Temps forts au Cap Vert puis découverte de Santo Antao, l’île aux superlatifs !

Avant de partir à la découverte de Santo Antao, je veux vous faire vivre la première pêche du capitaine, et ce n’est pas peu dire ! Un grand bonheur, un vrai délice : une magnifique dorade coryphène : 115cm pour 5,7 kg. Bravo mon capitaine ! Cliquez. Il m’a fallu d’urgence trouver les recettes appropriées, sans trop d’ingrédients et faciles pour une cuisinière si peu expérimentée comme moi. Si vous avez des idées, je suis preneuse !

Mon warrior !

Cette pêche miraculeuse a eu lieu lors de la navigation au départ de l’île de Santa Lucia où nous avons fait un bref passage. D’autant que la navigation pour y arriver, n’a pas été de tout repos… Cliquez ! Bien trop de vent, bien trop inconfortable : nous avons enregistré des pointes à 40 nœuds au mouillage, avec une belle houle et sans le soleil. Sauve qui peu !

Direction Mindelo, via le sud pour passer tout près du mouillage de Sao Pedro et son phare suspendu (vous allez reconnaître, nous avons fait la randonnée lorsque nous étions à Sao Vicente)… Nous y reviendrons pour nager avec les tortues !


Et nous voilà de retour à Mindelo où nous récupérons une bouée à coût peu élevé, ce qui nous permettra de rentrer en France plus sereinement pour les fêtes. Cliquez

Le capitaine peut se reposer sereinement !

Avant de partir pour Santo Anton, nous retrouvons nos amis de OaOaTimka, Jean-Christophe et Aurore. Cette dernière étant coach sportive diplômée, elle nous fait découvrir son activité et nous offre une séance de coaching privée sur leur catamaran. En effet, nous nous sommes aperçus, depuis notre départ, que nous n’avions pas une activité sportive régulière, adaptée à la navigation. Ce qui occasionne mal de dos et relâchement général. Aurore étant une « nomade des mers », elle s’est d’autant plus spécialisée dans cette thématique, incluant également des conseils nutritionnels. Mais qui mieux qu’elle peut se présenter, son activité n’étant pas totalement tournée que vers les navigateurs.trices ! Je vous encourage vivement à aller visiter son site sur internet ; son groupe facebook ; son Instagram.

Vidéo supervisée par Richard, le chat de la « maison ».


Autre temps fort de cette période à Mindelo, hors fêtes, le départ de nos amis Muriel et Chris et de leur fille Ness, sur AnyWay.

Hé oui, comme nous l’avons déjà vécu, les départs sont des moments difficiles à gérer, les amitiés étant souvent fortes et sincères. Les chemins se séparent et l’on se dit que l’on se reverra. Mais il n’empêche : c’est dur !

Nos derniers moments ensemble, ici à Mindelo, à l’hôtel Mansa. Magnifique ! Merci chère Muriel pour cet excellent moment passé ensemble.

Et leur départ pour les Antilles puis Panama puis l’Australie dans 2 ans. Nous les reverrons là bas !

Et pour se remettre de nos émotions, petite visite du musée de Mindelo et son exposition sur les masques africains…


Santo Antao

Nous voici enfin partis en direction Santo Anto. En réalité, nous y avons fait deux séjours. Le premier, dès notre arrivée au Cap Vert afin de découvrir l’île avec des amis malouins tombés amoureux de Santo Antao. Tellement amoure

ux qu’ils y ont acheté une maison où nous séjournerons 2 jours en leur compagnie.

Le second séjour se déroulera mi-décembre, avant notre retour en France.

Pour ces deux séjours, le soleil ne sera malheureusement que très peu au rendez-vous. Dommage, car l’île est d’une incroyable beauté, très diversifiée, avec ses montagnes imposantes et ses vallées profondes, parsemée de villages colorés et de terrasses verdoyantes.

L’ île de Santo Antão a été découverte par le navigateur portugais Diogo Afonso le 17 Janvier 1462, mais n’a été colonisé qu’en 1548. L’agriculture est la principale ressource de l’île, d’origine volcanique et séparée par une chaîne de montagnes, longtemps considérée comme infranchissable, en un versant nord et un versant sud. Le versant nord est verdoyant, couvert de cultures en terrasses et ses côtes déchiquetées. Le versant sud est minéral et désertique. Quel contraste !

Alors, suivez-nous !

Le cratère de Cova et la descente dans la vallée de Paul

Le cratère de Cova atteint 1 166 mètres d’altitude. Cette jolie balade mène à un panorama époustouflant : d’un côté, le cratère et quelques maisonnées posées tout au fond ; de l’autre, là où nous allons, la vallée en contrebas avec ses petits villages et la mer coupant le paysage.

Cette randonnée est idéale lorsque vous arrivez par le premier ferry à 8h00 du matin, en vous faisant déposer par un aluguer au cratère. La route est grandiose et vous met dans l’ambiance. Elle est constituée, comme la plupart des routes de l’île, de petits pavés.

Nous voilà prêts pour la descente dans la vallée de Paul. C’est splendide. Suivez avec nous le chemin à ne réaliser que par beau temps pour 2 heures de descente.

Entre caféiers et préparation de confitures de papaye…

Merci à Anne-Marie et Eric de nous faire découvrir cette extraordinaire île.

Arrivée à Paul où Joao, le chauffeur de nos amis, nous récupère.

Regardez bien ces jolies maisons traditionnelles et surtout leur base…

Promenade à Ribeira Grande, avec son marché original, ses rues colorées et un bar original !

Petite escapade pour le café dans la vallée de Xoxo. Il commence à pleuvoir. Nous ne pourrons pas remonter cette vallée et le regretterons car lors de notre séjour suivant, la pluie sera également au rendez-vous !

Il ne nous reste plus qu’à nous installer au sec dans la maison de Anne-Marie et Eric dans les hauteurs, à Lombo Branco, maison à louer sur airnb. N’hésitez pas, elle est très confortable, avec piscine, 2 chambres, 2 salles de bain et un studio.


Petit quiz des plantes cultivées dans le jardin de la maison…


Ce soir c’est rugby ! Santé à notre équipe de France !


Lombo Branco / Synagoga

Aujourd’hui, départ de la maison pour descendre vers Synagoga, petit village de pêcheurs construit par des colons juifs expulsés du Portugal qui s’y sont établis, y ont construit leur synagogue reconvertie ensuite en camp d’isolement pour les lépreux. A ce jour, ce sont les piscines naturelles qui attirent le monde.

Le chemin traverse le village où se trouvent de petits commerces, l’école, l’église en construction. C’est particulièrement intéressant de se promener avec des personnes intégrées au village. Eric parle créole et les contacts sont de ce fait nombreux et fort sympathiques.

Visite d’une maison avec sa cuisine vue sur la montagne et sa salle de sport. Et sa propriétaire qui n’a jamais quitté l’île. Et regardez bien, il s’agit du Disco fantastic club !

Descente ensuite dans la vallée par une chemin assez raide.


Notre second séjour nous amènera de nouveau dans cette jolie maison, sous une pluie battante. Notre guide Rony, qui a créé sa société de trek « Bem Ma Mim » (n’hésitez pas à faire appel à lui, il parle très bien français, est d’excellent conseil, très souriant et connait parfaitement « son » île), nous mène sur un chemin avec peu de dénivelé car sous la pluie, la randonnée est délicate.

J’appellerai cette vallée la vallée aux ignames !

L’igname pousse dans l’eau, comme le riz. La racine est récoltée minimum au bout de 6 mois et une branche est replantée telle quelle dans l’eau. Voyez par vous même. Étonnant. L’igname est également utilisé pour en faire des teinture naturelle.


L’estrada de la Corda et descente vers le village de Coculi

La spectaculaire estrada da Corda (« route de la corde »), route sinueuse et escarpée de 36 km fut recouverte de pavés en basalte par des prisonniers politiques du temps du dictateur portugais Salazar. La construction dit-on dura plus de 20 ans. Cette route chevauche les cimes des montagnes et serpente au-dessus de précipices avec des gouffres de plus de 1000 mètres de chaque côté. C’est l’une des plus belles routes du Cap Vert. Pour nous, ce sera sous la brume : ambiance !

Nous laisserons la voiture à Espongeiro, à 1360m et redescendrons tranquillement à pied sur le sentier quelque peu glissant. Merci à notre guide d’avoir choisi cette randonnée pas trop raide, donc praticable.

La vallée est là aussi verdoyante et riche en plantations, avec une belle irrigation et même sa pompe à vide d’air éolienne qui permet de remonter l’eau et d’alimenter la conduite et le village.

Les animaux ne sont pas en reste, entre poules, chèvres et cochons !

Arrivée à Coculi, le village de notre guide qui salut et connaît tout le monde. Quel bonheur cette humanité. Nous en manquons tant chez nous !

La journée se termine par un barbecue chez nos amis. Nous avons un invité surprise !


Après cette excellente soirée, nous quitterons la maison pour Ponta do Sol, via la côte…


Ponta do Sol

L’une des plus belles villes de l’île. Le royaume de la pêche. La passe pour rejoindre le port est fort délicate et réservée uniquement aux pêcheurs locaux connaissant le rythme des vagues. Impressionnant !


Randonnée Ponta do Sol / Cruzinha

« La » randonnée côtière de l’île. Il faut compter 5h de marche active pour une quinzaine de kilomètres et moins de 800m de dénivelé. Départ de Ponda do Sol

Parcours magnifique en bord de mer, avec un relief très escarpé coté montagne.
Nous traversons plusieurs « ribeiras » (vallées) en suivant un chemin en grande partie pavé, et bordé de murets.

C’est splendide. Malheureusement le beau temps n’est pas avec nous. Nous ne pouvons qu’imaginer avec le ciel bleu…

Arrivée à Fontainhas, village très coloré.

avec son terrain de football ! Haha

Certaines maison sont quand même un peu en équilibre…

Arrivée pour le café à Corvo, chez Marilou. Nous serons les seuls visiteurs…

Puis Forminguinhas où nous déjeunerons chez… moi !

Nous reprenons le chemin pavé, entre ciel et mer.

C’est bien de regarder de l’avant, mais aussi magnifique en arrière !

Arrivée à notre hôtel, le Questel BronQ. Merci, Corine, Thierry pour cette si belle adresse, hors du monde ! Malheureusement le Covid est passé par là. La piscine est à l’arrêt et ils attendent les randonneurs avec simplicité et une gentillesse extrême.

Je vous présente la gardienne de l’hôtel : Stella, qui saute du toit pour obtenir des caresses !

Petite randonnée autour de Cruzinha. Jolie école avec vue sur mer !

Nous remontons la vallée. Le ciel bleu est revenu. Çà change tout ! Regardez toutes ces terrasses cultivées. C’est incroyable.

Dès le col passé, nous rebasculons dans la vallée voisine en nous arrêtant pour déjeuner chez Joana, restaurant rustique incontournable.

La cuisine locale et la salle de restaurant, joliment aménagée…

Les cultures en terrasses. Ici, ils ne manquent de rien, sauf peut être d’eau, mais l’irrigation est prévue pour…

Regardez à l’intérieur : il y a une fort jolie vache, toute noire !

Nous repartons après une dernière nuit dans notre lodge, par le centre de l’ile et regrettons vivement de ne pas avoir plus de temps pour randonner dans le massif central de l’île où de fameuses randonnées sont proposées.



Retour avec le Ferry de Porto Novo à Mindelo. Bye bye !


Et voici les réponses au quiz ! Aviez vous trouvé ?


Pour le prochain post, rendez-vous en Afrique !

Bem Vindo a Sao Nicolau, le bijou du Cap Vert

Cette île, la 2ème du Cap-Vert par sa superficie, restera, pour nous, l’une des plus belles. Les randonnées sont magnifiques, totalement différentes, avec des paysages grandioses. Certains sites sont d’une beauté à couper le souffle.

Très peu de randonneurs ici puisque pas d’aéroport. Le seul moyen d’y arriver est de venir en ferry … quand il fonctionne ! Les 8 premiers jours où nous étions présents aucun ravitaillement puisqu’aucune arrivée de ferry, l’un étant en panne, l’autre en révision et le troisième uniquement consacré au transfert entre Mindelo et Porto Novo de San Antao. Nous nous sentons seuls au monde.

Pour ce qui est des navigateurs, seuls les moins pressés de traverser vers d’autres horizons viennent passer du temps ici. Pour notre plus grand plaisir car, de ce fait, tout est véritablement authentique.

Un bijou !


Dès notre arrivée à 7h00 du matin, nous nous installons au mouillage de Tarrafal, le principal de l’île.

La construction, par les soviétiques d’un port bien abrité -l’un des meilleurs mouillages de l’archipel- a été déterminante. Les conserveries de poisson sont modernes du fait des fonds très poissonneux. Et le thon de Sao Nicolau, dans sa petite boîte rouge, est fameux et renommé. Et pour cause, il est délicieux !

Nous ne nous lasserons à aucun moment de débarquer sur cette si jolie plage, où nous serons accueillis par Francily, qui garde ou fait garder les annexes et rend de multiples services. Il nous a proposé les services de Marie, la blanchisseuse. Extraordinaire pour un coût modique. Je n’ai jamais eu mon linge aussi propre depuis notre départ de France !

Petite précision : lorsque ce sont les jeunes enfants qui gardent les annexes, évitez de les payer en argent : donnez leur des petits présents, des appâts, des stylos ou tout autre cadeaux. Ils n’en seront que plus ravis. Pour les adultes, Francily, Roseland ou autre, 2€ la journée et des bouts usagers, des chaussures ou des tee-shirts sont également les bienvenus ! Un peu plus lorsqu’ils se proposent de vous nettoyer l’annexe, ce qu’ils font d’ailleurs très bien. Bien évidemment, être agréables et respectueux avec eux est un gage de tranquillité.

Nous assistons le dimanche matin à des jeux organisés sur la plage par les professeurs. Ici pas de smartphone et çà se voit !

Petite découverte de la ville avec ses quelques bars restaurants, ses petites surfaces, loin du tourisme de masse car aucun hôtel de renom sur cette île.

Le Cap Vert étant chrétien, les crèches sont installées dès début décembre. D’autant que la Saint Nicolas est fêtée sur l’île qui fut découverte en 1461, le jour de la Saint Nicolas. L’île ne commença à se peupler qu’au 17ème siècle seulement. La crèche de la plage est très travaillée et fort jolie. Ici pas de sapin mais des bidons montés les uns sur les autres.

A nous la découverte de cette ile. Nous identifions plusieurs sites ou randonnées incontournables que nous découvrirons avec les amis des bateaux, OaOaTimka, Aurore, Jean-Christophe et Timothey, et AnyWay avec Muriel, Chris et Tess (tous déjà rencontrés à la Gomera et à Boa Vista).

Mais ils ne sont pas seuls sur leur bateau : je vous présente Bounty vivant sur AnyWay

Et Richard, hôte de Jean-Christophe et Aurore, sur OaOaTimka

Et le capitaine… Cherchez l’erreur !


La vie sur l’ile se partage entre visites, randonnées, snorkeling, les fonds marins étant superbes, sortie avec pêcheur local, et soirées festives. Et restaurant. Bon, il y a juste 2 bars avec wifi (pas toujours actifs) et nous n’aurons été que dans un seul restaurant, celui tenu par Maria Louisa, qui parle français et dont la carte nous a parfaitement satisfait. Et ses pizzas étaient originales et délicieuses.


Snorkeling :

Voici quelques poissons filmés par le capitaine qui passait des heures dans l’eau lorsque nous étions au repos.

Et évidemment, le chasseur n’est jamais très loin !


Sortie pêche

Avec Aurélien. Rendez-vous est pris pour une matinée de pêche. L’heure n’est pas fixée à l’avance. Erreur ! A 6h du matin, j’entends taper sur la coque : Aurélien vient chercher les pêcheurs. Branle bas de combat : en 5 minutes JB se prépare, et va chercher JC, lui aussi réveillé instantanément. Ils n’iront pas pour rien. Belle pêche, laissée à Aurélien et à son équipier. Cliquez !


Les soirées

La plus belle, car la plus délicieuse au niveau gustatif ! Appréciez par vous même :

Soirée langoustes ! Un dimanche, des pêcheurs nous proposent leur pêche du matin : 6 belles langoustes. Après marchandage, nous les obtiendrons pour… 12€ le kg. Inutile de vous dire que nous n’avons pas hésité. C’est la première fois pour moi, que je mangeais de telles bêtes. A la plancha, s’il vous plait sur Aniway, le trimaran de Muriel et Chris.

Et le très beau dessert préparé par JC, avec les moyens locaux.

Et apéro, dîner, café…


Pour éliminer tous ces excès partons à la découverte de Sao Nicolau !

Tout d’abord, voici le plan de l’île avec son réseau routier… Vous constaterez le peu de routes. Le transport en aluguer est là aussi, sur cette ile, idéal et peu cher. Et lorsque nous sommes nombreux, comme ce sera le cas ici, nous nous le réservons tout en permettant au chauffeur de continuer à prendre des habitants habitués à monter et descendre là où bon leur semble, pour de forts modiques sommes.

São Nicolau (Cap-Vert) — Wikipédia

L’incontournable !

Cabeirinho, l’une des 7 merveilles de l’archipel (pour nous le plus beau de tout notre voyage !)

Nous voilà partis en aluguer semi-privé puisque nous sommes 8. Direction la praia Branca. Le capitaine est à la manœuvre et a identifié une randonnée d’une petite dizaine de kilomètres qui nous amènera tout doucement, dans un paysage lunaire,

Nous avons l’impression d’être dans un mini canyon. C’est extraordinaire !

La première baie spectaculaire,

Déjeuner bien mérité, en « bonne compagnie »

avant de descendre vers Carbeirinho.

C’est époustouflant ! cliquez pour visionner

Notre piscine privée : attention aux vagues qui passent quand même…

Il nous faut penser à repartir de ce site magique car il nous reste 4 kilomètres à faire sur une piste qui peut être utilisée par les véhicules tout terrain. Cela veut dire que si vous avez peu de temps ou pas envie de marcher, il vous suffit de trouver le véhicule (avec le chauffeur car il n’y a pas de location à Tarrafal) pour vous y rendre. Le site n’est pas vraiment identifié. Il faut vraiment le demander aux chauffeurs.

bye bye !

Ribeira Brava, la capitale de Sao Nicolau

En route maintenant pour la capitale, toujours en aluguer, toujours à 8 ! 26 kilomètres de route, dans des décors époustouflants… Quelle île !

Quelques petites images, mais le ciel bleu étant absent, cela ne rend pas forcément …

L’église et sa crèche grandeur nature !

Un très beau marché, le seul de l’île, est ouvert toute la semaine, sauf le dimanche, qui est un jour totalement chômé. Les produits sont frais et viennent tous des plantations de l’île. Vous découvrirez plus loin les régions maraichères.

Nous assisterons à un match de football. Appréciez l’ambiance à la mi-temps. C’est bien loin de nos stades !

Le ballon rond est une passion, comme dans beaucoup de lieux dans le monde et sur ces îles.


Juncalinho

Nous voici en route, toujours dans notre aluguer et toujours à 8, pour découvrir Juncalinho, tout au bout de la route à l’est de l’île. Il faut compter 2 bonnes heures pour s’y rendre, en passant par Ribeira Brava.

Malheureusement, pas de ciel bleu mais que de magnifiques paysages traversés…

Loin de la civilisation, nous déjeunons dans un restaurant dont les coordonnées n’apparaissent nulle part. Notre chauffeur réservera pour nous la pêche du jour.

tél. 00 235 28 005 818 519

Ici, c’est loin de la ville. Des pistes dans le village, les poules et poussins se promenant en liberté.

Les hommes se promènent le long des maisons pour découvrir les enclos. Très surprenant !

Dure la vie de cochon !

Mais direction les plus belles piscines naturelles de l’île mais qui seront impraticables, comme vous le voyez ! Cliquez !



Praia de Baixo de Rocha, l’une des plus belle plage de l’archipel

A 1h30 de marche de Tarrafal, nous nous donnons rendez-vous entre marcheurs et voiliers pour un piquenique/grillade au feu de bois. La plage est magnifique, entre sable blanc et roches basaltiques, la baignade y est incontournable ! Le site est désertique, juste pour nous…

Le foyer est préparé entre autre par le capitaine. Chacun a amené de quoi s’alimenter. Trop sympa ! Cliquez

Ce fut une magnifique journée. On peut venir mouiller sur cette plage par temps calme. Nous n’aurons pas le temps…


Les randonnées

Pour trouver les randonnées, nous nous sommes référés au site saniclautrails.com relayé par AllTrails, dont voici la carte retraçant toutes les possibilités de randonnées et autres.

Elles sont toutes plus belles les unes que les autres. Je ne peux pas les classer… Je les présente dans l’ordre où nous les avons faites.


Praia de Branca / Fragata / Ribeira de Prata (SNC5)

Nous voici partis pour une randonnée de 8 kms pour 760m de dénivelés. Nous avons choisi de nous faire déposer à Praia de Branca et de descendre jusqu’à Ribeira de Prata où nous attendrons un aluguer pour nous ramener à Tarrafal.

Voici notre randonnée en images.

La montée jusqu’au col…

Un peu venteux !

On bascule vers la vallée de Fragata. Magnifique !

Escola n°19 Fragata. L’école de la.montagne. Nous avons croisé des écoliers qui revenaient chez eux : 1h30 de marche mini. Zoomer sur la première image : on y voit leur village !

Fragata n’est accessible de Ribeira de Prata que par une piste en construction anciennement un chemin. Ce village sera donc moins enclavé d’ici quelques temps.

Arrivée à Ribeira Prata avec son église construite sur un roc !


Ascension du Monte Gordo (1312m) puis redescente sur Praia Branca

Nous ne pouvions pas partir de cette ile sans en faire le point culminant. Le sommet par lui même ne représente pas un intérêt exceptionnel mais faire la randonnée en traversée et non pas en aller retour est superbe. Le parcours est un mixte de chemins, concocté par le Capitaine, aussi doué en mer que sur terre !

La recommandation : se lancer sur cette randonnée lorsque le sommet est dégagé de tout nuage.

Le départ se fait de Cachaço, village très verdoyant, où les cultures sont plus belles les unes que les autres…

Direction ensuite le sommet. C’est très venteux là haut et rarement découvert !

Redescente pleine pente pour trouver le chemin nous menant à Praia Branca.

Improbable lieu de piquenique !

Les paysages changent : c’est splendide ! on se croirait à la réunion !

Après ce chemin spectaculaire, changement radical de végétation avec ce village abandonné !

Puis les pentes arides et vierges de pratiquement toute végétation !

Magnifique randonnée que nous recommandons tout particulièrement. Plus de 800m de dénivelé positif pour une petite quinzaine de kilomètres.


La Vallée de Faja, le grenier de l’île (SNC2)

Cette randonnée est la plus complète et la plus diversifiée. Nous passerons des vergers très verts, à la ville de Estancia Bras, encore accessible en voiture, puis par la côte et enfin par Covoada, village uniquement accessible par sentiers parcourus par les mules. Pourtant, là aussi, il y a une école, comme partout au Cap Vert, même dans les vallées les plus reculées.

Départ de Faja, de bonne heure car il s’agit de la plus longue randonnée que nous allons effectuer sur l’île, toujours en compagnie de Aurore et Jean-Christophe.

Départ à travers les cultures maraîchères et les dragonniers ancestraux…

Nous arrivons à Estancia Bras. Aujourd’hui c’est jour de lessive !

Puis magnifique sentier côtier jusqu’au village abandonné de Ribeira Funda. On en prend plein les yeux !

oups, oui c’est bien notre chemin ! Cliquez

Ribeira Funda et la vallée que nous allons remonter. Ça va être long…

Arrivée à Covaodas et la vallée dans laquelle le village est enclavé, entre plusieurs cols…

Petit arrêt au village et réconfort de la mule qui vient d’arriver

puis direction notre dernier col :

Magnifique randonnée : 13km pour 6h de marche et 1100m de dénivelé.


Rendez-vous d’ici notre départ pour Dakar, pour le dernier article sur le Cap Vert consacré à l’île de San Antao.

Attention les yeux cette île étant également absolument splendide !

No stress au Cap-Vert

Le Cap-Vert est un archipel constitué de 10 îles perdues au milieu de l’Atlantique, à plus de 500 kilomètres des côtes sénégalaises. C’est un pays à part entière, après avoir été colonie portugaise, dont le peuple est né du métissage des colons portugais et des esclaves capturés sur les côtes africaines, qui forme une culture unique, une personnalité forte, au carrefour de multiples influences. On y parle portugais et créole.
Le Cap-Vert fut le point de passage de nombreux explorateurs d’hier et d’aujourd’hui. Vasco de Gama, en route vers les Indes par le Cap de Bonne-Espérance, Christophe Colomb y a fait escale pendant son troisième voyage qui allait lui permettre de découvrir le Brésil, Magellan lors de l’un de ses voyages autour du monde, Charles Darwin, en direction de l’Amérique du Sud.. Mais aussi, bien plus tard, les pionniers de l’Aérospatiale qui s’arrêtaient à Praia avant le grand saut vers les Amériques, dont la base est encore là, abandonnée mais où l’âme de Mermoz rôde toujours.
L’archipel se divise en deux groupes d’îles réparties sur deux axes suivant leur position face aux alizés. Les iles du vent (Ilhas de Barlavento) et les iles sous le vent (Ilhas de Sotavento).

Nous ne pourrons, malheureusement, ne découvrir que les îles du vent, un passage aux îles sous le vent nous emmenant trop au sud pour la suite de notre programme, qui vous allez le découvrir, change encore !

Sao Vicente, « l’île des arts », île découverte le jour de la Saint-Vincent le 22 janvier 1462


« Celui qui ne connaît pas Mindelo ne connaît pas le Cap-vert », selon Manuel d’Novas, musicien et compositeur

Comme indiqué sur notre dernier post, nous arrivons de Ténérife à Mindelo, capitale de Sao Vicente, lieu de naissance de la « diva aux pieds nus », Cesaria Evora, reine de la morna. Ici, elle est partout, y compris sur les murs…

Ses chansons nous accompagnent dans tous les lieux, y compris dans la moindre petite boutique.
Elle est également reprise par nombre d’artistes se produisant du jeudi soir au dimanche soir, dans les bars, restaurants, placettes… Tout y est festif, comme partout, d’ailleurs, au Cap-Vert.

Notre lieu de ralliement : le jazz bird. Ecoutez cette version, elle est magnifique !

Les jours passent comme le temps : nous nous laisserions bien aller, entre découverte de la ville,


couchers de soleil…


Et la nuit festive !

Et rencontre avec les copains bateau, que nous continuons à croiser, recroiser, tels que Yannick et Claude, rencontrés à Las Palmas en avril, ou Malou, que nous reverrons à Boa Vista avant son départ vers les Antilles.


Une fameuse randonnée nous attire au sud de l’île, à Sao Pedro. On nous recommande de nous y rendre en aluger (taxi collectif qui s’arrête partout où les bras se lèvent) pour des trajets très peu chers, de déjeuner chez Thérèse (bon on ne la trouvera qu’en demandant car elle n’a pas de devanture),

et, en suivant la plage constellée de tortues,

puis le chemin creusé dans la falaise, aller jusqu’au phare.
Magnifique sentier. Nous rencontrerons le gardien à contresens, avec un gros bidon vide, en partance pour le village pour aller chercher son eau. Le retour doit être bien difficile…

Mais il nous faut partir pour découvrir les autres iles. D’autant que le port de Mindelo va être très rempli avec l’arrivée des voiliers de l’Arc, qui transatent tous ensemble vers les Antilles. Sauve qui peut pour nous qui sommes friands de tranquillité. 

Direction donc Sal ou Boa Vista, là où les vents nous porteront. Nous partons pour plus de 24h de navigation. Ça ne nous fait même plus peur?! 

Et ce sera… Boa Vista?! Le capitaine me dit qu’il est plus confortable de faire route pour cette île que pour Sal, plus au nord. Alors, qu’à cela ne tienne?! 

Boa Vista, « belle vue » en portugais, ou « la saharienne »

L’île, la plus proche du continent, est encore très préservée et sauvage. Son paysage est minéral avec de grandes dunes de sables et une mer d’un bleu caraïbe bordée par des plages au sable fin et nacré, où se reproduisent chaque année les tortues de mer. 

C’est un coup de cœur?! Nous nous installons, dans un premier temps, au port avec les pêcheurs auxquels nous donnons du matériel de pêche ou des bouts usés pour nous. Quel bonheur de voir leur sourire éblouissant?! 

En quête de gardien pour l’annexe, nous faisons connaissance de Nanauka, le charpentier-menuisier de l’île. Qu’à cela le tienne, le capitaine lui donne 3 petits travaux à faire pour une fort modeste somme. Il parle un peu français et est enchanté de nous garder en même temps l’annexe. Il nous présentera également son épouse. 

Nous découvrons Sal Rei, capitale de l’île. Peu de route asphaltées, une population pauvre mais qui ne meurt pas de faim. Et très souriante?! Beaucoup de sénégalais qui tiennent les commerces de tourisme et beaucoup de chinois qui tiennent les petites surfaces, comme à Sal d’ailleurs. 

Nous ferons deux randonnées dont une d’une vingtaine de kilomètres, la dernière partie se faisant tout? au long de la plage. 

Cette première randonnée nous mènera tout près de l’aéroport à Rabil, en passant par le stade, puis l’ancienne route transformée en chemin habité par des criquets à double ailes

et de tout plein d’araignées !

Nous arrivons à la très jolie ville de Rabil, où nous trouverons une table fort sympathique grâce à une habitante fort sympathique rencontrée dans une épicerie.

Le retour de cette randonnée nous mènera tout au long de plages, sur une dizaine de kilomètres ! Exceptionnel !

La seconde, très courte, nous mènera via la Praia de Fátima à la chapelle abandonnée de notre Dame de Fatima surplombant la côte accidentée nord ouest et les falaises près de Sal Rei.

Enfin, l’incontournable :

Louer un petit 4×4 pour faire le tour de l’île. Nous nous y reprendrons à 3 reprises, l’agence la moins chère n’ayant que très peu de véhicules (Morena Travel Tél. +238?992 48 72 – ils parlent français / 45€ la journée).? 

Carte de notre parcours

Nous voici partis vers le sud pour le, Deserto de Viana. Après une partie sur une route asphaltée allant jusqu’à l’aéroport, nous empruntons la piste que nous quitterons une soixantaine de kilomètres plus loin. Le plan est utile mais le GPS indispensable, la piste se divisant régulièrement ou étant coupée par des ruptures de terrain. Les paysages sont splendides et différents au fil des kilomètres.

Nous regrettons le ciel bleu sur les plages désertes du sud ouest.

Ces plages sont des sanctuaires pour les tortues. Certaines sont répertoriées avant leur départ pour d’autres mers.

Après les tortues, la culture. Je vous laisse découvrir quelles sont ces arbres…

Et le puits qui va avec !

Les paysages sont différents au gré des pistes. Mais nous sommes heureux de retrouver la route à Fundo das Figueras

où nous déjeunerons chez Tina, « la » table de la région.

En route pour notre dernière destination,

l’épave d’un navire espagnol qui s’est échoué en 1968 sur la côte septentrionale de l’île. La silhouette massive de son épave rouillée est à quelques dizaines de mètres de la plage. Il s’agit du Cabo Santa Maria, un cargo espagnol, construit en 1957. Il mesure 126,6 m de long, 17,2 m de large et 8,4 m de haut, et jauge 4 972 tonneaux.

Cabo Santa Maria

Pendant l’été 1968, le navire est en route pour le Brésil et l’Argentine. Son commandant est un marin d’expérience nommé Fernando De Solis. 38 membres d’équipages et 5 passagers sont à bord. Dans sa cargaison, quatre cloches fondues pour la nouvelle cathédrale de Brasilia, de la nourriture, des voitures de sport, des alcools, des vêtements, et — dit-on aussi — de cadeaux que le dictateur espagnol Franco expédie à ceux qui l’ont soutenu durant la crise économique espagnole.
Au premières heures du 1er septembre 1968, pris dans une tempête, il s’échoue aux abords de l’île de Boa Vista. Un remorqueur envoyé de l’île principale de São Vicente échoue à le déloger, et l’équipage est évacué sans encombre, le naufrage s’étant produit au voisinage immédiat du rivage.
Pendant près d’un an, la population de l’île s’emploie à débarquer la cargaison de l’épave. Elle nourrira les îliens, qui font alors face à une disette. Les cloches sont repérées en haut profonde au large en 1971.
En 2019, son épave rouillée est toujours très largement visible, à quelques dizaines de mètres de la praia (plage) de Atalanta

Après cette magnifique journée, nous terminons la piste et rejoignons Maverick 2.

Nous quitterons dès le jour suivant le mouillage au port pour le mouillage dans la baie, face aux splendides plages, en passant tout près de ce bateau corsaire. L’emplacement est magnifique mais bien plus loin de la rive, entre courants, vagues et … épave !

Pour le plaisir, quelques couchers de soleil…

Avant le prochain départ pour Sal, petite soirée rugby France/Nouvelle Zélande. Nous dormirons dans le seul hôtel en ville ayant une télévision avec vue sur Maverick 2 !

Petite visite du musée de la ville, en passant devant l’école !

Petite adresse pour le café à retenir si vous séjournez à Boa Vista, le Sodade, ancienne maison coloniale, magnifiquement rénovée, le petit musée marin à visiter et l’école. Trop mignon !

Petite navigation vers l’ile de Sal où nous croiserons avec bonheur un ban de dauphins. Impossible d’être blasés !

Ile de Sal

Autrefois surnommée Lhana (plaine) à cause de son relief, c’est une île plate de 216 km² qui s’étend du nord au sud sur 30 km et d’est en ouest sur 12 km. Les points les plus élevés sont le Monte Grande avec 406 m et le Monte Leste, haut de 263 m. Le paysage est nu, aride et sec, bordé par de magnifiques plages de sable fin et doré. Cette île, pourtant découverte en 1460, a été l’une des dernières peuplées. Au XIXe siècle, les premiers habitants, originaires de São Nicolau et de Boa Vista, s’y établissent avec le début de l’extraction du sel en 1830, dont l’île tient son nom d’ailleurs. Le sel est exporté pendant plus d’un siècle jusque dans les années 1940. C’est à cette époque que les Italiens (de Mussolini) s’installent dans l’île en créant l’aéroport qui, aujourd’hui, est international, l’aéroport Amilcar Cabral. Sal connaît, grâce à l’aéroport, un développement qui ralentit la vague d’émigration de ses habitants. Les 10 000 habitants se répartissent entre Santa Maria située à l’extrémité sud de l’île et Espargos, la capitale, située au centre à proximité de l’aéroport.

Nous ferons un bref passage sur cette ile mais nous devrions y revenir lors de notre prochain départ pour l’Afrique.

Nous n’aurons visiter que la mine de sel. Mais quelle visite !

L’île de Sal doit son nom à Pedra de Lume. En 1833, c’est ici que le capitaine Manuel Martins débute l’exploitation du sel dans un cratère volcanique. Avec un sol installé à 7 mètres sous le niveau de la mer, le cratère regorge de quantités de sel impressionnantes ! Pour faciliter l’entrée et simplifier l’extraction de sel, un tunnel est ensuite foré.

A cette époque, ce sont les animaux qui charrient la production. En parallèle, un système de treuils et de poulies facilite l’acheminement de la cargaison de sel vers le port marchand de Pedra de Lume sur plus de 1100 mètres de long. Grâce à une industrie florissante, le village dispose alors d’un hôpital, de baraquements pour les ouvriers ainsi que d’une raffinerie pour traiter le sel extrait des salines. La production est ensuite convoyée à l’étranger par bateau.

La société française des Salins du Midi prend ensuite le relais de l’exploitation jusqu’en 1975, date de l’indépendance du Cap-Vert. Pendant cette période, Pedra de Lume est une véritable enclave française en terre portugaise, avec sa propre monnaie. Le sel est expédié principalement vers l’Europe et l’Amérique du Sud puis vers l’Afrique.

Après 1975, le site devient propriété de l’état capverdien. Il est ensuite revendu à un investisseur italien, le gérant actuel. Ce dernier décide de parier sur le tourisme : il souhaite rendre le site accessible au public, même si une petite production de sel est toujours extraite des salines. Aujourd’hui, c’est surtout pour les paysages grandioses et la possibilité de se baigner dans une eau fortement salée que les touristes viennent visiter les salines de Pedra Lume. Incroyable ! Nous avons l’impression de nous baigner dans la Mer Morte. Nous flottons littéralement !

Message du capitaine :

Improbable rencontre

Incroyable ! Au cap Vert, sur un chemin de visite parcouru en sens inverse du parcours, tu croises un couple. Tu croises le regard de la femme et là, çà tilte des deux côtés : C’est une amie, épouse d’un de tes meilleurs amis de jeunesse ! Grosse émotion de se retrouver, tellement improbable ! Et on se retrouve comme si on s’était quitté hier. Pourtant çà fait 25 ans ! Du coup, on décide de passer la journée ensemble, tant à se raconter. Isa se découvre énormément de points communs avec Coco, organisatrice de voyage régulière du couple. La journée se finira sur le bateau évidemment. Impossible pour nous de différer notre départ, cause météo… Mais le contact est repris, les RS ont du bon. Journée incroyable en tout cas, magique et émouvante !

Un bon bain de boue, rinçage dans l’eau de mer, puis sous la douche ! çà vaut tous les instituts de beauté !

On ne peut que terminer sur Maverick 2 !

Après cette journée forte en émotions, nous voilà partis, comme prévu, à 18h00, pour arriver à Tarrafal, à San Nicolau vers 7h00, au petit jour.

Pour apprécier au mieux, il ne faut pas tout découvrir d’un coup. Et le wifi étant de plus en plus rare, il m’est difficile d’être totalement à jour de mes publications. Mais promis, le prochain article arrive dans la semaine !

Et belle et heureuse année 2022 !

En route pour le Cap Vert !


Nous attendions avec impatience cette traversée, la plus longue depuis notre départ. L’avitaillement est important, la préparation des menus sur 7 jours encore plus. Difficile de rester zen.

Le jour J approche et il nous faut charger le maximum de données électroniques et passer nos derniers appels téléphoniques car après qui sait comment nous communiquerons. Notre forfait de 25go mensuel sera utilisé en 5 jours !

Dernier coucher de soleil sur la Marina Amarilla…

Le jour J

Départ prévu à 9h30. Horaire tenu! Le capitaine est sur tous les fronts et regarde depuis ces derniers jours la météo très finement. Elle paraît idéale : pas trop de vent, petite houle et pas de perturbations en vue. Nous ne visons pas de record. Ça tombe bien, ce n’est pas notre but !

Nos doudous porte bonheur sortent pour l’occasion…


Nous quittons la marina avec bonheur: il y a un monde fou! la capitainerie jongle entre départ et arrivée et les places deviennent rares. La nôtre devrait être prise dans la journée puisque nous devions impérativement partir. Beaucoup de français arrivent, candidats à la transat pour les Antilles.

vidéo de départ

Une belle navigation en vue ! Comme d’habitude la mer est un peu formée et le vent au-dessus des prévisions puisqu’il nous fait filer à plus de 6 nœuds en vent arrière. Nous resterons connectés avec la famille via notre iridium go qui permet au capitaine de prendre la météo en illimité et d’envoyer des mails et quelques news qui rassurent tout le monde. Dès l’allumage du téléphone, notre position est envoyée sur 5 adresses mails pré-enregistrées.

Super, sauf pour moi qui ne suis pas du tout amarinée : nausées et épuisement m’accompagnent. Difficile de descendre sauf pour dormir. Mon amoureux prend bien soin de moi et gère tout, aussi bien au niveau navigation qu’au niveau cambuse. Pourvu que ça se calme !

Heureusement notre premier coucher de soleil est au rendez-vous. Toujours aussi beau !

Nous retrouvons notre rythme et effectuons chacun des quarts d’environ 3h00, sans avoir besoin de réveil. La nuit est calme et il nous faudra mettre le moteur jusqu’en fin de matinée… Nous aurons quand même fait près de 140 miles en 24h, presque un record !

Aucun bâtiment en vue. La lune et les étoiles pour unique présence ! C’est tout noir jusqu’au lever de la lune vers 1h du matin puis la nuit s’éclaire sur une voie lactée exceptionnelle jusqu’à 7h00. L’immensité à perte de vue !


Nous passons nos quarts à regarder des séries et à vérifier de temps en temps la route et les conditions de vent. Les conditions sont idéales et permettent au capitaine de dormir sereinement. Je n’aurai pas besoin de le réveiller inopinément !

Jour 2 : notre premier lever de soleil !

Le bonheur lorsque le jour se lève et que le soleil pointe le bout de son nez…

Vidéo du jour…

Heureusement les jours ne se ressemblent pas totalement. Je vais un peu mieux, hormis un mal de tête persistant. Ça ne m’empêchera pas, aujourd’hui, de faire ma part de cuisine : confection d’un bon couscous. La condition : éplucher et préparer tous les légumes dans le cockpit ! Le capitaine vaque a ses nombreuses occupations et passe du temps sur son bureau à valider la météo et vérifier le bon fonctionnement général du bateau. Il se contorsionne également pour régler toute sorte de problèmes, toujours nombreux en navigation.

La journée avance entre contemplation, siestes et lecture. Et baignade.

Nous essayons également de nous astreindre à barrer au moins 1 heure par jour histoire de ne pas perdre la main ! Ça nous fait faire un peu d’exercice !

Nous avons vu notre dernier puffin vers 11h00. ces oiseaux s’aventurent bien loin des terres, la plus proche étant à plus de 100 miles!

La nuit revient vite et le rythme de quarts s’installe. Nous prenons tous nos repas ensemble. Notre second diner… Sous de telles latitudes, nous n’avons pas trop faim mais il faut penser à être rassasier pour passer la nuit sans avoir trop envie de dormir.

Surprise ce soir : une averse! mais elle passe très vite et sans changement de vent.

L’allure en vent arrière est très surprenante : nous avançons à un bon rythme sans impression de vent. Par contre la houle n’est pas toujours avec nous. Normal, nous avons 3000 mètres de fond !

Jour 3

Troisième jour de mer et nous commençons déjà à perdre la notion du temps et des dates. Aujourd’hui nous aurons deux belles surprises.


La première : une tortue de mer a … 200 miles nautiques des côtes. Nous essaierons de l’approcher mais dès qu’elle nous aperçoit, elle plonge ! Je n’aurais pas le temps d’immortaliser l’instant.


La seconde : rencontre d’un ban d’une centaine de dauphins qui resteront avec nous une bonne heure.

Magnifique spectacle !

Ils avancent, se retournent, jouent avec l’étrave, font marche arrière sans jamais entrer en collision.

Ils font des sauts dignes des parcs aquatiques (Video). Et surtout il y en a partout. Du bonheur a l’état pur !

Autres vidéos : – Video 1Video 2

Difficile de ne pas filmer ou prendre en photo… on ne s’arrête plus !

On rêverait presque de nager avec eux mais nous avançons à plus de 5 nœuds !

Nous sommes galvanisés pour la nuit qui s’annonce de nouveau calme.

Petite image de la nuit…

Jour 4/ jour 5

Les jours passent et se ressemblent. Nous nous installons dans notre rythme.

Vidéo du matin

L’océan à perte de vue. Jusqu’à maintenant nous avons vu… 2 pétroliers !

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Il n’y a pas foule !


Des myriades de poissons volants nous font le spectacle. Ce sont de drôles de bêtes dont certaines viennent s’échouer dans le cockpit la nuit venue !


Nous prenons plaisir à barrer, les conditions de mer étant idéales. La houle varie de 1 à 2 mètres. Nous filons à plus de 6,5 nœuds de moyenne ce qui nous permet de faire des pointes à 8. Mon record : 8,4. La vitesse est grisante!
Par contre, à ces vitesses, les nuits sont plus inconfortables. On ne peut pas tout avoir! Nous essayons de récupérer par des siestes le jour. Nous serons sans aucun doute sujets au mal de terre à notre arrivée ! Deux jours de suite, nos records de vitesse sur 24h: 148 miles/j.

Toujours de magnifiques coucher de soleil …


Aujourd’hui nous avons vu 2 oiseaux faire la course au ras des vagues. Mais d’où sortent-ils, si loin des côtes ? Renseignements pris auprès de Jean, notre ornithologue préféré, Il s’agit de pétrel tempête ou Océanite. Elles se promènent en couple et sont plutôt rares.

Petit repas du soir. N’attrapez pas le mal de mer !


Et aujourd’hui 30 octobre, nous avons dépassé nos temps passés en traversée et approchons maintenant rapidement de notre destination, plus que 2 nuits et 2 jours de mer.

Jour 6

Vidéo du jour

Nous sommes maintenant installés dans notre rythme quotidien. Entre sieste, cuisine et temps à la barre, les journées passent… et plutôt vite !

Le soir revient vite. Les questions existentielles : que va-t-on manger ? Quel livre allons nous lire ? Quel film allons nous regarder ? Nous constatons que nous sommes bien tous les deux, et que si nous devions ajouter 1 semaine de navigation, cela ne nous dérangerait pas.

Pas de photos aujourd’hui le temps étant maintenant couvert. Il fait chaud. Pour la première fois depuis notre départ de Bretagne, nous sommes restés en tee-shirt la nuit. C’est à cela que nous voyons que nous descendons vers l’Équateur ! Changement d’horaire en France… Nous ne savons plus quelle heure il sera à notre arrivée !

Jour 7 – Arrivée

Le vent se calme de plus en plus au fil des miles et tombe complètement dès que nous commençons à voir la terre.

Une belle émotion, tout en se disant « c’est déjà fini ? » Nous aurions bien continué dans cet espace hors du temps !

Dernier déjeuner rapide avant la préparation de Maverick pour l’arrivée à la marina.

Nous ne savons pas du tout où nous serons installés et surtout quel sera le type d’amarrage. Angoisse pour moi. C’est toujours plus compliqué d’arriver en marina que de se mettre au mouillage.

Heureusement, et même si nous n’avons pu joindre l’équipe sur place, les marineros sont bien là, un 1er novembre, jour férié, pour nous indiquer notre place et surtout nous aider dans la manœuvre. Il s’agit de se placer en arrière sur le ponton et d’attraper une bouée devant qui fera office de pendille. C’est encore un nouveau type d’amarrage et c’est à moi de l’attraper. Inutile de dire que la pression est forte. Il faut aller vite, regarder partout et surtout ne pas se laisser déporter sur notre futur voisin, présent sur son bateau, un breton évidemment !

Manœuvre réussie ! bravo au capitaine. Il nous reste maintenant à nous installer et à découvrir Mindelo (vidéo)

Santé !

Et trop rigolo : nous retrouvons Yannick et Claude, de Paimpol, que nous avions croisés à Las Palmas.

Ils sont accompagnés d’une « jeune » homme de 78 ans, de Saint-Malo, que nous avions rencontré à Tazacorte alors qu’il naviguait sur une autre bateau, un boréal absolument magnifique. Nous avions discuté 5 minutes et avions énormément regretté de n’avoir plus partagé.

Et bien, nous allons nous rattraper ! A nous notre première petite soirée sur leur voilier, avant qu’ils ne partent le lendemain pour San Nicolau.

Petit aperçu de la marina avec son bar flottant et… son coucher de soleil.

Et demain est un autre jour… A bientôt pour le prochain post consacré à la découverte de Mindelo et des îles du Cap Vert !

Nos navigations de cet été

Pour accueillir nos différents invités de l’été, il nous a fallu naviguer entre les iles de Ténérife et de La Gomera. Les voici en images. Que du bonheur !


Mais avant de vous présenter nos différentes navigations, vivez avec nous cette rencontre inoubliable !

Globicéphale : cliquez

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Le globicéphale tropical (Globicephala macrorinchus) Aussi connu sous le nom de « baleine pilote », il appartient à la famille des delphinidés. Il s’agit d’un cétacé à dents (odontocète) et il est appelé « baleine » en raison de sa taille : il peut dépasser 5 mètres de longueur et peser entre 1 et 2 tonnes. C’est le spécimen le plus facile à trouver lors d’une sortie d’observation à Tenerife.

Et voilà, après de telles images, difficile de revenir dans ce reportage. Mais j’espère que vous l’apprécierez quand même…


La première navigation fut entre Garrachico et le mouillage de Valle Gran Rey avec Grégory. Comme vous le voyez, ce fut calme…


Ce fut, ensuite, entre Valle Gran Rey et la marina de San Miguel de Ténérife. A l’abris de la côte, les conditions sont souvent calmes et chaudes…


Et deviennent ensuite un peu plus musclé … D’où le peu de photos… Mais avec de jolies rencontres !

Terre en vue !


Nous voici installés à la Marina San Miguel pour quelques jours…

Avec l’éternel coucher de soleil à la sortie de la marina :

La marina est proche de plusieurs golfs et de tout plein de restaurants. Pour l’avitaillement, il est préférable de louer une voiture, les centres commerciaux étant à une dizaine de km. Un très beau marché agricole est ouvert les samedi, dimanche et mercredi matin.

On y trouve tous les produits frais, y compris une très bonne choucroute, que nous nous empresserons de déguster entre amis !


Retour à Valle Gran Rey pour retrouver Anne Claire et Sébastien, avec une petite baignade en pleine mer pour le Capitaine, bien attaché au bateau !


Bonheur de retrouver ce magnifique mouillage où nous serons entre 12 et 25 bateaux, selon les jours !

Sans oublier le gavage de raies en plein festin !


Après 15 jours nous quittons définitivement ce magnifique mouillage pour rejoindre la marina San Miguel et préparer notre prochain départ pour le Cap Vert.

Et là, le spectacle commence, entre les lumières du départ, toutes plus belles…

Et la plus belle rencontre faite depuis notre départ : globicéphale en action ! Inutile de dire que le capitaine à rentré sa canne à pêche !

Il nous faut à chaque fois environs 8h de mer. En partant de Ténérife à la Gomera, les vents sont plutôt favorables, même si des rafales de plus de 25 nœuds nous prennent au dépourvu, ainsi qu’une grosse houle qui se forme à chaque pointe. Par contre, au retour, le moteur est de circonstance.

La navigation entre les iles est très particulière. Un article du Capitaine complètera ce post à l’occasion.

Notre prochain post sera consacré à notre traversée pour le Cap Vert. Alors, à très vite !

La Gomera, l’île vierge (2)

Après quelques jours en France, nous voici de retour dans ce si beau site pour accueillir Anne-Claire et Sébastien, tombés amoureux des Canaries. Après recherche du meilleur hébergement pour eux, nous avons retenus l’appart’hôtel Baja del Secreto (lien). Top appartement de 60m2 avec une très grande terrasse, vue sur mer et la piscine à volonté, avec prestation hôtelière, entre plage, port et partie plus touristique, tout cela pour… moins de 65e par jour ! Nous aussi on va en profiter !

Avant de randonner, parce qu’ils sont venus pour cela, journée sur le Maverick 2. Et à la nage au retour, s’il vous plait !

Serait-ce pour manger le poisson pêché par le capitaine ?

En tout cas, il faut bien se remettre de ses émotions !

Mais Anne Claire et Sébastien sont venus avec tout l’équipement nécessaire pour randonner. Alors en route pour les belles randos de l’île, difficiles à sélectionner comme au vu de la difficulté et des durées le plus souvent élevées.

Les voici, des plus belles aux plus classiques… mais c’est selon mon goût. Merci à Sébastien pour l’apport de ses magnifiques photos. En matière de photo, il y le « pro » et moi !


De Degollada de Peraza au Roque de Agando (5)

Voici la magnifique vallée dans laquelle nous descendons puis… remontons évidemment. Magnifique randonnée, avec plus de 3h00 de marche effective et plus de 600m de dénivelé. Mais c’est tellement beau que çà passe tout seul ! D’ailleurs, le photographe s’arrête continuellement et nous fait prendre la pause à maintes reprises !

Difficile de faire des choix… c’est tellement beau !

Que de palmiers ! Le miel de palme qui en est tiré est une ressource très appréciée sur l’île et par les touristes.

Et voici le parcours et le final !


Avant de passer à la randonnée suivante, voici un petit explicatif sur l’or brun de La Gomera, le miel de palme :

« A ne surtout pas confondre avec l’huile de palme, le miel de palme s’obtient à partir de la sève du palmier qui, juste après avoir été extraite de la tête du palmier, est bouillie pendant plusieurs heures. La technique d’extraction est ancestrale et le suc récolté est appelé Guarapo. Il faut tout d’abord grimper sur le palmier avec une échelle puis l’étêter. On construit une petite rigole en roseau qui va conduire directement la sève dans un seau. Tous les matins et le soir au coucher du soleil, les hommes viennent gratter le suc. Un palmier dattier (de l’espèce phoenix canariensis) peut donner jusqu’à 10 litres de sève par jour. Il faut 8 litres de sève pour obtenir 1 litre de miel de palme. Le palmier est ainsi exploité 5 mois durant puis mis au repos pendant 5 ans. L’île compte 118 000 palmiers. Ils contribuent au paysage de carte postale mais font surtout partie intégrante du terroir de la Gomera. Ils sont recensés et protégés. Quiconque en possède un sur son terrain a le droit de l’exploiter mais pas de le couper. La région de Vallehermoso au nord de l’île est celle qui produit la plus grande quantité de miel de palme. Même si les gomeros exportent une partie de leur production dans les autres iles des Canaries, l’utilisation est principalement locale. »


Autour du Mirador de Abrante, au départ de Agulo (59)

LA randonnée incontournable ! Bon, il faut quand même monter 600m sur un très joli chemin mais le spectacle est grandiose.

Et le mirador unique ici ! Malheureusement, le restaurant où il y avait des démonstrations de silbo, la langue sifflée de la Gomera, est maintenant fermé. Il est possible de déjeuner au centre de Visitantes Juego de Bolas, un peu plus haut.

On passe de la végétation, à la terre très rouge. Quel spectacle !

Et après l’effort, le réconfort. Après il ne nous restera que la descente !


Petit explicatif du « silbo gomero », le langage sifflé par les habitants de La Gomera, immortalisé par le film « les siffleurs » du roumain Corneliu Porumboiu. Nous n’arriverons pas à le voir ici mais le découvrirons en France.

Mais, avant tout, voici ce qu’est le « silbo gomero » :

Le Silbo Gomero est une forme particulière de communication par des sifflements, utilisée depuis des milliers d’années à La Gomera. Ce langage reproduit par le sifflement la langue parlée par ses habitants, le castillan, et pendant des siècles, elle a été transmise de parents à enfants comme un outil pour les travaux des champs. Aujourd’hui et depuis qu’en 1999 le gouvernement l’a instauré comme matière officielle dans les écoles, c’est le seul langage sifflé au monde et on estime qu’environ 22 000 personnes peuvent le parler correctement.

Cliquer pour découvrir le très bel article du journal La Croix.

Et aussi au 30e victoire de la musique. Très chouette !


Avant de rejoindre Valle Gran Rey, nous prenons la route touristique du nord de l’île et nous arrêtons à Vallehormoso, très jolie petite ville…

Bon, retour aux randos et à la découverte d’autres paysages !

A l’assaut du Garajonay, le plus haut sommet de La Gomera (23)

Comme à La Palma, à Gran Canaria ou à Ténérife, il n’est pas possible de ne pas fouler le sommet de ces îles. Nous voici donc sur le chemin du Garajonay (1487m), sommet facile à rejoindre mais là aussi avec des paysages grandioses, encore différents de ceux rencontrés jusqu’ici !

Nous partons sur du terrain très sec que nous n’avions pas encore rancontré

Et arrivons tranquillement au sommet.

Nous en repartons vite pour rejoindre La fortaleza. La randonnée n’est pas trop dure, mais elle est longue et nous réserve des points de vue magnifiques.

On voit le chemin que nous allons prendre sur le versant à droite.

Tout en traversant des parties forestières très vertes, vestiges des forêts qui recouvraient tout le sud de l’île avant les immenses incendies qui ont tout brûlé en 2012.

Notre groupe se scinde en deux car nous ne connaissons pas la difficulté pour rejoindre le sommet de la Fortaleza.

Le chemin grimpe fort puis devient aérien et vertigineux. Ambiance…

Nous voilà au sommet.

Avec les nuages …

Nous avons déjeuner là-bas, de l’autre côté ! Nous voyons bien la partie boisée…

Et voilà, encore un sommet de fait !

Et pour nous remettre de nos émotions, rien de tel qu’un petit rafraichissement dans le bistrot local. Pour une fois qu’on est au soft !


Une route unique nous permet de rejoindre Valle Gran Rey. Un arrêt s’impose au mirador del Palmajero, avant de se lancer dans l’imposant ravin de Valle Gran Rey, . Depuis cette vigie sur les hauteurs, nous pouvons profiter d’une vue privilégiée des parois verticales de roche, les versants terrassés, les forêts de palmiers et les maisons traditionnelles qui justifient la protection de cette vallée comme Parc Rural et Réserve de la Biosphère de l’UNESCO.

Le Mirador de César Manrique à La Gomera

Ce centre est également connu comme mirador César Manrique en honneur au célèbre architecte canarien qui l’a conçu. Manrique a rassemblé des éléments canariens et des éléments modernes, puis a camouflé l’édifice entre les roches environnantes. Ses jardins dévoilent de nombreuses plantes autochtones de la vallée comme les palmiers canariens dont est extrait le délicieux sirop de palmier. Ce mets est utilisé dans différents plats traditionnels qu’offre le restaurant situé au sein du mirador. Il y a aussi des places de parking, des panneaux d’informations et un point d’information touristique.

Malheureusement, le restaurant vitré donnant sur la vallée est définitivement fermé.


Et voici la dernière randonnée de notre séjour.

La forêt de El Cedro

(67)

Randonnée à la découverte d’un écosystème unique au monde : La laurisilva, une masse de végétation préhistorique caractéristique de la région qui couvrait les tropiques il y a des millions d’années et qui a été conservée sur les îles grâce au climat exceptionnel toujours tempéré.

Arrêt à la fontaine très originale, sortant d’un arbre, après être passé dans un tunnel de 500m à patauger dans la boue… Il faut bien se rincer !

Déjeuner bien sympathique sur l’espace prévu à cet effet

Je vous présente l’ermitage de… Lourdes !

Et voilà, nous quittons la laurisilva …

Et de fort jolies fleurs !


Retour dans la Valle Gran Rey pour profiter de ce si beau site,

et des couchers de soleil extraordinaires, réalisés par Sébastien !

Et voici Hautacuperche qui fut l’un des rebelles les plus célèbres de La Gomera, après avoir mené une révolte contre l’occupant espagnol en 1488. Il est commémoré par une statue monumentale en bronze.

Et évidemment, il n’y a pas de séjour sans restaurant ! Voici quelques images de ces si bons moments passés ensemble.


Et voilà, le séjour est terminé. Retour à San Sébastien pour prendre le ferry, direction Ténérife, pour nos invités. Ce fut encore un séjour magnifique !

Nous sommes bien tristes de les voir partir. Nous nous consolons en allant déjeuner au parador de San Sébastien et y passons l’après midi dans de bien belles conditions, avant de rentrer en bus à Valle Gran Rey.

La Gomera, l’île vierge (1)

Préservée des promoteurs en raison de la rareté de ses plages, la Gomera reste l’une des îles les mieux préservées de l’archipel des Canaries.

La Gomera fut à trois reprises l’une des escales de Christophe Colomb, ce qui lui valut le surnom « d’Isla Colombina », passé que l’on retrouve dans sa capitale, San Sebastian de la Gomera.

Avec ses 600 km de sentiers, la Gomera attire principalement des marcheurs. L’ile, petite par sa superficie (370 km2, environ 3,5 fois la surface de Paris), est magique par ses paysages si différents et ses effets météo totalement inattendus -on passe de 30° à Valle Gran Rey à 14° dans la laurisilva-.

En prenant la route traversière entre San Sebastien et Valle Gran Rey vous passerez de paysage en paysage, entre la montagne et les vertigineux ravins qui se lancent vers la mer…

Nous découvrirons lors de nos randonnées les vallées couvertes de palmiers verts, les plages de sable noir et d’eaux cristallines, et les bois touffus millénaires.


Comme vous pouvez l’imaginer, il est bien difficile de choisir les randonnées. Là encore, le guide Rother a été très précieux, même avec une édition en anglais… La topographie de l’île rend les parcours difficiles et longs. Et le peu de routes nous oblige à des parcours en voiture toujours plus sinueux et interminables. Pour exemple, pour traverser l’ile entre San Sebastien et Valle Gran Rey, soit 50 kms, il faut compter au minimum 1h15… Mais notre pilote, Sébastien, s’en donne à cœur joie. Il adore et en redemande !

Avant de vous emmener en randonnée, voici un petit aperçu de notre mouillage. Nous y viendrons à deux reprises, la première avec Grégory et la seconde avec Anne Claire et Sébastien.

Valle Gran Rey (Vallée du grand roi)

L’avantage à Valle Gran Rey, c’est la météo : il fait toujours beau et l’eau est à 25°. Les fonds sont magnifiques et peuplés de poissons de toute sorte comme les perroquets… que vous verrez chassés par le capitaine.

Notre mouillage, est face à la Finca Argayall (ou Arguaga), centre de yoga et de méditation, aujourd’hui très difficile d’accès après l’énorme éboulement condamnant l’accès en voiture, mais qui fonctionne grâce aux navettes en barque et zodiac.

Et Maverick 2 au mouillage, sous différentes lumières, les unes plus belles que les autres…

Sur Maverick 2, nous pouvons aussi relayer de belles initiatives telles que le t-shirt solidaire créé par notre jeune ami Marco Durou « Le pont du cœur » pour l’association « autisme cri 46« . Ce projet professionnel a pu voir le jour grâce à Gérard Awomo, gérant de Goodgame. Découvrez ce beau projet en cliquant.

Et c’est parti pour un petit coucher de soleil…

Comment passer le temps dans de tels endroits : repos, kayak, conduite de l’annexe… Il y a l’embarras du choix pour le fiston !

Et n’oublions pas le repos pour le capitaine !

Sans oublier « LE » spectacle du lieu : les raies avec lesquelles il est possible de nager. Elles se cachent sous le sable, là… Vous les voyez ?

Mais on comprend pourquoi elles ne sont pas sauvages. Il est interdit de les pêcher et en plus elles sont nourries le matin !

Nous ne pouvons nous lasser de photographier ce fort joli port de pêche…

Y compris le soir, lorsque nous rentrons de nos soirées à terre !


Mais nous ne sommes pas là que pour le tourisme. A nous la randonnée. Et l’on va commencer par la plus dure que nous réaliserons sur l’île… On ne rencontrera personne, à l’exception d’un « sadu », un homme tout nu, tout sale, avec de longs cheveux, arrêté au bord du chemin à attendre…

Le barranco de Argaga, de Vuellas à Gerian (40), près de 900m de dénivelé pour 6h de marche active

Le départ du chemin se fait du port et passe le long de la coulée de pierre pour rejoindre le Finca Argaga, face à notre mouillage. Nous ne comprenions pas où se rendaient les voitures garées devant nous. Et bien, elles ne vont nulle part : elles sont piégées là depuis l’éboulement. Quel malheur ! Une belle route commençait à être construite, avec quelques villas dans les hauteurs, juste au-dessus. Mais tout est maintenant arrêté.

Le chemin remonte le barranco. Il est très abrupt et pas toujours facile à trouver.

Nous tâtonnons, escaladons un peu et prions pour que le soleil ne sorte pas trop vite pour éviter la grosse chaleur.

Enfin, nous arrivons à l’Ermitage de Guadalupe où nous trouvons un coin d’ombre pour déjeuner. Il nous faut maintenant tout redescendre. Le chemin est beaucoup plus évident, mais pas forcément plus reposant. C’est dur pour les genoux. Les bâtons sont fort utiles… La vallée s’ouvre à nous et nous retrouvons les maisons, palmiers et les escaliers qui vont avec. En tout plus de 7h00 avec les arrêts. Grosse journée mais heureux d’avoir été au bout. Notre premier parcours classé « noir » dans le Rother. çà le vaut bien !

Pour nous remettre de nos émotions, rien de tel qu’une petite terrasse pour un retour à la vraie vie pour Grégory, que nous laisserons au ferry à San Sébastien pour un retour en France via Ténérife.


La suite vient très vite !

Autour de sa Majesté le Teide, à Ténérife, suite…

Nous avons profité d’un retour pour quelques jours à Ténérife, pour découvrir « LA » randonnée à faire, facile mais absolument splendide, à la découverte des Roques de Garcia (randonnée 76 sur le guide Rother), un véritable jardin de roches.

Et « LA » traversée de l’île nord/sud via la route TF2. Deux incontournables !

Ce circuit inoubliable autour de ce massif rocheux, justifie rien qu’à lui seul ce petit article…

Le départ se fait au pied du Teide, devant le parador national de Las Canadas, sous une chaleur de plomb.

En route pour une petite randonnée de moins de 2h00 mais qui nécessite de bonnes chaussures. Suivez-nous…

Départ par la droite, face au Teide, entre ces blocs magnifiques, en suivant l’itinéraire 3. Et loin de la foule qui se presse sur le Mirador de la Ruleta que nous verrons au retour.

Nous passons tout près de cette surprenante « Tour de Pise », plus communément appelé « le doigt de dieu ». Incroyable non ?

Nous tournons maintenant le dos au Teide pour nous diriger vers la « Cathedral », que les grimpeurs (les bons), adorent !

Ce bastion rocheux d’environ 100m possède plusieurs tours et se compose d’un rocher très étonnant et intéressant. Les grimpeurs apprécieront…

Le tour se termine au pied du Mirador de la Rulata. Voyez le chemin qui serpente au centre. Le panorama est splendide…

Une petite précision. Lorsque nous sommes montés, il n’y avait pas de possibilité de restauration rapide ni d’achat de vivres sur place. Il faut donc tout prévoir en achetant à Vilaflor si vous arrivez par le sud. En venant du nord, après El Portillo, deux grands bars, prévus pour les bus, permettent restauration et café, où il est quand même bien agréable de se poser face à ce magnifique panorama.

Après cette dernière randonnée à Ténérife, il ne nous reste plus qu’à redescendre vers le Nord en empruntant cette splendide route entourée de champs de lave…

Et de champs de … sable…

Et voilà, Ténérife, c’est terminé. Vous découvrirez dans le prochain post l’ile de La Gomera, encore bien différente…

A la découverte de Ténérife, et du point culminant de l’Espagne…

Par où commencer pour présenter Ténérife, la grande dame de l’archipel des Canaries ? Elle offre une telle diversité de paysages, de curiosités naturelles, avec ses plages de sable noir ou blanc, ses piscines naturelles, sa végétation exubérante et ses immenses champs de lave dominés par sa Majesté le Pico del Teide, le plus haut d’Espagne, et le troisième plus haut volcan au monde.

Vous avez déjà vu sa capitale, et son magnifique auditorium… Nous y reviendrons plus tard…


Direction le nord de l’île, humide, très vert, des paysages à couper le souffle, peu de plages mais des piscines naturelles plus ou moins équipées.


Commençons par la très jolie ville de Puerto de la Cruz, bâtie au début du XVIIe siècle. Elle vécut grâce à son port d’où partaient le vin et les bananes produits dans la vallée. Elle devint au début du XXe siècle le lieu de villégiature d’une poignée d’anglais aisés qui y construisirent des palaces. Nous ne ferons malheureusement qu’y passer et ne prendrons que trop peu de photos des piscines naturelles absolument splendides. Sur chaque île, César Manrique aura posé son empreinte, tel ce drôle d’arbre…


Direction maintenant Garachico, où nous nous poserons un mois avec Maverick 2. Garachico fut le principal port de Tenerife jusqu’en 1706, date à laquelle la ville fut en grande partie détruite par l’éruption du volcan Negro.

Garachico est pour nous un petit bijou, très authentique et loin du tourisme de masse. Sa Plaza de la Libertad, ses petites ruelles, son Castillo de San Miguel et surtout ses piscines naturelles, nous feront passer des moments hors du temps et paisibles.

Je dis « paisibles », mais pas tant que cela ! Nous avons eu la chance de nous trouver dans cette ville pour la Romaria de San Roque, fête traditionnelle et authentique le 16 août. Cette fête est née au XVIIe siècle. Elle trouve son origine dans une épidémie de peste qui après avoir commencé à Garachico s’étendit dans toute la région. San Roque, saint patron de la ville l’aurait sauvé de la « mort noire ».

L’arrivée des pèlerins à l’ermitage de San Roque marque le début de la procession du Saint jusqu’à l’église de Santa Ana située dans le vieux centre ville où a lieu un service religieux.

Malheureusement, nous sommes en temps de Covid et les festivités seront réduites au strict minimum : pas de pèlerinage, pas de fanfares, de charrettes, de troupeaux de bétail, d’animaux harnachés, mais les troupes de musiciens et les groupes de pèlerins en tenue traditionnelle sont sur la place principale. Quelle ferveur !

Elles n’accompagneront pas la statue jusqu’à son ermitage mais tout le parcours est décoré. Voyez par vous même…

Lors de ces fêtes, nous séjournerons aux premières loges, à la quinta Roja, ancienne demeure du XVIe siècle merveilleusement restaurée. Magnifique chambre, magnifique repas. Tout était parfait !


Nos premiers visiteurs arrivent, nos amis de Savoie. Nous allons partir quelques jours avec eux pour découvrir les multiples facettes de cette si belle île.

Au programme, baignades, escalade, randonnées et un peu de tourisme. Ils ne sont là que pour 9 jours et c’est trop trop court !

Et pour se rafraichir, rien de mieux que des plongeons dans les piscines naturelles de Garachico…


Après cet interlude bien apprécié, nous voici en partance pour Arico, le plus grand site d’escalade des îles Canaries. Le topo est bien épais et nous ferons bien peu de sites, et de voies. Mais ils y reviendront.

Installation dans le très bel hôtel rural La Raya 1866 à Güimar, appelé ici Finca. Nous y resterons 2 nuits.

La vue de nos fenêtres est splendide et différente d’un jour à l’autre…

Nous voilà sur les sites d’escalade. Mes amis ne m’en voudront pas… je n’ai pas retenu le nom du premier site bien moins prestigieux que Arico mais déjà tellement intéressant! Vous reconnaitrez le capitaine…

Petite soirée découverte des plages de la côte ouest, au Poris de Abona. Merci à Mireille pour ses jolies photos.

Et le fameux site de Arico. Malheureusement, nous n’aurons pas de chance. La pluie est au rendez-vous, mais juste sur nous : au-dessus il fait beau, au-dessous il fait beau. Les nuages se sont concentrés sur nous.

Pas grave, les jeunes iront sur des voies encore plus dures !!


Mais nos amis sont aussi venus pour voir sa majesté le Teide. Nous ne pourrons malheureusement pas en faire l’ascension ensemble mais nous nous en approcherons.

Deux groupes se forment : les deux jeunes partent grimper sur un site majeur et nous, nous partons sur une randonnée de 5h00 pour un sommet face au Teide : le Guajara à 2.718m (n°77 du guide Rother). Splendide !

Vue en direct sur le Teide…

Après cette « grimpette », et surtout la dure descente qui suit, nous retrouvons nos jeunes pour un picnic tardif. Ils nous ont préparé la table !

Et voilà, tout à une fin ! Notre dernière journée ensemble se passera à Santa Cruz de Ténérife. Nous profiterons de la piscine sur les toits de l’hôtel Marriott, parce que c’est quand même un peu les vacances pour nos savoyards et déambulerons dans les rues de la capitale. Toujours aussi agréable…

Et, ô surprise ! l’auditorium… Mais n’est-ce pas le capitaine qui se baigne ?

Et voilà, les vacances sont terminées pour nos amis que nous voyons partir avec émotion. Le capitaine attend avec impatience les prochains jeunes ! Nous espérons les retrouver au Cap Vert ou toute autre destination car ce sont de vrais voyageurs !


Après quelques jours pour nous remettre de nos émotions, voici nos visiteurs suivants : Kylian et Elsa, et Grégory, le fiston.

Kylian et Elsa s’installent dans le sud est de l’île pour y effectuer les activités nautiques et autres qu’ils prisent. Quant à nous, nous accueillons Grégory sur Maverick 2 et commençons à randonner dans le nord de l’île.

Nous souhaitons en premier lieu lui faire découvrir la marche sur la lave. Nous randonnons au travers de la récente histoire volcanique de l’île, sur le Chinyero (18), entre lave noire et pinèdes vert tendre. Avec en toile de fond, sa majesté le Teide !

En préparation de l’ascension du Teide, nous nous lançons ensuite sur le chemin aérien en direction de Teno Alto. Grandiose, mais quelle chaleur !

Petite journée avec les jeunes au Siam Park, parc aquatique, classé parmi les meilleurs d’Europe. Il est effectivement exceptionnel. Et je ne suis pas adepte de tel parc ! Nous y passerons une très belle journée, sans téléphone portable, clôturée par une spectacle de nourrissage d’otaries…

Soirée sur les plages de Los America, Kylian et Elsa repartant en France le lendemain. Nous sommes tristes de les voir déjà partir mais c’est toujours çà de pris. Du soleil, du repos, des découvertes… ils ont bien profité !


Le Teide – 3.718m

Et voilà, chose promise, chose due ! Nous avions proposé à Grégo de l’emmener au sommet de l’Espagne. Pourtant, renseignements pris, cela paraissait compromis. Heureusement, nous avons appris par des amis installés tout à côté de Maverick 2, qu’il était possible de fouler le sommet. Pour cela, il faudra y arriver avant 8h30, afin de redescendre à la station supérieure du téléphérique (3.500m) avant 9h00, heure à laquelle le chemin sommital est fermé par souci de protection de l’environnement. Il est néanmoins possible d’emprunter l’unique sentier entre la rambletta et le sommet sur autorisation sur le site ci joint‘ Attention, les délais sont extrêmement lontoins (cela se compte en semaine !). Vous pouvez également monter à pied jusqu’au téléphérique par le chemin que nous avons emprunté et redescendre par le téléphérique. Ce doit être splendide -mais rapide-.


Départ du bateau le mercredi 18 août à 1h30 afin de stationner au parking pour la montana Blanca.

Nous partons à l’altitude de 2.350m à 3h00 pour un peu plus de 4h00 de marche active. Nous voulons arriver au lever du soleil. La pleine lune nous permet d’avancer sans lumière, tout au long du parcours. Les étoiles sont un peu nos guides. Nous suivons le chemin évident et ne sommes pas seuls sur la montagne. Il ne fait pas froid et le pas est sûr.

Nous arrivons en vue des boules colossales de lave au pied du Teide. L’origine des « oeufs du teide » d’un diamètre pouvant atteindre 5 mètres, n’est toujours pas élucidée. Elles se sont probablement détachées de la lave en fusion et ont formé ensuite des boules en dévalant les pentes. Elles sont impressionnantes ! Merci Grégo pour ces belles photos !

Nous passons tout près du refuge de Altavista malheureusement fermé. La nuit nous empêche de profiter pleinement du paysage car au-delà du refuge, nous déambulons au travers de hauts murs et amas de lave. Ça monte fort mais c’est beau à couper le souffle. Et nous allons y arriver : le sommet au lever du soleil…

Avant le passage de la barrière du téléphérique, nous tombons sur le chemin panoramique transversal en bordure duquel se trouvent plusieurs sources bouillantes.

Nous ne les verrons pas car direction le sommet par le chemin partiellement pavé. L’air se fait rare, mais nous y sommes presque !

Nous longeons les bouches brûlantes et humides de souffre et arrivons au sommet. C’est grandiose et une 1ère pour Grégo. Il s’agit de son record d’altitude.

Petit explicatif quant à l’ombre que vous voyez sur ces photos :

Le Teide est un des meilleurs lieux pour observer la formation et évolution de l’ombre d’une montagne, grâce à son altitude et au fait que depuis son sommet, tous les horizons son libres. La projection de l’ombre du Teide dans l’atmosphère terrestre est l’un des plus grands spectacles offerts par le volcan, à la fois à l’aube et au crépuscule. Nous avons la chance de l’admirer !

L’ombre du Teide est la plus grande ombre du monde projetée sur la mer. L’ombre du Teide prend la forme pyramidale, alors le Teide n’est pas un cône régulier. Alors qu’au début de la projection de l’ombre de Teide, l’ombre reproduit la silhouette du sommet du volcan, avec le temps, la longueur de l’ombre du Teide se développe, due au fait que la hauteur du Soleil diminue. C’est ainsi que la projection de l’ombre du Teide dans l’atmosphère prend finalement une forme triangulaire, indépendamment de la forme du sommet.

Le temps nous est compté. Il nous faut redescendre à la barrière avant 9h00 pour éviter une amende.

Notre chemin de retour se fera par une longue descente par des coulées de lave instables et des sentiers mous couverts de pierre ponce pour rejoindre le second plus haut sommet de Ténérife, le Pico Viejo, qui est aussi le plus majestueux.

Le chemin est splendide mais très long jusqu’à l’immense cratère culminant à 3.125 m. Et comme il fait jour, nous pouvons en profiter !

Arrivée au Pico Viejo au bout de 2h00 de descente dans la lave. Mais quel spectacle, aussi bien sur ce gigantesque cratère que sur le Teide !

Et voilà, il faut penser au retour. Le chemin est encore long. Une petite sieste s’impose…

Il fait maintenant très chaud. Nous arrivons en vue des Roques de Garcia et de La Cathedral, le massif le plus insolite des Canadas ! Drôles de formes !

Et voilà. Sa Majesté le Teide ne nous aura pas résisté. Mais que d’efforts : 4h00 de montée et 6h00 de descente. En voici le parcours.

Et notre chemin sur cette photo, de droite à gauche, dans sa totalité. Beau parcours n’est-ce pas ?

Il ne nous reste plus qu’à récupérer la voiture (Grégo se fait un plaisir de faire du stop pour aller au parking et ramener la voiture).

Magnifique journée et bravo à Grégory pour son courage et sa persévérance !

Incontournable

Prendre de bout en bout la route Tf-21 qui traverse le parque national del Teide. Elle est extraordinaire.

Retour sur Maverick 2 pour un repos bien mérité !

Et à tout vite pour la découverte de la Gomera, notre prochaine destination.

19 septembre 2020 / 19 septembre 2021

Il y a tout juste 1 an, nous passions l’écluse de Saint-Malo, entourés de notre famille et amis venus parfois de très loin.

Le départ ne fut pas de tout repos, une des portes de l’écluse ne fonctionnant pas, ce qui arrive très rarement. Nous étions déjà sûrs qu’une part d’imprévus serait toujours du « voyage » et pour cause ! Voyager par temps de covid nous oblige à revoir à tout moment nos projets et surtout ne nous permet pas de nous projeter dans l’avenir. Mais peu importe : nous avons justement la chance d’avoir tout notre temps.

Que dire de ses 12 mois de voyage : Espagne, Portugal, Espagne, Porto Santo, Madère, îles Selvagem, Les Canaries – Gran Canaria, Lanzarote, La Palma, Ténérife, La Gomera…

Evidemment que du bonheur, que de souvenirs, que d’images avec des lumières absolument extraordinaires, que de sensations et aussi que de rencontres.

Nous avons essayé de vous faire partager ce que nous voyions au jour le jour, au travers des réseaux sociaux, à l’aide de Sébastien pour Facebook, Coralie et Tiphaine pour Instagram, et de ce blog. Et avons été très heureux d’y avoir un peu réussi au vu de vos commentaires.

Dès le mois  prochain : nouveau départ vers le Cap Vert. Environ 7 jours de navigation et arrivée sur un autre continent. Plus de marina, donc fini les sanitaires, moins de confort et aussi… moins de connexions ! Mais Maverick a justement été choisi pour cela ! 

Nous avons maintenant hâte. Le vrai voyage commence dans quelques semaines pour un dépaysement complet.

Et c’est avec joie que nous vous emmènerons avec nous !

Le mot du capitaine

Un an déjà

Un an déjà et quels changements. L’équipage s’est aguerri, particulièrement la second qui est devenue une vraie navigatrice. De mon coté beaucoup de progrès dans bien des domaines : l’anglais déjà, jamais facile, mais aussi et surtout dans l’entretien et l’amélioration du bateau. Il a fallu aussi apprendre à disposer en tous lieux et tous temps des fameuses prévisions météo, les plus fiables possibles, des bons outils, du bon matériel. Il reste un bel espace de progression sur la pêche à la traine… On y arrivera, en attendant la chasse permet de remonter un peu de poisson.

Apprendre aussi à vivre les changements de lieux, nous devenons bohémiens quelque part, ce n’est pas anodin, pas toujours simple, mais c’est passionnant.

Un an c’est aussi beaucoup de belles rencontres, tant de voyageurs, croisés un peu partout, de tous types, toutes origines. La population des voyageurs à la voile est belle et riche, moralement bien sur. La aussi apprendre à aller vers l’autre, nouer des liens rapidement, apprendre aussi à se quitter, sans savoir si on se reverra, dans un jour, un mois, dix ans, jamais.

En tout cas le premier bilan c’est que nous sommes vraiment bien en voyage et, à l’aube de notre départ d’Europe, nous nous sentons prêts et armés pour vivre de nouvelles aventures, plus exotiques, que nous tenterons de continuer à partager avec vous tous.