous n’hésiterons pas à prendre l’ascenseur panoramique. Tant pis pour l’exercice. Nous voulons en prendre plein les yeux !

Découverte de ce site antique, mais aussi rempli de vestiges de la dernière guerre. Le site nous rappelle notre chère Cité d’Aleth, mais les canons y sont encore plus impressionnants.

Après ce magnifique point de vue, retour vers le bateau, avant l’averse qui se profile.

Mais quel est cet arbre en fleur ?

Le dimanche, séance de sport dans la fort jolie salle du RYC, lessive et repas sur le bateau. Nous repartons ensuite,  entre grosses averses et quelques rayons de soleil, vers la tour Millénium. Mais l’orage et les nuages noirs nous font revenir bien vite pour éviter de nous faire tremper.

Soirée consacrée à l’organisation de notre journée de navigation de lundi, le capitaine vérifiant la météo et les vents.

Comme prévu, nous larguons les amarres à 8h00 pour Camarinas, en compagnie de ce trois mâts, tout en évitant les zones interdites aux voiliers de moins de 15 mètres. En effet, des orques ont attaqué depuis fin août des voiliers, en s’en prenant à leur gouvernail.

Malheureusement la houle très forte, entre 4 à 6 mètres, ne nous permet pas de profiter du peu de vent. Après plus de 8 heures de grosse mer, tout au moteur, nous décidons de nous arrêter dans le Ria précédent Camarinas, à Laxe et y posons notre ancre. Quelle journée, fort peu agréable au niveau navigation.

Nous restons à Laxe la journée du mardi, afin d’éviter cette forte houle encore présente. Promenade dans la petite ville balnéaire et découverte de constructions étonnantes. Mais à quoi servent-elles ? A vous de le découvrir…

Après la pluie du matin, nous nous aventurons sur les sentiers en direction du phare : en voici quelques images…

Départ demain, mercredi 6 octobre, pour Camarinas, puis jeudi pour Muros, en passant la Pointe du Finisterre, où nous vous ferons part de nos nouvelles aventures.

Décompression à La Corogne

Nous voilà installés à La Corogne, où nous attendons le créneau météo pour nous rendre un peu plus bas, dans le prochain Ria

Après un repos bien mérité, nous nous lançons à la découverte des rues de La Corogne, entre averses et soleil, et découvrons cette ville historique, au passé maritime grandiose. Une promenade nous conduit tout autour de la ville, à la découverte de la tour d’Hercule, des menhirs et des plages tout aussi proches.

Nous vous ferons partager également le fameux Royal Yacht Club, très réputé dans toute l’Espagne, et bien au-délà…

A vous la découverte !

Première traversée : le mot du capitaine

Le routage (météo et choix du départ)

Difficile de trouver une fenêtre météo de 96h quand les dépressions se succèdent. Dès le mardi j’avais commencé à identifier une fenêtre potentielle le dimanche. Pour les amateurs je place ci-après les cartes isobariques à ma disposition au moment du choix. J’ai aussi utilisé le modèle météo DWD icon Europe avec un modèle de vagues Arpège, qui se seront tous deux révélés extrêmement fiables et précis.

Il ressort de l’analyse des cartes que les premières 24h seront un peu rudes, et qu’ensuite se succéderons périodes de calme et de vent modéré. Le vent devrait toujours être favorable, sauf à 80NM du but mais avec une force de moins de 5kn, donc ce sera moteur face au vent. On a 36h de marge par rapport à notre route avant l’arrivée d’une nouvelle dépression sur la Corogne.

Départ dimanche 00h01 pour une arrivée prévue par mon routage le mardi à 14h00.

Le départ, premières 24h

Pas cool quand vous avez pris la décision de partir avec la marée de 00h00 et que vous êtes à l’apéro avec des amis de voir plusieurs bateaux partir pour la Corogne à la marée précédente, entre 12 et 14h00. Mais je maintiens ma position qui consiste aussi à ne pas arriver de nuit.

Comme prévu les premières heures sont assez éprouvantes, entre Camaret et le phare d’Ar Men. Mer assez formée mais vent portant relativement modéré, entre 15 et 24kn. On a pris un ri de principe (« la nuit prends un ri » disent les anciens), et on n’envoie qu’un tiers de génois. L’allure est bonne, la lune nous éclaire jusque 3h du matin. On passe Ar Men vers 4h00, on abat un peu ce qui nous donne un portant à 110°, la mer se calme, je peux enfin aller me coucher en laissant Isa aux affaires.

Belle journée à suivre, 140NM accomplis à 00h00, on a pu cuisiner, manger, se reposer. La mer est belle, le bateau avance bien, peu de manœuvres, moins d’une heure de moteur, effectués au début essentiellement pour sortir de Camaret face au vent.

Deuxième jour en mer

Moins agréable que la première nuit. La lune nous quitte rapidement, une houle de travers assez désagréable. En plus on a un ciel de traine, avec passage de gros grains, heureusement sans précipitations, jusque 3h. On passe même le second ri à l’approche d’une masse noire inquitante mais qui nous épargnera finalement.

Comme souvent après le passage d’une dépression on retrouve un calme. La nuit se termine par 6h de moteur.

La journée est calme, trop, on fera encore 2h, puis 6h de moteur…. Mais la mer est calme et agréable, le temps passe sereinement.

Au final 14h de moteur sur ces dernières 24h… Et 126NM accomplis.

On a pu valider notre alternance de quart basée sur nos rythmes naturels. Ca fonctionne vraiment bien, du moins à deux. On a pu aussi apprécier la Goulash pour le deuxième diner, encore meilleure que la veille…

Dernier jour

Encore des molles pendant la nuit, 3h de moteur…. Puis le vent revient, comme prévu sur le modèle météo. Un beau 10-12kn, qui nous pousse à 6kn, joli. La mer est belle. Le vent ne nous quittera qu’à 9h15, installant une mer d’huile à l’approche de la cote. C’est là que nous verrons baleines et dauphins, et nos Lorientais en panne de moteur….

Le remorquage et l’arrivée

A deux heures du but on croise un bateau sous voile. Je le voyais à l’AIS depuis plusieurs heures en m’étonnant de son cap et de sa vitesse. En arrivant sur lui je le vois toutes voiles dehors, avancer à 1.5kn (3km/h) dans les risées. Un puriste qui refuse le moteur ? Non, en fait je vois qu’il nous font des signes. Je lui montre la vhf et lui propose le canal 8 pour échanger. Il demande assistance et remorquage, étant en panne moteur depuis la nuit.

Les règles de la mer imposent de porter assistance à toute embarcation et équipage en danger. Ce n’est pas vraiment le cas mais on ne pouvais pas les laisser là à attendre le vent qui ne devait arriver que dans la soirée.  

On réfléchit donc à la meilleure manière d’opérer : finalement j’installe une patte d’oie à l’arrière de notre bateau, avec une boucle à laquelle j’amarre l’aussière que Laura nous a envoyée. Il n’y a pas d’école pour apprendre à faire ca, je ne suis sur de rien mais ca a l’air de fonctionner. Son aussière est un peu courte, 15m, mais ca suffit dans cette mer avec juste une petite houle.

A l’arrivée au port autre manœuvre délicate (les personnels du port ne veulent pas sortir un zodiac pour aider…), alors on le « lance » vers un ponton assez long et on s’échappe sur le coté dès qu’il a laché son amarre. La manœuvre réussit parfaitement on le voit s’amarrer au ponton, mission accomplie pour nous, direction notre marina.

Au final « seulement » 81NM au compteur pour 13h40 de navigation, avec un peu de temps perdu au remorquage. On arrive à 13h50 ! A un quart d’heure de ma prévision, pas mal pour un premier routage.

Bilan de cette première traversée

On a pu constater que les modifications apportées à l’intérieur de Maverick sont toutes pertinentes et fonctionnelles. La cabine atelier avec sa couchette simple sert de couchette de veille à celui qui n’est pas de quert, quand le temps est mauvais, on peut s’y reposer un peu en étant tout habillé, prêt à sortir. La cabine invités sert parfaitement pour dormir en restant proche de l’homme (ou la femme) de quart.

On peut facilement faire à manger en mer, même si ca secoue, l’avitaillement est bien rangé, la vaisselle adaptée à tout les temps, le matériel de sécurité et de navigation totalement opérationnel.

Le moteur a parfaitement fonctionné, ainsi que tous les éléments du bateau, ce qui est une belle satisfaction, après un an passé à tout fiabiliser.

Et enfin on a pu constater que l’équipage, comme dans la vie, se complète parfaitement. Aucune difficulté entre nous, et on a finalement pris beaucoup de plaisir à cette première traversée en couple.

Le golfe de Gascogne en 62 heures

Que dire… 62 heures c’est long, mais une fois arrivé cela paraît court…

Le journal de bord va suivre, mais le rythme s’est mis en place naturellement, entre quarts et contemplation de la mer. Il ne faut pas penser aux 4.000 mètres de fond dont nous n’avons pas l’habitude ni à la solitude du grand large avec plus aucune connexion avec la terre ferme.

Au bout de 3 nuits et plus de 2 jours pleins, nous sommes heureux de retrouver les lumières de la côtes de la Galice et des feux des phares et balises.

Journal de bord du dimanche 27, 00h05 au 29 septembre, 14h00

Départ de Camaret comme annoncé par le Capitaine à 00h05 par temps très clair. A la voile dès le départ, 1 ri par principe pour la nuit.

On avance très vite. La houle est forte et le passage du phare d’Ar-Men musclé, en compagnie de tankers et de pêcheurs à surveiller de près. Des grains se profilent mais disparaissent tout aussi vite. Heureusement !

On totalise au bout de 14 heures de mer, 85 milles nautiques. Un record de vitesse et de temps passé en mer pour nous sur Maverick II.

Nous effectuons des quarts basés sur des cycles de sommeil naturel, à savoir 1h30 à 2h00 maxi. Cela signifie que c’est celui qui va dormir qui détermine la durée du quart. Quand il se réveille il remplace le second. Et ceci de jour comme de nuit.

Nous nous organisons sur les repas, qui se font également sur un rythme naturel. Petit déjeuner consistant, repas du midi plutôt léger, en-cas matin et l’après midi puis repas chaud et consistant le soir, concocté par le capitaine, à savoir une goulash pour deux jours. La nuit, selon les envies : soupes, bananes, brioche.

Il ne faut pas oublier de boire, ce qui n’est pas totalement une évidence.

Une petite douche chaude en pleine mer pour se revigorer et tout repart. Mais la fatigue se fait quand même sentir. Nous dormirons 12 heures d’affilée notre première nuit à la Corogne.

La deuxième journée se partage entre moteur et voile, selon le vent. Les prévisions météorologiques prises par Jean-Benoît s’avèrent très précises. Et notre bateau se comporte fort bien même avec peu de vent (6kn pour 10-11kn de vent). Moins nous entendons le bruit du moteur, mieux c’est pour nous.

Au troisième jour, les côtes se profilent. Quel bonheur de ne pas avoir de surprises d’avaries ou de mal être.

Mais surprise, nous rencontrons un voilier sous voile alors qu’il n’y a aucun vent. Il s’avère que celui-ci est en panne moteur.

Il nous demande de bien vouloir le remorquer jusqu’à la Corogne à plus de 2 heures de nous. Nous acceptons bien volontiers, d’autant que c’est la coutume et les règles en mer. Mais la manœuvre n’est pas forcément évidente. La mer étant très calme, tout se passe bien et les bouts tirent parfaitement bien le voilier Laura.

Nous rencontrerons des oiseaux, des dauphins et… des baleines ! tout ceci en même temps ! Nous en prenons plein les yeux mais ne pouvons immortaliser des moments intenses. Ne nous en voulez pas…

Enfin, le port de la Corogne se présente. Nous remorquons le voilier jusque sur le quai par une manœuvre particulièrement délicate. Le père et le fils occupant le voilier nous en seront très reconnaissants et nous invitent à dîner le soir même.

Voici quelques photos pour vous faire partager ces 62 heures de navigation !

En route pour la pointe bretonne !

Nous voilà partis en direction de Erquy. Au vu du temps, nous décidons de faire route directe pour Paimpol où Gilles et Elise nous attendent.

Nous y dormirons et passerons la journée avec eux, pour profiter au maximum de ces dernières journées entre amis.

Départ de Paimpol à 8h00 le lundi 21 septembre pour rejoindre l’ile de Batz.

Nous y dormirons et nous rendrons ensuite à l’Aber Benoît, la bien-nommée !

Puis départ pour Camaret où nous nous installerons le temps du passage du fort coup de vent annoncé pour 2 jours.

L’installation du capitaine et la route envisagée pour le passage du Golfe de Gascogne. Départ prévu, si la météo ne change pas, dans la nuit de samedi à dimanche.

Le grand départ

TV Rennes nous a fait l’honneur d’une petite brève dans leur journal du soir, vous pouvez la visualiser ici : https://www.facebook.com/TVR35Bretagne/videos/319689645763134/

Le grand jour est enfin arrivé ! Que d’émotions après une soirée surprise avec la famille et les amis.

Et il y en aura encore de l’émotion, tout au long de cette journée si particulière. Car rien n’est acquis et tout peut arriver!

Nous en aurons l’exemple flagrant : écluse en panne juste avant notre départ, les grandes embrassades sont donc, à priori, repoussées de 24h00… 
Puis, 1 heure plus tard, branle bas de combat : le Français, un trois mâts qui fait des sorties commerciales, sortira par une porte, la seconde étant bloquée!

Précipitation… Action… Réaction… Le zodiac à couple avec nous, conduit par Anne Claire, se remplit au plus vite et nous partons vers l’écluse en prévenant au maximum famille et proches de ce départ inopiné…

Nous aurons tout plein de monde sur les bords de l’écluse, puis sur le Môle. Banderoles, chants, l’ambiance est à la fête ! Le zodiac nous accompagnera jusqu’au phare du Grand Jardin.

Trop plein d’émotion… Dur de quitter tous ceux que nous aimons, même si c’est notre choix tant espéré et réfléchi…

Nous voguerons jusqu’à Paimpol, sans vent mais avec les dauphins.

A vous maintenant de découvrir ce départ en images! Bon vent !

Petit déjeuner avant départ, sur Maverick II

Baptême de Maverick 2

Quelle journée ! 2 heures avant l’heure du baptême, une pluie battante tombait. Puis le soleil est arrivé sur le port Vauban, accompagnant les nombreux amis et artisans intervenus dans les modifications apportées à
Maverick 2.

La fête s’est déroulée jusque tard dans la nuit, dans l’ancien corps de garde historique de la Grand porte de Saint Malo.

Merci à Monsieur le Maire pour avoir accepté d’être le parrain de l’événement, à son adjoint au sport pour nous avoir remis la médaille des marins de Saint Malo

Merci aux amis qui ont fait le déplacement. Merci aux amis artisans pour leur travail et leur présence.

Merci à Nils Boyer (http://nilsboyer.com) qui est venu juste avant son départ en mer.

Merci à tous les membres et Présidents des associations qui nous sont chères : L’Association des usagers du port Vauban-Sablons (ASSUP https://assupmalo.fr/), la Société nautique de la baie de Saint Malo (SNBSM https://snbsm.com) et les Old gaffers (http://oldgaffers.fr). Les fanions que leurs Présidents nous ont remis agrémenterons notre grand pavois lors de notre périple.

Dernière ligne droite !

Ce n’est rien de dire que les dernières semaines sont éprouvantes pour l’équipage. Que du bonheur avec la famille et les amis qui viennent les uns après les autres passer quelques jours ou quelques instants avec nous. En plus des 8h de travail quotidien sur le bateau, ça fait des semaines bien chargées….

Et Ouest France qui nous fait un article… Tant mieux si ça peut permettre à certains de rêver un peu dans ce quotidien un peu stressant…

Pour les spécialistes rassurez vous : nous n’envisageons pas la traversée de l’Indien telle que la journaliste l’a mis sur sa carte… On devrait faire plus nord et moins long. En adaptant selon la situation géopolitique des pays de cette zone.

Le prochain article :

Ce sera pour vous présenter le bateau enfin prêt à partir. Avec toutes les évolutions et entretiens réalisés. Vous verrez qu’on n’a pas chômé ces derniers temps…. Dure la vie de retraité !

Dans le viseur de ces prochaines semaines :

Fin de la grosse révision moteur, réfection de tous les joints des hublots et panneaux de pont, ce seront les derniers « gros » chantiers. Stage météo pour JB à Nantes, médecine d’urgence pour Isa à Lorient, réunion familiale en région Parisienne, escapade au Puy du fou qu’on voulait vraiment visiter avant notre départ. Un planning ultra contraint.

Restera l’inventaire complet du matériel de navigation, et l’emménagement à bord avec nos effets personnels…. Pas le plus facile…

Encore beaucoup de travail mais que du bonheur de finaliser enfin notre préparation.

A tout vite pour des nouvelles…

Dernière sortie avant le grand départ : Journée aux Hébihens